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Le hall de la réception au 7e étage du nouvel hôtel Le Capitole baigne dans la vive lumière matinale alors qu’on s’apprête à rencontrer la responsable des communications et marketing de l’établissement, qui occupe en partie un immeuble plus que centenaire, celui du Théâtre Capitole. Il a été classé monument historique en 1984 et a été désigné Lieu historique national du Canada en 1986. De plus, en 1985, l’arrondissement historique du Vieux-Québec où se trouve Le Capitole fut inscrit sur la prestigieuse liste du patrimoine mondial établie par l’UNESCO.

Le Capitole
Mais depuis 2019, un groupe d’investisseurs dirigé par l’homme d’affaires Jacques Tanguay, a entrepris de transformer le petit hôtel boutique de 40 chambres pour en faire « un complexe hôtelier sans précédent au coeur du Vieux-Québec où prestige, confort et divertissement se côtoient dans le but d’offrir la meilleure expérience touristique haut de gamme de la région », explique Anne-Marie Noreau.

Le Capitole Le Capitole

En effet, les travaux réalisés selon le concept inspiré des arts de la scène s’articule autour de l’architecture habilement intégrée à son environnement historique et trace un lien contemporain entre le passé et le futur. Érigé au nord du bâtiment d’origine, le nouveau complexe hôtelier de 9 étages comprend maintenant 108 chambres, suites et penthouses 5 étoiles avec une vue imprenable sur le Vieux-Québec et les Laurentides et compte de nouvelles commodités d’exception.

Le Capitole 

Les deux parties distinctes du complexe sont reliées entre elles par la Passerelle, une longue structure vitrée qui sert également de galerie d’art pour présenter les œuvres d’artistes locaux. Parmi les services offerts, on compte une piscine intérieure parée de verre et donnant accès à une terrasse au 9e étage, en plus d’une autre terrasse sur le toit surplombant le Carré des spectacles. On y trouve aussi une salle de gym toute équipée au 1er étage. Le réputé service de chasseur/voiturier/portier est offert 24 heures par jour.

Le Capitole

Ceux qui connaissent l’endroit et qui fréquentent le théâtre voisin connaissent le fameux Ristaurante Il Teatro du Capitole avec ses 150 places sur deux étages, en plus de sa terrasse à l’avant sur Place d’Youville. Un deuxième restaurant, le BŌ Cuisine d’Asie, dans l’édifice voisin, marie les cultures asiatique et québécoise et compte 98 places, dont 20 autour du bar/cuisine ouverte et 40 en terrasse. Côté événementiel, notons la bonification des espaces avec l’ajout d’un bar hôtelier, de nouvelles salles de réunions, des salons privés revampés et du Confessionnal, une salle de réception multifonctionnelle pouvant accueillir jusqu’à 250 personnes.

Le Capitole

Pour sa part, le Clubby bar, situé directement à l’étage inférieur de la réception, au pied d’un escalier en colimaçon, offre cocktails et champagne dans un décor chic et un environnement feutré, autour d’un grand bar et donnant accès à une autre longue terrasse extérieure.

Le Capitole

Si le Théâtre et l’Hôtel Le Capitole constituent maintenant des entités indépendantes, il n’en demeure pas moins qu’on y offre des forfaits hébergement, repas et spectacle qui ajoutent au confort et à la renommée de cet endroit dont la notoriété est déjà bien établie.

Anne-Marie Noreau, qui est à l’emploi du Capitole depuis plus de 10 ans, précise que la localisation du complexe hôtelier joue un rôle important dans son succès. Il faut voir le spectacle de la ville qui est omniprésent tout autour et offre une vue impressionnante dans les chambres et les suites, entre autres.

Le Capitole

Pour les propriétaires de l’endroit, avec son nouvel hôtel, son théâtre rénové, son réputé Ristorante Il Teatro, maintenant sur deux étages, sa toute nouvelle offre gastronomique du BŌ Cuisine d’Asie et ses forfaits diversifiés, Le Capitole Hôtel est dorénavant la référence touristique, d’agrément et d’affaires haut de gamme à Québec.

