Manger et boire

Le complexe de restaurant et marché italien Le Richmond dans Griffintown est bien loin de ce que les amis d’enfance Luc Laroche et Paul Soucie ont d’abord imaginé et créé. Après avoir été copropriétaires du Misto, rue Mont-Royal est, jusqu’en 2015, ils ont entrepris ensemble de joindre leurs talents respectifs pour mettre au monde Le Richmond, un endroit de premier choix.


Ces deux adeptes de voyages et d’escapades gastronomiques ont choisi pour ce faire un espace industriel de 3200 pi² qui date de la fin des années 1800, rue Richmond, au sud de la rue Notre-Dame, pour y aménager un restaurant qui allait mettre en relief la richesse architecturale de l’endroit, le tout selon l’imaginaire créatif du réputé designer Luc Laroche.

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Il faut voir le résultat : après de coûteux et complexes investissements, on a inauguré en 2013 une salle manger de 230 places assises dont une trentaine sur la mezzanine, surplombant la salle à manger, et 90 places dans la cour intérieure avec toit rétractable. Le tout se présente selon un véritable chef-d’œuvre de bon goût et d’audace. Et là on ne parle pas encore du menu !

 
Acier peint en noir, briques, éléments structuraux et décoratifs en bois de pruche : les matériaux rappellent le Montréal de 1886, dans lequel est né ce bâtiment. Ils sont cependant employés avec une approche moderne et contribuent à créer un décor convivial et chaleureux. Lorsque la toiture rétractable s’ouvre sur la terrasse du restaurant, la verdure intérieure fait écho à celle des grands arbres qui poussent à l’extérieur, et l’on peut profiter de la nature et du moment présent.

 
Le jury du 8e Grand prix du design au Québec, en 2016, a été impressionné au point de lui accorder son vote. On a souligné la qualité de ce concept, qui se démarque en plongeant dans l’histoire pour créer un intérieur invitant.

Le Richmond
Le succès n’a pas tardé. Au point où en 2015, la direction dorénavant composée des copropriétaires Ertan Eren, comme directeur général, et Luc Laroche, comme président, associés dans la vie comme en affaires, (photo ci-haut) a entrepris de prolonger l’offre alimentaire dans un nouveau concept qui occupe le local voisin du restaurant, rue Richmond. C’est ainsi qu’est né le Marché italien Richmond., qui agit en quelque sorte comme « garde-manger » du Richmond, explique son DG.

Richmond 1 Le Richmond
On y trouve un bistro-marché-traiteur dans un espace à aire ouverte où l’on peut profiter d’un verre de vin et d’une assiette d’antipasti au bar, savourer un repas complet du côté bistro et trouver des produits fins exclusifs ainsi qu’une sélection de mets à emporter.

 
Les articles disponibles au Marché italien Richmond sont préparés par le chef exécutif Liam Fanning et son équipe, des coffrets de recettes gourmandes où on peut préparer ses plats préférés à la maison, des coffrets gourmands spécialement préparés pour le 5 à 7 virtuel, ou les desserts préférés pour satisfaire sa gourmandise.

Richmond 1 Richmond 1
Le directeur général explique que le Richmond entrevoit de poursuivre son association avec le monde événementiel, comme le Grand Prix F1 de Montréal, et d’autres grands événements annuels. Le volet traiteur demeure une activité en croissance depuis la pandémie et toujours populaire. Le Richmond dispose d’une salle au 2e étage du restaurant pour recevoir des groupes ou tenir des événements spéciaux.


Un menu qui transporte et surprend

Le Richmond
Nous avons pu déguster quelques plats du menu du Richmond qui nous ont réellement convaincu de l’inspiration qui prévaut dans ses cuisines. En entrée, le Burrata (purée d’aubergine rôtie, tomates confites, chips de prosciutto, huile d’herbes) et les Pétoncles poêlés (beurre blanc, Œufs de saumon, salicorne, huile d'herbes), deux plats savoureux et surprenants pour les papilles. 

Le Richmond Richmond 1

En plat principal, la Morue d’Islande (Fregola, bisque de homard, salsa verde) et les pâtes flambées aux truffes, sur meule de fromage : spectaculaire ! Au dessert, un entremet de bleuets & lime (Sablés aux amandes & agrumes, sirop de lime, bleuets) et une mousse chocolat et abricots (coulis d’abricots, pacanes confites au caramel) ont complété ce régal à saveur italienne.

