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Réuni jusqu'au 25 septembre à Riyad, en Arabie saoudite, pour sa 45e session, le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO a ajouté mardi matin l'île d'Anticosti à sa prestigieuse liste. On la connaît pour sa splendeur et son immensité. L’île d’Anticosti est 17 fois plus grande que l'île de Montréal. Mais ce qui lui vaut d’être ajoutée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, c'est sa géologie unique.

C’est dans ses falaises et ses cailloux que se cachent les secrets de la première des cinq grandes extinctions de masse de l'histoire, il y a 444 millions d’années. On y retrouve l’une des plus importantes successions stratigraphiques en épaisseur de la fin de la période de l'Ordovicien, au début du Silurien. C’est le meilleur endroit du monde pour étudier cet événement, selon la géologue Joëlle Dufour, qui est responsable du volet scientifique au Centre d'interprétation de l'histoire de la culture et de la paléontologie d'Anticosti.

''C’est fascinant d’être ici. C’est un énorme laboratoire à ciel ouvert.''

La géologue Joëlle Dufour est responsable du volet scientifique au Centre d'interprétation de l'histoire de la culture et de la paléontologie d'Anticosti. Ce qui est considéré comme le bien du Patrimoine, ce sont les falaises qui font le tour de l’île, le lit des deux grandes rivières, Jupiter et Vauréal, leurs falaises respectives, ainsi que la plateforme littorale qui entoure l’île. Le bien inclut aussi une partie de la réserve de biodiversité qui fait le pourtour de l’île. Le village de Port-Menier, lui, est exclus.

Port-Menier

La diversité des fossiles et leur état de préservation permettent un travail scientifique de classe mondiale. Qui plus est, l'abondance des fossiles est un avantage de taille pour les chercheurs. Pour les scientifiques, c’est donc un laboratoire à ciel ouvert.

Et pour les quelque 200 résidents de l’île, cette reconnaissance internationale s'accompagne d’une énorme fierté. Ce sont en quelque sorte les gardiens de ce joyau de l’humanité.

La mairesse Hélène Boulanger veut profiter de l’occasion pour donner un essor à son coin de pays. Avec cette nouvelle vitrine internationale, elle s’attend à ce que débarquent plus de scientifiques internationaux et plus de touristes.

Mais les services en général sont limités à Anticosti. Il n’y a pas de médecin – seulement deux infirmières –, pas de réseau cellulaire en dehors du village et pas d’eau potable depuis plus de 20 ans.

Anticosti
Et l’accès à l’île, en avion ou en bateau, vient aussi avec son lot de défis. Pour s'y rendre, il faut s’armer de patience, car les transports font régulièrement les frais de Dame Nature. Même si personne ne s’attend au développement d’un tourisme de masse, il y a un minimum de services à fournir.

La tâche est colossale et la mairesse le sait. Elle compte bien rappeler à l’ordre les gouvernements provincial et fédéral, qui ont promis de l’aide qui se fait toujours attendre.

''Comme il n’y a pas de chien à l’île et comme on a beaucoup de chevreuils, j’aime dire que je ferai le chevreuil de garde.''

Les résidents aussi sont bien conscients des défis. Anne-Marie Dresdell a 79 ans et est née sur l’île. Celle qui pourrait avoir l’âge de la retraite est plutôt une femme d’affaires très occupée. Elle est propriétaire d’un gîte touristique, d’une boutique d’artisanat, d’une friperie et elle vient tout juste d’ouvrir un petit restaurant.

Mme Dresdell est ravie de cette reconnaissance internationale, mais ce qu’elle souhaite avant tout, c’est que son île adorée se développe un peu.

À commencer par l’hébergement pour accueillir les touristes. Celle qui tient un gîte sait combien il manque toujours d’espace. Sur l'île, il y a une trentaine de chambres pour les visiteurs et il n'y a pas suffisamment de logements pour les personnes qui veulent venir s’y installer de façon permanente.

Anne-Marie Dresdell espère aussi qu’on s'attaque rapidement au manque d’eau potable. Comme tout le monde sur l'île, elle doit s’acheter de l’eau en bouteille pour s’approvisionner.