Plus de 250 personnes y trouvent un emploi. La clientèle est québécoise à 50 %. Les États-Unis et le reste du Canada constituent une partie importante de l’achalandage annuel, avec les Européens qui ferment la marche.

Hôtel Le Capitole
lecapitole.com
972, rue Saint-Jean
Québec, QC G1R 1R5
800-363-4040

Manif Truxx

Site de l’émergence du premier ‘Village gai’ de Montréal autour de la rue Stanley, c’est dans ce quartier que se produisirent les évènements qui, en 1977 et 1990, furent qualifiés de Stonewall montréalais, dans les deux cas résultant de descentes policières dans des lieux de rencontre GLBT.

Le 22 octobre 1977, après une descente dans un bar gai de la rue Stanley, le Truxx, accusé de tenir une ‘maison de débauche, où plus de 140 hommes gais furent brutalement arrêtés, une manifestation de nuit organisée à l’initiative de l’Association pour la défense des droits des gai(e)s rassembla 2,000 hommes gais en colère au coin de Stanley et Sainte-Catherine. Dans les années 1970, les descentes dans les bars gais s’étaient multipliées à Montréal pour « nettoyer » la ville à l'approche des Jeux olympiques de 1976 et ces pratiques avaient continué après la tenue des Jeux. Cette nouvelle descente abusive incitera le gouvernement du Québec alors dirigé par le Parti Québécois de René Lévesque de donner suite à sa promesse électorale de 1976 en ajoutant le 15 décembre 1977 l’orientation sexuelle aux motifs interdits de discrimination dans la Charte québécoise des droits, une première dans les Amériques.

En juillet 1990, c’est aussi suite à une descente cette fois dans un party privé, le Sex Garage, organisé dans un immense loft d’un édifice industriel rue de la Gauchetière, en invoquant le bruit qu’un groupe de policiers de la Communauté urbaine de Montréal décida le 14 juillet 1990 d’y faire une descente après avoir enlevé leurs insignes. Les quelque 400 participants furent alors forcés de quitter les lieux, puis attaqués par la police quand certains d’entre eux tentèrent de revenir récupérer leurs effets personnels.

Le 16 juillet, après la promesse de rencontre non tenue du chef de police, plusieurs centaines de personnes se présentèrent au poste de police au coin des rues De Maisonneuve et Saint-Mathieu pour un kiss-in pacifique. Alors que les manifestants étaient tous assis par terre, des rangées de policiers se présentèrent devant les manifestants pour charger la foule et la forcer à circuler.

La brutalité de la répression incitera plusieurs participants à s’engager dans la lutte contre la violence envers les gais et lesbiennes ce qui mènera en 1992 à la mise sur pied de la Table de concertation des lesbiennes et gais du Grand Montréal qui obtiendra en 1993 la tenue d’audiences publiques de la Commission des droits de la personne du Québec sur la violence et la discrimination envers les gais et lesbiennes. Le rapport de la Commission en 1994 De l’illégalité et à l’égalité marquera un nouveau jalon dans l’avancement des droits LGBT au Québec en ouvrant la voie à la reconnaissance des couples de même sexe notamment. Plusieurs s’impliqueront aussi dans la mise sur pied de Divers/Cité qui organisera et fera rapidement grandir le défilé de la fierté LGBT à Montréal de 1993 à 2008.

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A graduate of l’École de danse du Québec in 1989, Harold Rhéaume first worked with Danse Partout (Québec) before joining the ranks of the prestigious Dance Lab Group in Ottawa. Under the guidance of Peter Boneham, he began exploring the fundamentals of dance performance and choreographic creation. He settled in Montréal in 1993 and rapidly gained recognition. In 1997, La Presse newspaper said that "…when he dances, Harold Rhéaume radiates such intensity that he seems larger than life, …he is among those who dance to say things and move you." Like Robert Lepage, Rhéaume returned to Québec city, founding his company Le fils d’Adrien danse (his father’s name) in Saint-Roch, which was at the time transforming into a culturally vibrant neighborhood.

With his humanism as well as his interest in clarity of intent, Harold Rhéaume distinguishes himself from other formal and conceptual trends. His pieces are inventive and refined without ever being pretentious. Inspired by day to day life, Rhéaume works from instinct and spontaneity and has a wide spectrum of influences including musicals, theater, painting, modern architecture, jazz and contemporary music. He also distinguishes himself in having his dancers be part of the creative process. Their personalities and personal experiences, and even their limits, are of much importance in shaping the shows.