Le Richmond


Une équipe pleine de ressources
Diplômé du Collège Lasalle en 2012 à l'âge de 20 ans, Liam Fanning a débuté sa carrière culinaire a un très jeune âge. Ce qui était au départ un intérêt culinaire est devenu une passion au fil des années. Après deux premières années à travailler dans différents restaurants et services de traiteurs à fort volume dans la région de Montréal, il poursuit son expérience en cuisine dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal, à l’Île-du-Prince-Édouard et à travers l’Europe.


Pionnier dans la cuisine du restaurant le Richmond depuis l’ouverture en 2013, il monte les échelons de chef de partie à sous-chef exécutif. En 2017, il part en Italie travailler pour se perfectionner avec des chefs renommés, spécialisés dans les produits frais et de saison. De retour à Montréal, Liam est devenu le chef exécutif du Groupe Le Richmond en 2020. Depuis, ce jour, il élabore les menus et supervise les équipes du restaurant Le Richmond, du Marché Italien Le Richmond et de la salle à manger, soit une trentaine de personnes au total.
Les associés propriétaires, pour leur part, proposent des talents et des expériences complémentaires, qui servent bien les intérêts de l’entreprise.

 
Né et élevé à Istanbul, en Turquie, Ertan Eren a poursuivi ses études au Québec avec son deuxième baccalauréat en génie mécanique spécialisé en systèmes et mécatronique à l'Université Concordia. Après avoir obtenu son diplôme en 2013, il se joint au Richmond et prend en charge la gestion de projet des premiers restaurants de ce groupe à Griffintown. Ses connaissances en budgétisation, prévisions et finances ainsi que sa passion pour l'hôtellerie et la gastronomie, lui permettent d’être promu au poste de directeur général et l'un des propriétaires du Groupe Le Richmond.


Pour sa part, véritable passionné de mode et entrepreneur dans l’âme, Luc Laroche débuta sa carrière en créant la ligne ultra-chic de sous-vêtements pour hommes, Lùk by Luc Laroche, au début des années 90. Il en assumera la direction de la création et de la mise en marché au Canada et aux États-Unis pendant plus de 14 ans avant de partir à la conquête de grandes maisons de prêt-à-porter, comme Château Lingerie, la marque espagnole Mango, puis à New York chez Tommy Hilfiger, comme vice-président des opérations au détail pour l’Amérique du Nord. De retour à Montréal avec un savoir-faire impressionnant en finances, en développement des affaires et en commerce de détail, il se lance dans une toute nouvelle aventure : la restauration, avec le Misto, en 2011. Quelques mois plus tard, il entreprend la concrétisation d’un grand projet : le restaurant Le Richmond dans Griffintown. Luc prend ainsi l’entière conception du design intérieur sous son aile et dirige le projet.

 
En plus de tout ça, il est depuis 5 ans vice-président, support aux opérations chez LCI Éducation, la division internationale du réputé Collège LaSalle, composé de cinq écoles et offrant plus de 60 programmes. Celui-ci est aujourd’hui présent sur cinq continents et compte maintenant 23 campus d’enseignement supérieur qui forment chaque année plus de 17 000 étudiants à travers le monde.

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Le Richmond
377, rue Richmond
Montréal (Qc) H3J 1T9
514 508.8749
lerichmond.com

Le Richmond marché italien/Bistro
333, rue Richmond
Montréal (Qc) H3J 1T9
514 508.8749
lerichmond.com

lalibellule

Quelques suggestions pour casser la croûte à St-Jean-Port-Joli, Si vous avez envie d’un bon café torréfié sur place, d’un bon thé, accompagné d’un croissant ou d’un muffin, d’un déjeuner continental ou d’un excellent dessert, allez faire un tour au Café Bonté Divine. Vous serez dans un endroit de saveurs uniques et pourrez prendre le temps de relaxer avant de vous rendre aux abords du fleuve ou de visiter les artisans.

La Libellule est un resto convivial offrant une cuisine maison depuis 33 ans où on peut apporter son vin. Son secret ? De la soupe réconfortante, du pain frais de notre boulangère, des ingrédients frais pour cuisiner une ribambelle de pitas et de pizzas, de sandwichs et de salades bien garnis, une farandole de mets végétariens, le tout, saupoudré de créativité et de sourires.

Pour un repas un peu plus substantiel, la Coureuse des Grèves a pignon sur rue en plein cœur du village de St-Jean-Port-Joli. Elle loge dans une superbe maison ancestrale entièrement restaurée. La Coureuse camoufle ses charmes gastronomiques sous des airs de petit café urbain.   Avec son menu à la carte quatre saisons, la Coureuse des Grèves vous convie à une table constamment réinventée aux saveurs locales. Avec sa terrasse couverte, spacieuse et chauffée, il n’y a pas meilleur endroit pour profiter d’un doux moment saisonnier en associant bonne chair et bon vin. Le chef Patrick Gonfond harmonise ses arômes au rythme des saisons. Elle offre des mets savoureux et colorés d’une cuisine constamment réinventée.