Sources: Radio-Canada

Photos: SÉPAQ 

C'est avec beaucoup de tristesse que j'apprend aujourd'hui le décès d'Alain Bouchard, psychologue et ancien éditeur pendant 30 ans du magazine RG qui a été un des pionniers de la communauté GLBT au Québec et le fondateur en 1979 du Guide gai du Québec, devenu depuis que j'en ai pris la relève en 2009 les Guides GQ, ce qui en fait la plus ancienne publication LGBT toujours publiée au Québec et au Canada. 
Je lui avais parlé au début de l'été de mes projets pour perpétuer la mémoire de RG et de nos magazines et de mon intention d'inclure dans le Guide son profil comme fondateur et pionnier de la presse GLBT au Québec. Je le savais très malade et j'espérais tout de même avoir la chance de le rencontrer cet automne pour rédiger cet hommage. Éditeur du mensuel RG de 1981 à décembre 2008, Alain Bouchard a pratiqué la psychologie (membre de l’Ordre des psychologues du Québec) pendant plus de 35 ans, auprès d’une clientèle principalement gaie. Il a commencé cette carrière en milieu scolaire et communautaire (1971). 

Conférencier, éditeur (éditions Homeureux et HMX) et auteur, Alain Bouchard a publié deux essais critiques fondateurs des études gaies et lesbiennes au Québec : Nouvelle approche de l’homosexualité / Style de vie (1977) et Le Complexe des dupes (1980). Dans ce dernier ouvrage, l’auteur expose et dénonce « quelques duperies populaires en matière de sexualité, en particulier d’homosexualité». En plus de lancer en 1979 le Guide gai du Québec, comme journaliste, il a aussi collaboré au bimensuel Gay Montreal (1975-1980), au magazine culturel Virus Montréal et à la Revue québécoise de sexologie. 

Vers l'âge de 15 ans, il écrivait régulièrement pour des hebdos comme La Voix du Lac, Le Lac Saint-Jean, Le Clairon, etc., ainsi que pour des publications francophones en Ontario et dans le Massachusetts (Le Travailleur). Alain Bouchard était diplômé de l’Université de Tours et de Montpellier (France), de l’Université McGill, de l’Institut Kephart (Colorado) et de l’Université de Montréal où il a commencé une propédeutique au doctorat. En 1974, il a été nommé au Professional Advisory Board de l’International Federation of Learning Disabilities. Intervenant psychosocial sur la question de l’homosexualité, il a organisé à Montréal le 1er Symposium québécois sur l’homosexualité, en avril 1980. 

Alain Bouchard a été membre à la fois de la National Association of School Psychologists, agissant pour l’organisme comme délégué du Québec à Washington, de l’American Association of Sex Educators, Counselors and Therapists (Washington, États-Unis), et de l’Association canadienne des spécialistes en modification du comportement. 

L’apport d’Alain Bouchard à la cause LGBT est considérable. Dès les années 1970, il a « dépoussiéré » plusieurs concepts en vigueur en proposant « une optique positive et critique qui tend à exclure les préjugés, scientifiques et populaires, qui entourent l’homosexualité » et en dotant cette nouvelle perspective d’outils théoriques accessibles. 

Mais c’est surtout comme éditeur et rédacteur du magazine RG (aux débuts Rencontres gaies), que son action est la plus manifeste, à travers trente ans d’action éditoriale militante. Si cette contribution a peu fait l'objet de la reconnaissance qu'elle méritait au sein de notre communauté, il n'en reste pas moins qu'Alain Bouchard fait partie de cette courte liste des pionniers et bâtisseurs de notre communauté. 

À une époque où il n'existait ni Village, ni médias gais, ses initiatives ont permis à la communauté de se bâtir, de sortir de l'ombre et d'articuler un discours et une action politique revendicatrices qui nous a permis d'accéder à la quasi-égalité entre droits. J'offre au nom de mon équipe mes plus sincères condoléances à son conjoint et à ses proches et je m'engage à perpétuer son œuvre dont j'ai pris la relève et la mémoire de celle-ci. Repose en paix, cher Alain 

 André Gagnon 

Éditeur Guides GQ

« Je trouve que comprendre l’importance de cette forme d’art, surtout présentement, c’est nécessaire. Chaque fois qu’un drag monte sur scène, c’est un geste politique, un manifeste pour la liberté. On a besoin, je crois, d’oublier tous les codes et de les reconstruire. » Voilà comment la réalisatrice Sophie Dupuis explique sa perception et sa vision du phénomène « drag queen », qui l’ont inspirée pour livrer le film SOLO, à l’affiche dès le 15 septembre sur les écrans, à Montréal et partout ailleurs.


Fait à signaler, le film, au-delà de la communauté, aborde la question des relations amoureuses toxiques. « Je suis beaucoup dans le réalisme et je voulais parler bien d’une relation toxique, qu’elle ne soit pas un prétexte. Je voulais que ce soit absolument central », explique la réalisatrice en entrevue à Radio-Canada. Elle a travaillé avec une psychologue pour la conseiller sur son questionnement à propos de ce qui faisait qu’une personne réalise qu’elle est dans une relation toxique.