Openly homosexual, the choreographer responds with humor when a journalist asks him if all contemporary dancers are gay : "That is wholly exaggerated. I’d say 90%!"

In addition to the choreographic work with his own company, Harold Rhéaume has worked with Cirque du Soleil and contributed to theater, cinema and opera. He is a teacher of physical expression at the Conservatoire d’art dramatique de Québec, as well as choreographic creation at l’École de danse de Québec and l’École de danse contemporaine de Montréal.

Un beau samedi soir de juin. Jour de la Fête nationale du Québec. Le soleil brille encore et descend lentement vers l’horizon. La journée fut parfaite pour nous faire apprécier ce début d’été. La rue Prince-Arthur est plus belle et accueillante que jamais avec sa végétation mature en milieu de rue piétonne qui crée une intimité particulière sur les terrasses.

Deux Gamins
Le Café Bistro Les Deux Gamins trône bien confortablement depuis fort longtemps sur cette rue mythique de Montréal, à quelques enjambées du non moins historique Carré Saint-Louis. Sa réputation dépasse largement les frontières. L’animation nocturne des établissements environnants au cours des années 70 et 80, entre autres, y a attiré une faune bigarrée avide de nouveauté.
On y propose une cuisine française classique délicieuse, avec une touche de modernité, dans un décor qui rappelle les authentiques bistros parisiens. La salle à manger intérieure sur deux paliers avec ses 90 places crée des espaces qui permettent l’intimité d’un couple autant que les festivités de groupes. Mais l’été, c’est au centre de la rue face au resto que la terrasse d’une quarantaine de places accueille les clients :
Déjà en 2009, un critique du journal La Presse écrivait : « Et d'un coup, la magie opère. Ah! quand la cuisine française est surprenante, qu'elle cause une émotion, un petit éclair, c'est comme un lever de rideau. Les plats sont tous bien ficelés, odorants, beaux à voir et à sentir. Quand ils arrivent, les uns après les autres, ils laissent dans leur sillage une vapeur aromatique d'herbes, de sauce au vin concentré ou de champignons, qui font sourire. Avant même d'avaler, nous sommes déjà ravis, c'est dire. »

Deux Gamins
Par exemple, les Croquettes de fromage brie en entrée (prunes grillées, oignons verts, noix caramélisées et vinaigrette à la framboise) ont vite conquis nos papilles. Pour sa part, la côtelette d’agneau servie sur purée de pomme de terre, chimichurri et légumes grillés, est venue compléter ce repas estival d’excellente manière. Il nous fut servi à l’arrivée un des kirs les plus authentiques qui soit.
Le personnel attentionné et souriant a rendu cette expérience des plus agréables. Une conversation avec les convives voisins a même permis de partager de beaux moments sur la beauté de notre Québec en ce début de vacances post-COVID.
En 2023, après des célébrations du Nouvel An délectables, l’établissement a fait relâche et est de retour depuis le 14 février, alors qu’un menu spécial a été concocté pour célébrer à la fois cette réouverture et la célébration de l’Amour. La nouvelle copropriétaire depuis février 2022, Anne Poirier-Parent, avec le chef Benoît Layrisse, aux fourneaux depuis huit ans, explique qu’après avoir été gérante de l’endroit pendant cinq ans, elle a été motivée de s’engager lorsque l’autre propriétaire précédent a décidé de quitter. Pour elle, les deux Gamins c’est un endroit unique en son genre à Montréal, où règne un fort esprit de famille.

Deux Gamins
Au cours du printemps, la direction offrira encore et toujours un menu table d’hôtes de trois choix qui varie chaque semaine, mais qui mise sur les influences du chef : le beurre, la générosité et la cuisine fraîcheur avec le plus possible des produits locaux. Une touche de modernité au menu de cuisine française classique rendra l’expérience encore plus savoureuse. Et le bar offre toujours des cocktails originaux et une carte des vins abordables, prisés de la clientèle qui elle, demeure fidèle et apprécie l’ambiance européenne qui se poursuit, l’accueil chaleureux, le rendez-vous des amis, et plus encore.
Enfin, les Deux Gamins, qui sont-ils vraiment ? He bien c’est le surnom que les fondateurs avaient donné à leurs deux chiens.