À quelques km de Saint-Jean-Port-Joli, dans l'un des plus beaux villages du Québec, L’Islet-sur-Mer,  est un bistro à la cuisine gastronomique, une halte gourmande, sur la route de vos vacances, qui vous permettra de découvrir une cuisine inventive concoctée avec les produits des artisans d'ici mettant en valeur nos fruits de mer et poissons, le canard et la caille avec une carte des vins d'importation privé et en prime une terrasse avec vue sur le fleuve.

Moules frites

Du côté de Sainte-Luce-sur-mer,  le café-bistro de l’Anse-aux-Coques est une véritable institution. Bien situé juste en face de l’Anse aux coques et de sa promenade, on y sert une cuisine du terroir mettant en valeur les spécialités régionales, ainsi qu’un menu végétarien. Si près de la mer et avec un tel nom, on s’imagine bien que les poissons, fruits de mer  sont à l’honneur. On y sert aussi des pâtes actualisées et fines pizzas, des grillades, déjeuners santé, des oeufs bénédictine en terrasse ou dans la superbe salle à manger. On s’y affale volontiers pour voir les visiteurs passer.

Sur un petit cap à côté de l’église et profitant d’une vue remarquable sur l’anse et le village, le Bistro des Ancrés  propose comme son nom l’indique un menu bistro où moules & frites, homard, fish & chips, crevettes, pétoncles, côtes levées, filet mignon, salades, pâtes sont à l’honneur.

Mouton Blanc

De passage dans le Kamouraska, il faut goûter aux saveurs du pays.  À Kamouraska, les occasions sont trop belles. Vous ne manquerez pas de goûter à l’anguille fumée, une spécialité de la région, disponible dans divers établissements. La boulangerie Niemand est  une institution depuis vingt ans avec ses pains et pâtisseries faits avec des farines du pays avec une touche allemande du boulanger-meunier. Juste à côté, le Café-bistro Côté Est  est devenu un incontournable  gourmand depuis cinq ans.  Pour une vue imprenable sur l’eau, derrière le Magasin Général, l’Amuse-bouche avec ses tapas méditerranéennes vous ouvre tout grand sa terrasse. L’Auberge des iles de Kamouraska qui jouit d’une des plus belles vues sur les iles, offre aussi les repas dans cette authentique auberge du XIXe siècle

Durant la belle saison, il faut découvrir la table gourmande de Martine aux fourneaux. Martine Mounier, une passionnée de Kamouraska, vous invite à découvrir ou redécouvrir les saveurs d'un pays, d'une région ou d'un produit au cours d'un repas thématique cinq services, accompagné d'un vin que vous aurez choisi d'apporter. Que ce soit pour rencontrer d'autres amateurs de bonne chère, passer une soirée en amoureux, entre amis ou en groupe, tout en admirant le coucher du soleil, prenez soin de réserver à l’avance.

Si vous voulez seulement faire le plein de saveurs du pays, vous pouvez faire un saut au Jardin du Bedeau, une épicerie fine au coeur du Village. À la Ferme Gijamika , vous pourrez vous procurer de la viande d’agneau du Kamouraska .

Du côté de La Pocatière, depuis 25 ans, le restaurant Café Azimut offre une cuisine de bon goût, n'utilisant que d'excellents produits qui font toute la différence. Dégustez-y des plats inspirés de la cuisine du monde, tels que les fruits de mer, les grillades, les produits régionaux et le délicieux saumon.

Si les vertus fromagères du lait de brebis, au goût doux, riche et légèrement sucré, sont connues depuis la nuit des temps, il n’y a qu’à la fromagerie Le Mouton Blanc, une exploitation unique en son genre au Bas-Saint-Laurent que vous pourrez déguster ces merveilles. Le Mouton blanc fabrique à la ferme des fromages fins au lait cru de brebis, exclusifs au terroir kamouraskois dont le célèbre Tomme.  Directement à la ferme, vous pourrez découvrir plus de 40 fromages artisanaux, viandes et charcuterie et produits d'épicerie fine du Bas-Saint-Laurent.

Dès notre entrée dans ce resto de plus en plus familier pour les gens du secteur, résidents ou travailleurs, on sent que quelque chose va se passer. Et tout de suite on a droit à deux ou trois bonjours bien nourris et là, on se retrouve devant le chef et proprio qui fait aller sa spanel (spatule en breton) sur deux billigs à la fois.