Solo Affiche
Déjà encensé par diverses critiques qui l’ont vu à Toronto et à Montréal, SOLO est loin du documentaire auquel on nous a habitués pour « montrer » les dessous de cette communauté. Ces dernières années, plusieurs chaînes de télé spécialisées ont multiplié les émissions portant sur les drags queens, que ce soit des concours, des « making of », des transformations surprises, ou encore les coulisses d’une agence de représentation de Montréal. C’est d’ailleurs grâce à RuPaul’s Drag Race qu’elle a découvert le monde de la drag. « Je me suis mise à consommer du contenu drag presque de façon boulimique. J’aimais beaucoup les discussions qu’on pouvait y entendre, où les drags évoquaient leur vécu, pourquoi ils faisaient de la drag, etc. ».

 
Avec ce film, Sopĥie Dupuis va au-delà de tout ça et s’introduit dans le vécu profond des gens qui pratiquent cet art.

Solo Affiche
« C’était très important pour moi qu’en majorité, devant et derrière la caméra, ce soient des gens queers », explique-t-elle en entrevue. « On a ouvert le casting aux acteurs et actrices qui venaient de la communauté, avec la possibilité de modifier le genre des personnages au besoin. Je voulais m’entourer de gens qui connaissaient la culture ou qui venaient de là ». En répétition, on requestionne tout, on réécrit même, et c’était l’occasion pour certains acteurs de la communauté de dire « avec cet élément, on est dans l’hétéronormativité », par exemple. « Comme tous les acteurs queers n’ont pas le même vécu ou la même vision, ça donnait des débats très intéressants sur comment représenter nos personnages », ajoute Sophie Dupuis.

Solo Affiche
SOLO met en vedette deux acteurs principaux, le Québécois Théodore Pellerin et le Français Félix Maritaud. Pellerin est l’acteur chouchou de la réalisatrice, puisqu’il a déjà joué dans deux de ses films précédents. Il cumule de nombreux rôles au théâtre et au cinéma, au Québec et à l’international. Le comédien et drag queen bien connu des habitués du cabaret Mado, Marc-André Leclair (Tracy Trash), y joue également un rôle important. Les spectateurs qui fréquentent le milieu drag et le Village y reconnaîtront un certain nombre de visages connus.


SOLO, de Sophie Dupuis, en salle dès le 15 septembre.
Solo-lefilm.com

Solo Affiche

BANDE-ANNONCE
https://youtu.be/-Ky_EMSKdAU?feature=shared

SYNOPSIS
SOLO raconte l’histoire de Simon, étoile montante de la scène drag queen de Montréal. C’est le coup de foudre lorsqu’il rencontre Olivier, la nouvelle recrue du bar-spectacle où il se produit. Alors que Simon croit vivre une électrisante histoire d’amour, il s’installe entre eux une dynamique toxique et destructrice. En parallèle, Claire, la mère de Simon, célèbre chanteuse d’opéra, revient travailler au pays après 15 ans d’absence. Fasciné par cette femme qu'il ne connaît presque plus mais qu’il idéalise, Simon s’obstine à essayer de créer un lien avec elle. Fragilisé par l’échec de ces deux amours impossibles, Simon n’aura d’autre choix que de se rendre compte qu'il mérite mieux.

Du  7 septembre au 22 octobre 2023, l’Écomusée du fier monde présente l'exposition Créer le pouvoir populaire qui  retrace l’histoire des 50 ans du coup d’État chilien du 11 septembre 1973 et de son impact au Québec. Cette exposition collaborative repose sur l’élaboration de nouveaux groupes artistiques, basés au Québec et au Chili, de façon à mettre en pratique les principes de création du pouvoir populaire.

Un héritage chilien au Québec

Écomusée

Au début des années 1970, le pari institutionnel de la voie chilienne vers le socialisme suscite l’enthousiasme de très importants courants d’opinion dans le monde. Le Québec ne fait pas exception à cet engouement. Le rêve d’une société juste, égalitaire et inclusive que porte le gouvernement de Salvador Allende, inspire les leaders et les membres du mouvement syndical québécois, de groupes populaires et d’autres cercles intellectuels, religieux, politiques et artistiques du Québec. À la suite du violent coup d’État du 11 septembre 1973 soutenu par le gouvernement américain, les membres de la diaspora chilienne établie au Québec, puis ceux et celles des nouvelles générations nées au pays, ont contribué à partager et à maintenir vivant dans le monde l’héritage d’Allende et de l’expérience de l’Unité populaire. L’exposition vous invite à retracer ce rêve, à le découvrir et à en comprendre l’implication dans les nouvelles solidarités.