Café Bistro Les Deux Gamins
lesdeuxgaminsmontreal.com
170, rue Prince-Arthur E.
Montréal, Qc, H2X 1B7
514.288.3389

2014, la Fierté mondiale à Toronto (World Gay Pride). C’est là que l’aventure The Men’s Room, l’entreprise mère d’Armada telle qu’on la connaît aujourd’hui à Montréal, a débuté dans l’esprit de Francis Gaudreault et de son partenaire d’affaire, Steve Palmer.


The Men’s Room, c’est une entreprise à trois branches : Toronto (2014), Chicago (2016) et Montréal (2016). Trois boutiques ayant beaucoup de similitudes, mais avec chacune leur identité qui reflète la culture du milieu. Un projet qui a évolué rapidement et qui a nécessité beaucoup de travail et d’efforts de la part de ses instigateurs.


On ne peut pas parler de The Men’s Room et d’Armada sans mentionner le rôle de Francis Gaudreault dans son histoire. Né en 1984 en Alberta, dans une famille dont les deux parents sont membres des Forces armées canadiennes, ayant vécu en Allemagne, en Ontario, puis en Nouvelle-Écosse, il quitte le foyer familial dès ses 17 ans, à la fin de ses études secondaires, pour s’établir en Ontario. Après un retour aux études supérieures de quelques années, il s’en va vivre à Toronto en 2008, à 24 ans. Il travaille alors dans divers établissements du milieu gay.


Dès 2010, avec ses partenaires, il crée Pitbull Events pour l’organisation de soirées thématiques avec djs pour les membres de la communauté LGBT. Au départ plutôt modestes, ces soirées deviennent rapidement populaires, surtout avec la tenue de la Fierté Mondiale en 2014, alors que des milliers de personnes y prennent part.


C’est à la suite de leur grand succès qu’il est convenu de réinvestir les profits de ces événements dans la création de la première boutique The Men’s Room à Toronto, en 2014. En plus des vêtements et articles fétichistes, on y accueille un salon de barbier et un atelier de cuir. Peu de temps après, un investisseur de Chicago, aux États-Unis, propose une association pour y ouvrir une boutique du même genre, ce qui est fait en 2016. La même année, on apprend que le propriétaire de la boutique Fétiche Armada de Montréal, créée en 2011, souhaite vendre son commerce. En quelques heures, la proposition de Francis et de son partenaire dans The Men’s Room, Steve Palmer, est acceptée. Armada par The Men’s Room est ainsi créée, dans le même local, puis déménagera dans les locaux actuels au cœur du Village en 2018. La dimension du local de Montréal ne permet pas d’y accueillir un salon de barbier (surtout qu’il y en a alors deux importants à proximité), mais un atelier de cuir y opère depuis pour la production des items offerts à la clientèle de la boutique.

Armada
Francis avoue que comme pour une majorité d’entreprises commerciales, la pandémie de COVID a constitué une période difficile, qui a obligé ses dirigeants à faire preuve d’originalité et à sortir des sentiers battus (think outside of the box) pour éviter la catastrophe. Les consignes et les contraintes différaient d’un endroit à l’autre et il a fallu en tenir compte et gérer la crise de manière intelligente.


Aujourd’hui encore, Armada Par The Men's Room est reconnu comme un guichet unique incontournable pour tous les besoins en matière de fétichisme et de vêtements originaux appréciés par les hommes gais, mais pas seulement eux. Des experts en « kink » parfaitement informés et bilingues sont toujours à la disposition pour aider à explorer de nouveaux intérêts passionnants. Spécialisé dans les vêtements de sport, le néoprène, le cuir et l'équipement de bondage, Armada est « l'endroit idéal pour explorer son côté sauvage », explique-t-on sur la page Web. On peut également personnaliser n'importe quelle pièce en cuir en magasin, pour en faire le meilleur équipement possible souhaité par chacun.