Spanel Yann Bris
Des billigs ? Mais qu’est-ce donc ? Un ou une billig, appelé aussi galettoire, est une plaque épaisse circulaire en fonte d'une quarantaine de centimètres de diamètre, utilisée en cuisine bretonne pour faire cuire les crêpes de froment ou de sarrasin, et les galettes.
Et voilà ! Maintenant qu’on en connaît les deux principaux outils de production, aussi bien consulter le menu. Et là encore, tout un défi : quoi choisir ? On veut quand même vous dire un peu du parcours professionnel du proprio, avant de lui laisser mettre les mains à la pâte.

Spanel Yann Bris
Un peu comme ses ancêtres l’ont fait quelques centaines d’années plus tôt, Yann Bris a le goût du large. Il quitte alors sa Bretagne française d’origine, plus précisément Paimpol, un petit port de pêche situé dans les Côtes-d’Armor, pour atterrir en Floride vers 1998 avec en bagage un diplôme en gestion hôtelière et restauration. Il avait aussi l’expérience de quelques séjours en hôtellerie dans le sud-ouest de la France, région renommée pour sa gastronomie. Il y ouvre alors sa première crêperie à Fort Lauderdale, qu’il finira par revendre en 2005.
C’est là qu’il atterrit au Québec, à Montréal plus exactement. Il y découvre une ville cosmopolite, à l’accent français, avec des quartiers qui bougent. Il y trouve aussi l’amour… il n’en faut pas plus pour qu’il reste. Yann ouvre d’abord une boutique de décoration dans le Village, sur la rue Amherst, qu’il nomme Karactère. Malgré le succès, la restauration lui manque. Il décide donc de fermer boutique et de s’engager à nouveau dans un projet plus proche de son amour de la gastronomie : une crêperie dans le nouveau quartier tendance de Griffintown, en voie de devenir un secteur en pleine effervescence. C’est ainsi que naît Spanel – Crêpes et gourmets, rue Notre-Dame ouest, en 2011.
Spanel
L’endroit est chaleureux et accueillant. Comble de bonheur, on peut profiter d’une terrasse à l’arrière utilisée aussi longtemps que les trois saisons le permettent, du printemps jusqu’à l’automne. Devant, une autre terrasse est dressée pour la période estivale. « Chez Spanel, explique Yann Bris, tous les ingrédients sont réunis pour que l’expérience soit toujours optimale. Parce qu’on utilise des farines spécialement apprêtées et qu’on les raffine en cuisine avant de les mélanger à la préparation qui sera versée sur la plaque, les recettes qu’on sert chez Spanel sont toutes vouées au plaisir des clients ».

Spanel
Cuisine française, petit déjeuner, crêpes sucrées ou crêpes salées (une trentaine de choix pour chaque), desserts, omelettes sur billig, sandwichs et tartines : tout ça et plus encore attend les estomacs affamés comme les plus petits appétits. Les crêpes au sarrasin sont sans gluten. On propose quelques versions véganes également. L’endroit possède un permis d’alcool et offre cocktails, vins et autres alcools. Sans oublier les cafés, thés et autres types de boissons rafraîchissantes.

Spanel

Après 12 ans de présence dans le quartier et de satisfaction de la clientèle, Yann est devenu un personnage connu et apprécié. Difficile de garder son attention très longtemps lorsque tout le monde qui entre ou sort s’arrête pour lui parler ou lui raconter quelque chose. Spanel, c’est aussi ça : un lieu où la clientèle peut retrouver chaque fois le patron et l’équipe de service toujours attentive et disponible. Une douzaine de personnes y trouvent un emploi et on est ouvert 7 jours par semaine toute l’année.
Fait à signaler : le patron est d’accord qu’on serve à déjeuner toute la journée. Le site web Time Out, spécialisé dans l’offre de restauration à Montréal, a d’ailleurs désigné Spanel parmi la vingtaine d’établissements où on trouve les meilleurs déjeuners en ville, en mars 2023. On peut se procurer des croissants frais et autres gourmandises chaque matin dès 8 heures chez Spanel, précise le chef.
Des projets d’avenir pour ce Breton entrepreneur ? Pour l’instant, on garde le gouvernail bien droit devant, mais il n’exclut pas que Spanel puisse éventuellement faire des petits dans d’autres secteurs de la ville.

Spanel

Spanel – Crêpes et Gourmets
creperiespanel.ca
1960, rue Notre-Dame Ouest
Montréal, QC
514 507-5017

Il était une fois un grand restaurant chic qui avait le goût de se doter d’un petit frère décontracté et sans prétention. C’est ainsi qu’est né le Conti, autour de 2005, dans le local voisin du Continental, rue Saint-Louis dans le Vieux-Québec.