La Fondation Salvador Allende

Écomusée


La Fondation Salvador Allende de Montréal (FSAM) a mandaté Geneviève Dorais, historienne, professeure et autrice qui a obtenu le prix CALACS du meilleur livre 2022, décerné par l’Association canadienne d’études latino-américaines et des Caraïbes, et Carolina Echeverría, directrice artistique et artiste en arts visuels d’origine chilienne dont l’immigration est au cœur de la pratique artistique depuis 30 ans, pour la création d’un événement commémoratif pour le 50e anniversaire du coup d’État au Chili. Madame Louise Harel en est la présidente d’honneur. En plus de vouloir exposer le rêve d’Allende, l’exposition muséale de la FSAM entend rappeler au public québécois l’engouement solidaire du Québec pour le Chili d’Allende. Elle souligne également le riche héritage que la communauté chilienne du Québec, composée initialement d’exilées politiques ayant fui la dictature (1973-1990), a légué à sa société d’accueil. La FSAM vise à faire connaître le sens de l’œuvre démocratique de l’ex-président du Chili de 1970 à 1973, Salvador Allende-Gossens. Depuis sa création, la Fondation a réalisé plusieurs projets en collaboration avec les organismes qui regroupent les Québécois et les Québécoises d’origine chilienne qui vivent à Montréal et dans sa région métropolitaine.

Écomusée
Musée d’histoire et musée citoyen

Musée d’histoire et musée citoyen, l’Écomusée du fier monde vous invite à explorer des volets méconnus de la culture montréalaise. Découvrez la vie quotidienne en milieu ouvrier et suivez le parcours inspirant de groupes citoyens. Visitez les expositions de l’Écomusée et l’ancien bain public Généreux, un magnifique exemple de l’architecture des années 1920.

Écomusée du Fier Monde

2050, Atateken

Montréal, Qc

https://ecomusee.qc.ca/2023/08/03/creer-pouvoir-populaire/

l'homophobie est arrivée au Québec et dans la majeure partie de l’Amérique du Nord dès le moment où les premiers colonisateurs européens ont mis les pieds sur le continent à partir du 15e siècle. Convaincus par le christianisme que la sexualité ne devait être qu’un rapport reproductif entre un homme et une femme, et réprimant eux-mêmes les pratiques homosexuelles parmi les leurs, ils ont naturellement cherché à réprimer les moeurs sexuelles des Premières Nations, beaucoup plus ouvertes.

Pour la majorité des peuples d’Amérique du Nord, la sexualité était considérée comme ayant été donnée par les dieux pour en user en toute liberté. Ainsi, il n’y avait pas de tabou à parler de sexualité devant les enfants et on les laissait faire leurs expériences sexuelles sans intervenir, pourvu que chaque partenaire soit consentant. La sexualité n’était d’ailleurs pas confinée au lien du mariage chez l’adulte. Ainsi, un homme pouvait avoir plusieurs femmes ou se marier avec des hommes ayant pris le rôle des femmes, ce que les explorateurs français ont appelé «les berdaches».

Berdache tisserand
Phénomène particulier, le berdache est un homme qui déci-dait de son plein gré d’adopter le rôle de femme. Le phénomène inverse existait aussi, mais n’est pas englobé sous le terme de berdache et est malheureusement moins bien documenté. Cependant, qu’ils soient hommes ou femmes, ils étaient valorisés parce que l’on considérait qu’ils possédaient à la fois les esprits féminin et masculin, ce qui les rendait plus puissants spirituellement. On parle aujourd’hui chez nos Premières Nations des êtres bispirituels en se référant à cette tradition. Aussi, on encourageait souvent le berdache à ne pas se marier et à se consacrer au chamanisme. On le célébrait dans une cérémonie annuelle où tous ses partenaires sexuels dansaient pour lui.
L’adoption du rôle de l’autre sexe s’accompagnait, chez la majorité des peuples, de l’adoption de l’habillement à l’âge de la puberté. Il n’y avait donc pas de stigmatisation à l’encontre du travestisme, vu comme un choix personnel tout à fait acceptable. Le seul critère restrictif dans ces sociétés était qu’on devait choisir l’un ou l’autre des rôles masculin ou féminin et s’y conformer. Le sexe que l’on avait à la naissance ne déterminait donc pas nécessairement notre rôle futur.