Armada
Francis est fier de pouvoir compter sur une équipe d’une dizaine de gens sur qui il peut compter sans réserve à la boutique de Montréal. Il considère que cela représente un atout majeur pour le succès des affaires et les bonnes relations avec les clients. Au total, The Men’s Room emploie entre 35 et 40 personnes dans ses trois boutiques.

Armada offre aussi en vente les billets pour certains des plus importants événements LGBTQ de Montréal, tels que Fierté Montréal, le festival Black and Blue (dont PittBull Events est maintenant partenaire), et d’autres aussi. À Montréal, comme si ça ne suffisait pas, Francis Gaudreault est engagé personnellement auprès d’organismes communautaires du milieu, notamment la Maison Plein Cœur qui soutient les personnes vivant avec le VIH, avec des levées de fonds et des contributions spéciales. Au cours des dernières années, il s’est impliqué au conseil d’administration de la Société de développement commercial (SDC) du Village, dont il est devenu le président du conseil en avril 2023. Mentionnons qu’il avait aussi présidé la corporation du Village à Toronto pendant deux ans, à partir de 2016.

Ce qui est certain, c’est que l’attachement de Francis pour Montréal est de plus en plus grand. À preuve, lui et son conjoint (qui n’est pas du tout impliqué dans l’entreprise) ont entrepris une démarche pour acquérir une propriété pour venir s’y établir en permanence. Actuellement, Francis passe 50% de son temps à Montréal, le reste à Toronto.

Armada

Si aucun projet majeur de développement n’est sur la table pour le moment pour les boutiques, Francis Gaudreault n’exclut pas éventuellement d’exploiter à Montréal un autre type de commerce en lien avec sa clientèle, comme un bar ou un lieu de divertissement, ce qui reste à être précisé. En ce qui concerne Pitbull Events, en plus des soirées populaires à divers moments de l’année, l’organisation de croisières gaies dans les Caraïbes s’est ajoutée pendant quelques années. On remplacera bientôt ces croisières par des événements au soleil dans un site populaire de Cuba, par exemple.

Chose certaine, son accession récente à la présidence de la SDC du Village va certainement l’occuper pas mal au cours des prochaines années. Car il a promis d’y agir énergiquement pour lui redonner tout l’amour dont ce milieu a grandement besoin.

Armada
ARMADA Par The Men’s Room
shopthemensroom.com
1359, rue Ste-Catherine Est, Montréal, QC
514 419-1089

Ils ne sont pas parmi les plus flamboyants vus de l’extérieur puisqu’ils sont localisés un peu en retrait de l’activité commerciale et touristique du secteur, à l’entrée du Village. C’est lorsqu’on franchit leurs portes et qu’on accède à leurs chambres, suites et services qu’on en apprécie toutes les particularités.

Labelle Roberval
C’est à la famille Charron, des entrepreneurs et investisseurs dans le monde de l’immobilier depuis plus de 40 ans à Montréal, qu’on doit la « renaissance » de ces deux établissements. Ce sont aujourd’hui les enfants du fondateur qui les dirigent.
La principale qualité de ces hôtels, c’est la localisation : à quelques pas du Quartier Latin, du Vieux-Montréal, à l’entrée du Village et de ses restaurants et bars, à quelques centaines de mètres de la station Berri-Uqam où passent trois lignes de métro, et tout à côté du campus de l’UQÀM et du complexe hospitalier du CHUM et de son centre de recherches. Le merveilleux Quartier des spectacles peut être rejoint en moins de 10 minutes de marche.

Labelle Roberval
Le Roberval, coin René-Lévesque et Berri, est constitué de deux bâtiments connexes qui datent des années 1920. La famille l’a acquis à la fin des années 1990. Les suites Labelle, sur la courte rue du même nom, est de construction plus récente. Il est la propriété des Charron depuis le début des années 2000, explique la directrice des ventes et du marketing, Charlene Richard.
Chacun des deux hôtels propose des spécificités uniques pour plaire à diverses clientèles. Le Roberval a subi des rénovations importantes : en 2019 on y a refait les planchers, on a changé la literie, refait des comptoirs de cuisines et des salles de bains. On y compte 75 chambres et suites, dont : 26 studios 1 lit Queen, 11 studios à 2 lits Queen, 15 suites une chambre plus sofa-lit, 17 suites une chambre plus lit mural, 6 suites deux chambres (dont 2 au sous-sol). Il propose un confort exceptionnel, une ambiance familiale peu importe la durée du séjour. Les travailleurs, étudiants ou chercheurs venus à Montréal pour de courtes ou longues périodes y trouvent un lieu de résidence temporaire des plus appréciés.