Lorsque Mathieu Pettigrew et ses associés de l’époque en ont pris possession en 2010, ils ont vite compris que le bistro Italien allait occuper un créneau complémentaire à son grand frère. La chaleur de son décor urbain aux milles éclats et les délices de sa table Italienne très tendance, dans une ambiance feutrée, urbaine et inclusive à souhait, invitent à découvrir saveurs et couleurs de l’Italie d’aujourd’hui.

Le Conti Caffe
Le directeur du Conti, Alex Boyer, fait en sorte que la clientèle qui s’y présente, pour le repas du midi ou celui du soir, ou pour un cocktail de fin de journée, ressente l’esprit complice de l’endroit pour des moments de détente et de plaisir.

 
Mathieu Pettigrew a voulu en faire un endroit de qualité, décontracté, pour qui ne souhaite pas s’asseoir pendant deux heures pour un repas, mais s’attend tout de même à recevoir toute l’attention qu’on retrouve généralement aux bonnes adresses du secteur. L’été, l’endroit baigne dans la lumière avec ses fenêtres ouvertes sur la rue sur deux façades, donnant l’impression d’une terrasse. Mais toute l’année, on apprécie ses murs de briques anciens qui créent une chaude atmosphère ainsi que son éclairage qui favorise les beaux échanges.

Le Conti Caffe
Sa cave à vins impressionne par sa grande sélection de crus composés principalement de vins français, italiens et américains. Elle offre un choix de cinq mille bouteilles dans plus de quatre cents variétés, des plus abordables au plus grands crus classés.


Les habitants du quartier et les voyageurs apprécient cette adresse à deux pas du Château Frontenac. La touche italienne commence dans le nom de l'établissement et continue sur la carte. Le Conti revisite les grands classiques : risotto, pennes et linguines arrosées de sauces goûteuses. Pour un repas plus sophistiqué, on opte pour le veau, l'osso buco, le filet de saumon ou le filet mignon de bœuf. Le plat d'antipasti accompagnera parfaitement un bon verre de vin lors d'un « happy hour ».

Le Conti Caffe Le Conti Caffe
Bref, en s’attablant au Conti Caffe, on s’assure d’un accueil chaleureux, du souci du détail et d’un service attentionné, sans parler des mets uniques de tendance italienne, en rappel de ceux qui ont créé l’ancêtre de ce restaurant, les frères Angelo et Luigi Sgobba.


Ouvert 7 jours sur 7, le midi et le soir. On réserve ou on commande en ligne.

Conti Caffe
conticaffe.com
32, rue Saint-Louis
Québec (QC) G1R 3Y9
(418) 692-4191

Les connaisseurs savent que Cantharellus cibarius, en français girolle ou Chanterelle commune, est une espèce de champignons basidiomycètes de la famille des Cantharellaceae. Ce champignon, très commun dans tout l'hémisphère nord, est un excellent comestible de son espèce, parmi les plus connus et les plus recherchés.

Par analogie, on pourrait affirmer qu’il en est de même pour le restaurant français « apportez votre vin » La Girolle du quartier Saint-Sacrement, à Québec, bien connu et recherché depuis 23 ans. Propriété du chef David Grenier (photo) depuis 2018, l’endroit a conservé l’esprit et les valeurs de ses créateurs tout en misant sur une évolution naturelle de son menu au fil des années et des saisons.

La Girolle

Mentionnons quelques exemples des fameux plats qu’on peut y déguster. En entrée : Assiette charcutière Deluxe, Feuilleté d'escargots sauce fromagère, Les saveur de L'ile d'Orléans, Carpaccio de bison, émulsion a la truffe. On apprécie particulièrement comme plat principal : Risotto de pétoncles et crevettes, Longe d'agneau grillée, sauce à l'espagnole, Magret de canard, porto et amélanchier, Ris de veau braisés à la forestière, Terre et mer / Boudin noir aux épices, Cerf en croûte de champignon, sauce périgourdine, Pavé de saumon, salsa à la mangue, Filet mignon de boeuf à la façon du chef, Mignon de porc, fondant de cheddar et balasamique.

La Girolle La Girolle

Tout ça parce que David Grenier, avant de l’acquérir, y a été actif de plongeur à cuisinier, en passant par les diverses tâches de la cuisine, dès l’âge de 18 ans. Même s’il n’a pas fréquenté les grandes écoles ni obtenu de prestigieux diplômes en restauration, il a le mérite d’avoir été engagé dans des établissements renommés lors de voyages en Australie et ailleurs sur la planète pendant quelques années, où il a pu raffiner et développer ses talents culinaires.