Dans le cadre de l’événement national Mangeons local, organisé par l’Union des producteurs agricoles (UPA), la Ferme Manicouagan, de Pointe-Lebel, ouvrira ses portes au grand public le 10 septembre. Ce sera la seule ferme de la Côte-Nord à y participer.

Ferme Manicouagan
Ce rendez-vous  incontournable, qui en est à sa 19e édition, propose une foule d’activités qui se dérouleront entre 10 h et 16 h : visites animées, dégustations, découverte d’animaux, ateliers éducatifs, autocueillette et plus encore. C'est une excellente occasion de découvrir ce délicieux petit fruit qu'est la camerise, une spécialité de la Ferme Manicouagan. Si vous avez l'occasion, goûter à la mousse de camerise que propose la ferme, un pur délice!

Ferme Manicouagan
Sur les 160 hectares en culture de la ferme depuis 2012,  on retrouve des productions fruitière (camerises, fraises et framboises), fourragère, céréalière et maraîchère. On y récolte annuellement 10 000 kg de camerises et 800 balles rondes de foin de 5 pieds de diamètre. On y offre aussi de l’autocueillette de fraises et framboises.

Ferme ManicouaganCes portes ouvertes seront l'occasion de découvrir le Nouveau Centre d'interprétation de la camerise de la ferme.

« Les gens pourront en apprendre plus sur ses origines, ses saveurs et ses valeurs nutritives », explique Julie Bérubé, copropriétaire de la ferme, en insistant sur l’importance de ses propriétés antioxydantes qui surpasse aisément celles des autres fruits.

Les visiteurs pourront élargir leurs connaissances par l’entremise de panneaux d’interprétation. Des écrans roulants sont également dans la mire, mais leur ajout dépendra du potentiel de fourniture d’électricité provenant de panneaux solaires.

Les visiteurs auront aussi la possibilité de découvrir le petit fruit grâce à leurs papilles gustatives puisqu’une offre de dégustations leur sera proposée sous la forme de mousses, de tartes ou de jus, entre autres choses. « Ils vont pouvoir manger assis ou demeurer debout. Il y aura une sorte de comptoir-lunch », poursuit Mme Bérubé.

Plus encore

Ferme Manicouagan
Au-delà de la camerise, le concept permettra à la Ferme Manicouagan de faire goûter d’autres concoctions provenant de la transformation des fruits et légumes issus de ses champs. La copropriétaire pense notamment au confit d’oignon et à la relish de maïs.

Fondée par Laurent et Donald Bérubé, la Ferme Manicouagan a, au fil des ans, vu la deuxième génération s’impliquer dans l’entreprise avec Julie et son frère Luc, les deux enfants de Donald. Depuis peu, un partenaire d’affaires, Claude Théberge, est associé à la famille Bérubé.

À mi-chemin entre Baie-Comeau et Sept-Iles, au coeur du petit village de Rivière-Pentecôte, aujourd'hui fusionné à la ville de Port-Cartier, l'Auberge du Nord-Côtier est l'endroit idéal pour découvrir l'univers des petits villages de la Côte-Nord d'avant le grand essor industriel d'après-guerre lié à l'extraction minière. Car le village fut  à la fin du XIXe siècle un des principaux centres de l'industrie forestière sur la Côte-Nord. Et c'est dans un ancien bâtiment de la compagnie papetière où logeaient les cadres que Patrick Weinspach et Eliane Didier, un couple d'origine alsacienne, ont décidé d'ouvrir leur auberge, un projet de préretraite après être tombé en amour avec la région.

Nord-Côtier 3A

L'ancien bâtiment de la Cie forestière était particulièrement bien situé sur un promontoire avec vue sur la Rivière Pentecôte et la mer, juste en-haut du quai qui bourdonnait autrefois d'activités. D'autant plus que c'est là que se termine la très belle plage de 13 km de Pointe-aux-Aux-Anglais. L'auberge est aujourd'hui à proximité des bâtiments centenaires du village qu'on peut visiter,

Patrick et Eliane ont revampé l'ancien bâtiment de compagnie avec goût et ils offrent aujourd'hui aux visiteurs de forts jolies chambres qui n'ont rien à envier au confort des grands hôtels. Avec en prime une vue plongeante sur la mer pour la plus grand plaisir des yeux. Ils offrent aussi des appartements autonomes pour les groupes et familles. 