Labelle Roberval
Pour sa part, l’hôtel Labelle tout à côté a subi des rénovations importantes de ses planchers, on y a changé la literie et les rideaux et de nouveaux matelas ont été installés dans les chambres de 4 des 8 étages, en 2022 et 2023. On poursuivra au cours des prochains mois pour le reste du bâtiment. Il propose 97 chambres, dont 84 studios standards à 1 ou 2 lits Queen, 10 studios supérieurs à 1 ou 2 lits Queen, 2 suites junior et 1 suite exécutive. Cet hôtel accueille régulièrement des clients de tours opérateurs.

Labelle Roberval
Dans les deux établissements, les chambres et suites sont équipées de plusieurs commodités, dont une kitchenette, un réfrigérateur, un micro-ondes, la climatisation, le wifi gratuit et une foule d’autres accessoires. Des salles à petit déjeuner (inclus dans le séjour) vastes et accueillantes sont accessibles dans les deux hôtels. Enfin, les clients peuvent profiter de stationnements intérieurs.
Bien entendu, le personnel attentionné est formé pour respecter les principes d’inclusion et diversité pour toute la clientèle qui choisit d’y séjourner. Les gens de la communauté LGBTQ sont ainsi assurés d’y trouver respect et sécurité.
Enfin, la famille Charron, sensible au besoin de s’impliquer dans la communauté, accueille depuis plusieurs années des travailleurs et travailleuses immigrants de l’Ukraine. Ces immigrants légaux sont actuellement une quarantaine à y trouver un emploi et ce, à la satisfaction de la direction qui est fière de sa contribution à l’intégration de ces nouveaux arrivants.

Hôtel et Suites Labelle
hotellabelle.com
120, rue Labelle
Montréal, QC H2L 4C1
514 840-1151

Hôtel Le Roberval
leroberval.com
505, Bd. René-Lévesque Est
Montréal, QC H2L 5B6
514 286 2992

East of the Saint-Charles river and next to Saint-Roch, Limoilou was, throughout the 20th century, the most working-class neighbourhood of Québec city. The American-style urban planning with checkered streets and avenues and rows of triplex apartment buildings is in notable contrast to both the old city, which was built before the arrival of the automobile, and the newer suburbs surrounding it. With its tree-lined avenues typical of 20th century city life and the huge, inexpensive apartments, it has long attracted many students enrolled at the Limoilou cégep, one of the most important colleges in the region. 

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Marie-Claire Blais


The area takes its name from the French seigneurie of Jacques-Cartier, who was the first explorer to set foot on its soil. Today, it is one of the trendiest neighbourhoods of Québec, thus attracting many gays and lesbians early on. The reinvigoration of Limoilou is particularly noticeable along 3rd avenue in the heart of Vieux-Limoilou, where many restaurants and pubs have set up shop. The new nearby Centre Vidéotron performance hall has also largely contributed to this revitalization.
Fine dining in Limoilou
Among the gay-friendly establishments of Limoilou, the restaurants La Planque and Cendrillon are two key locations on 3rd avenue. La Planque is set up as a sort of shelter from the storm, featuring four distinct atmospheres: the basement hideout is intimate and perfect for meetings, the bar section for a more casual ambiance, the kitchen area is great for those who want to be at the centre of the action, and the mezzanine, which is intimate while still allowing a view of the kitchen and bar. Its neighbour, Le Cendrillon, is a friendly restaurant with an unpretentious and eclectic décor. It aimed to revive a cult neighbourhood location of the same name from the 50’s. Local products are carefully selected from nearby establishments and are at the heart of their menu, composed of homemade-style dishes, Québec cheeses, an oyster bar and wood charcoal-grilled meats.
The nearby Fun en Bouche is Limoilou’s “green” restaurant. In an urban and minimalist décor, this eco-friendly spot specializes in breakfasts, with eggs Benedict, omelettes, crêpes, bread puddings and Viennese pastries. They also serve light meals like paninis, ciabatta or bagel sandwiches and quiches.