Avec les propriétaires précédents de La Girolle, il a cultivé l’art de la table sur la base de mets et de plats qui font encore la renommée de l’endroit et attirent toujours une clientèle fidèle, en plus d’en avoir développé une toute nouvelle. Depuis que David en a pris la direction, pas de changements majeurs à l’endroit : on a fait disparaître le tapis du sol et procédé à quelques rénovations mineures. Sa motivation à poursuivre réside dans sa volonté de maintenir une constance dans la qualité de la table, toujours en fonction du marché, donc des produits disponibles et abordables selon les saisons et les fluctuations des arrivages.

La Girolle 

En plus du menu régulier présenté sur de grandes ardoises sur roulettes et qui évolue au gré des saisons, on peut commander en permanence des plats surgelés pour emporter, offrant des repas et des mets totalement différents que ceux de la carte régulière et complémentaires à l’offre en salle à manger. Un produit qui, même après la pandémie de 2000-2001, continue à obtenir un bon succès. On offre aussi quelques plats à emporter et à réchauffer (soupes, salades, charcuteries, ris de veau, boudin noir, mignon de porc, par exemple).

La Girolle

Disons-le : l’endroit demeure encore l’un des rares restaurants « apportez votre vin » (ou votre bière) qui subsiste dans cette catégorie d’établissements à Québec. Et cela n’est pas près de changer, assure David Grenier. Parce que la formule est grandement appréciée six soirs et trois midis chaque semaine, des mois d’août à juin. La localisation en dehors des quartiers touristiques permet de s’offrir des vacances pour toute l’équipe de quelque 25 employés.es pendant le mois de juillet.

La Girolle

La Girolle peut accueillir jusqu’à 140 convives en soirée, du mardi au dimanche, pour occuper les 106 places assises réparties dans deux sections distinctes. Il est toujours préférable de réserver, surtout du vendredi au dimanche Les travailleurs et résidents du quartier viennent y prendre le lunch du mercredi au vendredi.

Pour les amateurs d’histoire, l’établissement Les Prés s’était établi à cet endroit dès 1990. Le restaurant La Girolle opère à cette adresse depuis 2000.

La Girolle

Restaurant La Girolle
lagirolle.ca
1384, Chemin Sainte-Foy
Québec, QC, G1S 2N6
(418) 527-4141

Aucun établissement, quel qu’il soit, ne peut vivre 85 ans sans permettre à sa clientèle d’en sentir les effluves historiques et traditionnelles. Binerie Mont-Royal
Surtout quand on s’appelle La Binerie Mont-Royal.


Même si cet incontournable et symbolique lieu de la cuisine traditionnelle québécoise a déménagé ses pénates en 2019 dans un local plus vaste et mieux en mesure de satisfaire l’accueil de la clientèle toujours grandissante, à quelques enjambées du site original, on ressent l’importance que ses propriétaires depuis 2005, Jocelyne Gingras et Philippe Brunet, accordent à cet aspect de leur commerce légendaire.
D’autant plus que lorsqu’ils en sont devenus propriétaires, tous deux approchaient l’âge de la retraite habituellement reconnue comme telle. Aujourd’hui, ils sont loin d’envisager cette éventualité, même après l’avoir maintenant largement dépassé. « On a passé tout droit », dit à la blague Jocelyne, elle qui a œuvré pendant une grande partie de sa vie comme comptable, sa profession première. Elle l’a fait pendant un certain temps dans le monde de l’hôtellerie et de la restauration, ici et ailleurs.
Tout ça parce que Philippe, lui, a la restauration et l’hôtellerie dans le sang. Il a occupé longtemps des postes importants dans le monde de la restauration en hôtellerie, à la chaîne Hilton (dont celui de Québec), puis chez Disney à Orlanda en Floride, avant de revenir au Québec et s’engager dans l’acquisition de la Binerie.
Fondée en 1938, par Léonide Lussier, et établie sur la célèbre avenue du même nom durant 81 ans, La Binerie Mont-Royal met en valeur la cuisine traditionnelle québécoise dans sa plus pure expression. Rôti de porc, ragoût, bacon, cretons, poutine, pâté chinois... et pas moins de 32 tonnes de fèves au lard y sont préparées par année.

Binerie Mont-Royal
Qu’est-ce qui a changé depuis le déménagement ? Mis à part le décor, quoique on en a récupéré un bon lot, on peut servir maintenant 95 personnes à la fois, au lieu des 23 auparavant. Côté menu, on avait déjà commencé à ajouter des items au fil des ans depuis 2005. On a conservé toutefois la recette gagnante qui faisait le succès de l’endroit. « Les clients ont suivi en grande majorité et c’est sûr que les fèves au lard continuent à être en vedette », assure Jocelyne qui passe encore de nombreuses heures aux fourneaux pour la préparation des repas et à son four à pâtisserie pour y produire ses pâtés et autres délices qu’on peut acheter pour emporter.