Au rez-de-chaussée, le salon, la salle à manger et la cuisine sont accessibles aux visiteurs. Alors que pendant plusieurs années, l'Auberge a opéré une table gastronomique, aujourd'hui l'auberge n'offre que le petit déjeuner continental et c'est une cuisine complète qui est offerte à la clientèle où on peut se faire à manger pour les autres repas. 

L'auberge accueille périodiquement des événements culturels en collaboration avec les organismes culturels de la région et ses murs sont offerts pour exposition aux artistes en arts visuels. L'été, le vaste perron et une petite terrasse permettent aux visiteurs de profiter du beau temps tout en déjeunant.

Auberge du Nord-Côtier

4373, des Pionniers

Rivière-Pentecôte

aubergenordcotier.com

 https://youtu.be/vLqKFIszIP4?feature=sharedwym-1694356254314

La Fondation Massimadi était heureuse de dévoiler la 15e édition du Festival Massimadi, qui se tiendra du 11 au 30 septembre 2023. Cette année, pour cet anniversaire, le festival propose une programmation inédite fusionnant les deux festivals annuels de la Fondation en un seul grand festival. Plus que jamais, le Festival se veut une célébration des arts, du cinéma et des cultures afro-queer, offrant une fusion dynamique d'expressions artistiques diversifiées, de projections cinématographiques captivantes, de discussions stimulantes.

Le thème de cette édition, intitulé Célébration (15 ans, ça se fête !), reflète l'engagement inébranlable de la fondation envers la création d'un espace inclusif pour les personnes afro-queers et alliées. À travers ce thème, le festival commémore fièrement 15 ans d'audace, de dialogue et de mise en avant des récits authentiques au sein de nos communautés vibrantes.

Découvrez une exposition itinérante en plein air de photographies mettant en lumière les incroyables talents locaux, Noire Mouliom et Schaël Marcéus. Les cinéphiles seront enchantés par une sélection méticuleuse de courts, moyens et longs-métrages afro-queers à savourer en plein air ou en ligne sur massimadi.ca. Les plus jeunes ne sont pas oubliés, avec le Pique-Nique Salade de Fruits offrant une journée spéciale animée par la Drag Queen Barbada dans L'heure du Conte avec Barbada. Un rendez-vous incontournable pour petits et grands !

Rejoignez-nous pour la Parade Commémoration Village, une célébration vivante qui marque la conclusion du Festival Massimadi. En collaboration avec le groupe de percussions Zuruba, cette parade commémorative promet d'éveiller vos sens et de vous immerger dans une expérience rythmique et festive. Venez rendre hommage à plus de 15 années de créativité, de diversité et d'inclusion en participant à une joyeuse procession entre les rues Plessis et Atateken, avec des surprises à la Place du Village. C'est une opportunité unique de partager l'amour et la fierté de la communauté Afro-queer/LGBTQ+ tout en créant des souvenirs inoubliables ensemble.

DES ÉCHANGES ENRICHISSANTS

Laissez-vous inspirer par des moments uniques d'interaction avec des artistes, des discussions collectives animées et des tables rondes passionnantes, toutes centrées sur des thèmes essentiels aux communautés noires et bipoc LGBTQQAAI+. Parmi nos panélistes, nous aurons la chance de compter sur la présence d'Aïcha Bastien N'Diaye, qui partagera son expertise dans le domaine du cinéma, ainsi que de Syrus Marcus Ware, un fervent défenseur des droits des personnes trans.

Découvrez également notre nouvelle initiative, le Cocktail de Réseautage, conçu pour réunir scénaristes, décideur·euse·s, bailleurs de fonds et professionnel·le·s du cinéma. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de notre programme Momentum, un accompagnement dédié aux scénaristes LGBTQQAAI+ noir·e·s émergent·e·s.

« Le Festival Massimadi, fort de plus de 15 ans d'excellence artistique, de diversité culturelle et de militantisme, célèbre son riche héritage et son engagement continu envers l'art, la fierté et la diversité. Depuis notre première édition il y a plus de 15 ans, nous avons été le témoin et l'acteur de l'évolution des récits Afro-queer, de l'affirmation identitaire, et de la lutte pour l'inclusion. Aujourd'hui, avec 15 ans d'ardeur, de questionnement, de passion et de résilience derrière nous, nous sommes fiers de continuer à éclairer le chemin vers un avenir plus inclusif, tout en célébrant notre histoire et notre engagement envers nos communautés Afro-queer. » – Laurent Lafontant (Président de la Fondation Massimadi)