Chapelle-des-cuthbert

Berthierville à l’est complètement de la région de Lanaudière est le seul point entre Montréal et Trois-Rivières où on peut traverser le Saint-Laurent et gagner la Montérégie en transitant par traversier du village de St-Ignace-de-Loyola vers Sorel-Tracy. Comme pour Sorel-Tracy, le nom de la ville rappelle la mémoire d’un des commandants du Régiment de Carignan-Salières venu en Nouvelle-France en 1665 pour combattre les nations iroquoises alliées des colonies anglaises. Le huguenot Isaac Berthier y prit le nom d’Alexandre Berthier en se convertissant au catholicisme de façon à pouvoir rester dans la colonie où les protestants étaient interdits d’émigration. Après la guerre contre les Iroquois, il se vit concéder deux seigneuries, l’une dans Lanaudière, l’autre du côté de Bellechasse où on trouve encore aujourd’hui le village de Berthier-sur-mer. Sous le régime anglais, James Cuthbert et ses descendants reprendront la seigneurie de Berthier.

Ce riche passé se retrouve dans les maisons opulentes des rues Frontenac et Montcalm ainsi que sur l’ancienne place du marché. Lors de votre passage, il faut visiter la Chapelle des Cuthbert, un bâtiment patrimonial de la dernière famille de seigneurs des lieux. La descente de bateau très populaire donne accès au Saint-Laurent, aux îles de Berthier et au lac Saint-Pierre. À Berthierville, les fans de course automobile quant à eux voudront visiter le musée Gilles-Villeneuve consacré au célèbre pilote québécois de formule 1 décédé tragiquement au volant de sa Ferrari en 1982.

Si Berthierville a pris le nom de son premier seigneur, la municipalité régionale d’Autray dont elle est le chef-lieu porte celui du premier seigneur de Lanaudière, Jean Bourdon D’Autray. Les vieux villages de cette municipalité régionale qui longent la Saint-Laurent se visitent facilement à vélo en empruntant l’historique Chemin du Roy.Gilles Villeneuve

En visite dans D’Autray, les amateurs d’agrotourisme voudront faire un tour du côté de La Courgerie à Sainte-Élisabeth. Produisant des centaines de variétés de courges et autres cucurbitacées de toutes couleurs et de tous formats, les artisans de La Courgerie ont opté pour la cuisine afin de partager leur passion pour leur agriculture. Ces jardiniers gourmands proposent des créations surprenantes, savoureuses et uniques grâce aux parfums particuliers des récoltes de la ferme. De septembre à décembre, à la boutique sur la ferme, vous trouverez de charmants produits régionaux pour compléter vos recettes de saison.

Tout au nord, aux portes de la forêt profonde, Mandeville demeure une porte d’entrée de la réserve faunique Mastigouche. C’est dans cet ancien village forestier qu’on a tourné il y a quelques années, le film Un homme et son péché. Découvrez le nouveau parc régional des chutes du Calvaire ou faites le tour à vélo du lac Maskinongé, par le chemin Lafrenière qui rejoint la route 347. Après, vous aurez bien mérité de vous faire traiter aux petits oignons au Spa Natur’Eau.

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Les deux tiers de la population de la région de Lanaudière sont concentrés dans la conurbation qui va de Terrebonne sur la rivière des Mille-Iles à Repentigny au confluent de la rivière et du Saint-Laurent, en passant par Charlemagne et L’Assomption sur la rivière du même nom, un affluent de la rivière des Mille-Iles.

Terrebonne est la ville la plus importante de la région avec plus de 110,000 habitants. Cette banlieue de Montréal compte l’un des plus importants quartiers historiques de la périphérie métropolitaine. Que ce soit pour ses bâtiments et ses sites patrimoniaux, dont l’Île-des-Moulins, pour ses richesses culturelles telles que le Théâtre du Vieux-Terrebonne et la Maison Bélisle, pour ses événements tels que le Festival vins et histoire, son marché de Noël, ses bonnes tables et terrasses estivales ou tout simplement pour observer la fougueuse rivière des Mille Îles, vous apprécierez le Vieux-Terrebonne.