Binerie Mont-Royal
Fait à signaler, il n’y a aucune friture dans les cuisines. Tout est cuit au four. On a d’ailleurs reconstruit au sous-sol le légendaire four à fèves au lard de la rue Mont-Royal. C’est Philippe qui est en charge de préparer la recette et de les cuire chaque jour.
Si on leur demande quelle période de l’année est la plus occupée, on se surprend d’apprendre que c’est la période précédant Noël, en décembre. Parce que leurs produits pour le Réveillon québécois traditionnel sont devenus de plus en plus populaires. Soupe aux pois, ragoût de boulettes, tourtière, purée de pommes de terre, légumes saisonniers, fèves au lard, etc. Ils sont préparés en format individuel et on peut les commander selon la quantité désirée. Plusieurs autres produits sont offerts, comme le pâté chinois, le pain de viande, le ragoût de pattes et boulettes, rôti de porc, jambon à l’érable, bœuf aux légumes, etc. Plusieurs variétés de tartes (pommes, raisins, sucre) et de pâtés (saumon, poulet, viande, tourtière) sont aussi disponibles pour compléter ces repas.
Et comme il faut être de son temps, ils ont ajouté quatre types de poutine au menu, avec des frites cuites au four.
Finalement, ne cherchez pas devant l’immeuble l’immense enseigne verticale qui trônait en facade sur la rue Mont-Royal. Elle ne pouvait être installée rue Saint-Denis. On l’a donc accrochée dans la cage d’escalier vers la mezzanine où elle fait sensation. Comme tout le reste d’ailleurs. Les comptoirs avec banquettes jonchées de petites lampes style Tiffany sont charmants et incitent aux échanges, ce qui est une préoccupation de toujours de Jocelyne et Philippe.

Binerie Mont-Royal
Il y a fort à parier qu’on en parlera encore dans 80 ans.
La cuisine ferme à 14h en début de semaine, mais se poursuit jusqu’à 21h le week end.

La Binerie Mont-Royal
labineriemontroyal.com/
4167, rue Saint-Denis,
Montréal, Québec H2W 2M7
(514) 285-9078

Un beau samedi soir de juin. Jour de la Fête nationale du Québec. Le soleil brille encore et descend lentement vers l’horizon. La journée fut parfaite pour nous faire apprécier ce début d’été. La rue Prince-Arthur est plus belle et accueillante que jamais avec sa végétation mature en milieu de rue piétonne qui crée une intimité particulière sur les terrasses.

Deux Gamins
Le Café Bistro Les Deux Gamins trône bien confortablement depuis fort longtemps sur cette rue mythique de Montréal, à quelques enjambées du non moins historique Carré Saint-Louis. Sa réputation dépasse largement les frontières. L’animation nocturne des établissements environnants au cours des années 70 et 80, entre autres, y a attiré une faune bigarrée avide de nouveauté.
On y propose une cuisine française classique délicieuse, avec une touche de modernité, dans un décor qui rappelle les authentiques bistros parisiens. La salle à manger intérieure sur deux paliers avec ses 90 places crée des espaces qui permettent l’intimité d’un couple autant que les festivités de groupes. Mais l’été, c’est au centre de la rue face au resto que la terrasse d’une quarantaine de places accueille les clients :
Déjà en 2009, un critique du journal La Presse écrivait : « Et d'un coup, la magie opère. Ah! quand la cuisine française est surprenante, qu'elle cause une émotion, un petit éclair, c'est comme un lever de rideau. Les plats sont tous bien ficelés, odorants, beaux à voir et à sentir. Quand ils arrivent, les uns après les autres, ils laissent dans leur sillage une vapeur aromatique d'herbes, de sauce au vin concentré ou de champignons, qui font sourire. Avant même d'avaler, nous sommes déjà ravis, c'est dire. »