« Alors que la communauté 2ELGBTQ+ continue de faire bouger les choses, une chose est claire : nous avons besoin les uns des autres pour continuer à apporter des changements positifs. La Fierté est un mouvement qui nous permet de nous rassembler, de célébrer nos progrès et de changer les choses. Par l’intermédiaire de La promesse TD Prêts à agir, notre plateforme d’entreprise citoyenne, nous sommes fiers de soutenir la Fondation Massimadi et le grand nombre de projets 2ELGBTQ+ qui contribuent à ouvrir les portes à un avenir plus inclusif. » – Sylvie Demers (Présidente, Direction du Québec pour le Groupe Banque TD)

« Bâtir la programmation de la 15e édition du Festival Massimadi représente une aventure audacieuse et un exploit qui vaut la peine pour bâtir une ville plus inclusive. Une programmation, sans aucun doute, riche au point de vue cinématographique avec des projets provenant du Canada, États-Unis, Australie, Allemagne, France, Brésil, Angleterre, Lagos, mais surtout, une programmation élaborée afin de rejoindre un plus large public ; enfants, adultes, personnes queers, personnes racisées et allié·e·s.

J’espère pouvoir, avec cette programmation, intervenir contre l’homophobie et la transphobie, qui demeurent, somme toute, des peurs irrationnelles et non fondées. L’art a sans équivoque un pouvoir sensible et constitue un fort vecteur de changement.

La dernière année démontre que les préjugés et la discrimination envers les membres de la communauté LGBTQQAAI+ et les personnes racisées sont encore bien présents. Nos droits ont été ébranlés un peu partout sur la planète, mais je crois qu’il faut célébrer, car la commémoration de nos identités et de la multiplicité de nos couleurs de peau est un acte de résistance. Et Massimadi fait preuve de cette résistance depuis 15 ans. » – Wanderson Santos (Chargé de projet et Responsable de la programmation pour la Fondation Massimadi)


MASSIMADI 15 - EN BREF

QUOI ?

Festival Massimadi
Le seul festival de films et d'arts Afro-queer au Canada

QUAND ?
11–30 SEP 2023

Programme en ligne à partir du 11 septembre
Soirée d'ouverture : vendredi 15 septembre, 19h @ Ausgang Plaza

OÙ ?
Parc Daisy-Peterson-Sweeney, Place du Village, Ausgang Plaza, L’inis, MAI (Montréal, arts interculturels), Cinéma Moderne et massimadi.ca (programmation en ligne)

BILLETTERIE
Tous les événements et programmes en ligne sont gratuits à 100 %
www.massimadi.ca/festival/programmation/fete-des-15-ans

Havre Saint-Pierre, située au nord du 50e parallèle comme une bonne partie de la région de la Côte-Nord, n’avait jusqu’à récemment aucune référence auprès des touristes et même des résidents de la région en matière de produits distillés.

 
Avec un point d’intérêt majeur comme l’archipel de Mingan, sa Fête de la famille annuelle et ses multiples lieux de villégiature, de chasse et de pêche qui attirent nombre d’adeptes, en plus du port qui accueille maintenant des bateaux de croisières, cela était devenu primordial que la ville puisse compter sur une distillerie offrant des produits pouvant faire sa promotion et celle des atouts particuliers de la nordicité.

Puyjalon
C’est en 2018 que Mario Noël et ses associés ont décidé de se lancer dans l’aventure de la distillerie. Ils ont voulu ainsi refléter la richesse de cet environnement nordique débordant d’arômes, de saveurs et de caractère dans leurs produits distillés avec passion et savoir-faire.
Depuis 2022, la distillerie la plus nordique au Québec a ajouté une autre corde à son arc : une microbrasserie, la première en Minganie. C’est ainsi qu’est né Puyjalon, Distillerie et microbrasserie.


La distillerie tient son nom du premier gardien de phare dans l’archipel de Mingan, le Comte Henry de Puyjalon, qui a tenu la lanterne bien allumée de 1888 à 1894. Géologue de formation et naturaliste par passion, il s’éteint en 1905 sur l’Île à la Chasse face à l’ancien village de Betchwan.

Puyjalon
La Distillerie Puyjalon produit donc des spiritueux de qualité empreints de nordicité, s’appuyant sur le terroir local et la nature. Son gin, le Betchwan, lancé en 2019, contient 13 aromates dont 8 proviennent de la région : genévrier nord-côtier, poivre des dunes, myrique baumier, thé du Labrador, livèche écossaise, chaga séché, airelle rouge et chicoutai. « Ceux-ci définissent ce gin aux mille et un parfums. En bouche, la nordicité fait son œuvre et vous amène vers une finale longue, fraîche et agréable », explique son créateur.