Dans la ville voisine de Repentigny, la 2e plus importante de la région avec plus de 80,000 habitants, la chanteuse et artiste-peintre Diane Dufresne, vient de donner son nom au centre d'art et de création, inauguré en novembre 2015 dans le nouveau centre-ville. Sa salle multifonctionnelle accueillera des artistes en résidence de création dans différentes disciplines et servira également de salle de répétition pour les artistes de la région. La galerie permanente dans le hall comprend une œuvre de Jean-Paul Mousseau, des vitraux de Marcelle Ferron et une œuvre de Diane Dufresne.

Si vous allez à Repentigny, faites un détour par la petite ville de Charlemagne de l’autre côté de la rivière l’Assomption où Céline Dion est née et a passé son enfance avant d’entreprendre la carrière qui l’a mené aux quatre coins du monde. La modeste maison familiale au 130, rue Notre-Dame a été remplacée l’an dernier par le siège social de la Fondation Maman Dion.

En poursuivant sur la rivière L’Assomption, le quartier des Arts de la ville de L’Assomption allie patrimoine, arts et bonnes tables. Le centre Hector-Charland est l’une des plus importantes salles de spectacles de la région. En décembre, les terrains du Collège de l’Assomption accueillent un marché de Noël dans la plus pure tradition européenne.

Bromont Balnéa

À mi-chemin entre Montréal et Sherbrooke, à quelques km de Granby, Bromont jouit d’un cadre naturel enchanteur autour d’une montagne à plusieurs sommets qu’on appelle le mont Brome (d’où le nom Bromont), le mont Gale et un plus petit pic, presqu'une colline, le mont Soleil. La plaine autour de cette masse montagneuse est plate et vallonnée par endroits, traversée par la rivière Yamaska qui prend sa source dans le lac Brome. Entre ces pics montagneux, les lacs Bromont et Gale sont alimentés par les sources de la montagne. Un des dernières montérégiennes, le mont Brome avec plus de 500 mètres est la deuxième en altitude après le mont Mégantic.

Ce cadre enchanteur en a fait une destination plein-air de villégiature quatre-saisons, Une grande partie du mont Brome accueille Bromont, montagne d'expériences, un méga-complexe touristique qui comprend des installations majeures de ski alpin, un méga-parc aquatique, des résidences de vacances et des habitations résidentielles, mais un domaine naturel sur le mont Gale compte aussi sur une zone protégée, réunissant des terrains privés à des buts de conservation et de randonnée. La montagne est le plus grand domaine skiable éclairé en Amérique du Nord avec 143 pistes et sous-bois répartis sur sept versants.

Ville créée en 1964 par le regroupement de divers villages, le développement de Bromont a d’abord été planifié comme une ville-modèle inspirée du concept de cité-jardin. Le tourisme est devenu au fil des années la principale activité économique de la ville qui s’est étendue en fusionnant d’autres villages. De nombreux montréalais y ont une résidence secondaire quand ils n’ont pas choisi d’y vivre.

Un des joyaux de Bromont, c’est le Spa Balnéa, la plus grande station thermale au Québec. Le spa surplombe une réserve naturelle d’une beauté à couper le souffle. Son architecture d’avant-garde et la splendeur du site en font un lieu d’exception. Avec un large éventail de services incluant rituels de soins de beauté et massages inspirés des quatre coins du monde, des aires de repos éclectiques, un club de plage d’inspiration méditerranéenne, une fine cuisine saisonnière et une carte des vins élaborée, de la randonnée en montagne et du yoga aux abords de son lac privé, ce spa porte à un nouveau niveau l’expérience thermale. Outre Balnéa, la région compte plusieurs établissements plus petits qui offrent de services de spa pour ceux qui préfèrent une expérience plus intimiste. À Saint-Alphonse de Granby, à quelques km, Bain de nature offre un gite du passant et un centre de naturisme pour hommes dans un décor enchanteur avec des jardins magnifiques et un étang.

Bromont compte plusieurs établissements homosympas dont quelques auberges et gites sympathiques et romantiques idéals pour le cocooning.

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