Deux Gamins
Par exemple, les Croquettes de fromage brie en entrée (prunes grillées, oignons verts, noix caramélisées et vinaigrette à la framboise) ont vite conquis nos papilles. Pour sa part, la côtelette d’agneau servie sur purée de pomme de terre, chimichurri et légumes grillés, est venue compléter ce repas estival d’excellente manière. Il nous fut servi à l’arrivée un des kirs les plus authentiques qui soit.
Le personnel attentionné et souriant a rendu cette expérience des plus agréables. Une conversation avec les convives voisins a même permis de partager de beaux moments sur la beauté de notre Québec en ce début de vacances post-COVID.
En 2023, après des célébrations du Nouvel An délectables, l’établissement a fait relâche et est de retour depuis le 14 février, alors qu’un menu spécial a été concocté pour célébrer à la fois cette réouverture et la célébration de l’Amour. La nouvelle copropriétaire depuis février 2022, Anne Poirier-Parent, avec le chef Benoît Layrisse, aux fourneaux depuis huit ans, explique qu’après avoir été gérante de l’endroit pendant cinq ans, elle a été motivée de s’engager lorsque l’autre propriétaire précédent a décidé de quitter. Pour elle, les deux Gamins c’est un endroit unique en son genre à Montréal, où règne un fort esprit de famille.

Deux Gamins
Au cours du printemps, la direction offrira encore et toujours un menu table d’hôtes de trois choix qui varie chaque semaine, mais qui mise sur les influences du chef : le beurre, la générosité et la cuisine fraîcheur avec le plus possible des produits locaux. Une touche de modernité au menu de cuisine française classique rendra l’expérience encore plus savoureuse. Et le bar offre toujours des cocktails originaux et une carte des vins abordables, prisés de la clientèle qui elle, demeure fidèle et apprécie l’ambiance européenne qui se poursuit, l’accueil chaleureux, le rendez-vous des amis, et plus encore.
Enfin, les Deux Gamins, qui sont-ils vraiment ? He bien c’est le surnom que les fondateurs avaient donné à leurs deux chiens.

Café Bistro Les Deux Gamins
lesdeuxgaminsmontreal.com
170, rue Prince-Arthur E.
Montréal, Qc, H2X 1B7
514.288.3389

trattoria gusto

Joliette compte plusieurs tables homosympas. Au cœur du boulevard Manseau, les amateurs de café voudront faire un tour à la Brûlerie du Roy qui offre non seulement du café et des gâteaux et pâtisseries, mais aussi des repas légers. Avec ses cafés du monde entier, des catés équitables, tous torréfiés sur place, sa bouffe santé, cette brûlerie est une coche au-dessus de ce qu’offrent habituellement ces commerces. Vous y trouverez plusieurs choix de déjeuner et de repas légers. La pomme au four vaut le détour. Une autre succursale de la Brûlerie a pignon sur rue à L’Assomption au cœur du quartier des Arts.

À deux pas, la brasserie artisanale Albion dans une solide maison de campagne sert des bières brassées sur place d’inspiration britanniques, le tout dans une ambiance chaleureuse et décontractée. Des repas légers sont maintenant offerts à un excellent rapport qualité/prix.

Un peu plus loin, Le Bercail est un restaurant gastronomique installé dans un ancien bâtiment monumental avec d’imposantes colonnes blanches. Les classiques de la cuisine française sont ici revisités à travers le menu qui se veut évolutif au fil des saisons. C’est donc avec des produits du terroir, des produits frais et de grande qualité que les plats sont préparés. Ces trois restos du boulevard Manseau disposent durant la belle saison de terrasses fleuries fort agréables où on peut s’affaler pour voir le tout-Joliette passer.

À un coin de rue, sur Notre-Dame, Le Lapin qui tousse est un restaurant urbain offrant un compromis entre le bistro et la cuisine française gastronomique. Les abats, le foie de veau, les poissons et les fruits de mer sont toujours parfaitement apprêtés et font d’ailleurs la renommée de l’établissement. L’atmosphère est chaleureuse pour un repas en tête à tête.

À la Trattoria Gusto sur Saint-Paul, vous aurez le bonheur de déguster de vrais plats traditionnels italiens des plus populaires, du jarret d’agneau braisé au four au poulet farci sans oublier toutes les pâtes classiques.

Pour les amateurs d’agrotourisme, Joliette se trouve au beau milieu d’un riche terroir agricole. Autrefois la capitale québécoise de la culture du tabac, depuis le déclin de cette production, les cultures se sont diversifiées. On trouve à proximité tout type de produits du terroir. À Saint-Esprit, dans Montcalm, le restaurant La Boustifaille s’inspire et privilégie les produits du terroir lanaudois en misant sur la fraîcheur des produits saisonniers afin de vous en faire goûter toutes les saveurs. Les amateurs de viande lorgneront du côté de la Boucherie Morin à Saint-Liguori qui offre des viandes de bœuf élevé sans hormones ni antibiotiques. À Ste-Mélanie, Miel de Chez-nous vous propose des miels d'une qualité supérieure et ses produits transformés comme le caramel à la fleur de sel et le miel aux framboises raviront vos papilles : difficile pour les becs sucrés d’y résister.