Puyjalon  Puyjalon
Puyjalon fait du gin, mais aussi la liqueur de gin Rubis Nordique, qui regorge de ces petits fruits des glaces, l’airelle rouge, la vodka Niapiskau produite avec une eau du nord chargée en minéraux, distillée sept fois et filtrée plusieurs fois au charbon actif. On a débuté la production de whisky, lequel sera prêt en 2025, puisque sa préparation est plus longue et plu complexe. Une version du gin Betchwan, appelée Réserve d’Henry, multiplie ses arômes durant son séjour dans un fût de bourbon américain, ce qui lui donne son côté caramélisé et vanillé incomparable d’une fraîcheur décuplée.

Puyjalon  Puyjalon
Pour supporter la production du whisky et des autres spiritueux, les associés ont décidé de se lancer dans la microbrasserie et de produire des bières, en 2022. Cette diversification des activités doit permettre d’assurer des revenus rapidement le temps que les spiritueux fassent leur place dans le marché.

Puyjalon
Les bières actuellement offertes à la microbrasserie et en ligne sont la Fugace #2, rousse éphémère qui invite dans un voyage gustatif rempli d'arômes de biscuits frais, de malts torréfiés et de délicieux cacao ; la Chasse, bière brune aux délicieuses saveurs de cacao et de caramel ; la Petite Marteau, une IPA qui révèle des arômes enivrants de pin et d'agrumes frais ; La Fantôme, une blanche aux effluves boréales ; la Sainte-Geneviève, ambrée du nord ; la Firmin, pale ale américaine. Sans oublier la Fausse Passe, une blonde nordique, la première qui fut brassée à Havre Saint-Pierre en 2022.


Située dans le parc industriel, la distillerie et microbrasserie accueille la clientèle pour achat des produits, ou encore pour déguster un cocktail, un spiritueux ou une des fameuses bières sur place. On organise aussi des visites de la distillerie, sur réservation.

Puyjalon - Microbrasserie et distillerie
puyjalon.com
1180, rue du Fer
Havre-Saint-Pierre (QC) G0G 1P0
581 292-4954

Il y a de ces musées qui, au premier contact, nous transportent instantanément dans l’histoire pour laquelle ils ont été créés afin de nous la raconter. Quand on entre au pavillon d’accueil du Musée maritime de Charlevoix, créé en 1981, on ressent immédiatement ce sentiment unique, avant même d’être immergé dans les trésors qu’il renferme.


Situé à Saint-Joseph-de-la-Rive, maintenant partie du village des Éboulements, à quelques pas du quai de la traverse vers l’Isle aux Coudres, ce musée témoigne de façon vivante de la riche histoire des chantiers de construction des goélettes de bois dans Charlevoix.

 Malgré un violent incendie qui détruit les trois bateaux préservés jusque-là, en 1998, les acteurs du milieu n’ont pas baissé les bras.
Par des dons et des achats, les goélettes Jean-Yvan et Saint-André ainsi que la goélette pêcheuse Marie Clarisse sont acquises et deviennent les nouveaux témoins de l’exposition permanente consacrée aux fameuses « voitures d’eau », ayant fait l’objet d’un film culte de l’Office national du film (ONF), réalisé par le regretté cinéaste Pierre Perrault.

Musée maritime de Charlevoix

De fermeture de chantier à musée
En 1973, les Chantiers maritimes de Charlevoix de Saint-Joseph-de-la-Rive, une entreprise vouée à l'hivernage et à l'entretien des goélettes depuis 1946, ferme ses portes. Les dernières goélettes en état de naviguer sont vendues et appareillent pour la mer des Caraïbes en 1978. Celles qui restent sont volontairement échouées sur les plages de la région afin d’y mourir doucement. On parle de 28 goélettes construites sur place, avec un groupe de 25 employés. Une page de l’histoire venait donc de se tourner …

Musée maritime de Charlevoix 
Quelques années plus tard, des résidents de Saint-Joseph-de-la-Rive proposent au grand public la belle épopée des goélettes de bois et de ses artisans qui ont construit tant de bateaux sur les grèves de la baie du village. Ainsi, en 1981, une exposition maritime est aménagée dans l’ancienne école de la municipalité. Puis, en 1985, Joseph-Arthur Zélada (JAZ) Desgagnés, de la fameuse famille d’armateurs, désormais propriétaire du chantier maritime, consent à l’aménagement du site pour en faire un lieu d'interprétation dédié aux goélettes de bois et au patrimoine maritime de Charlevoix. Les trois goélettes qui y vieillissent retrouvent leurs lettres de noblesse et deviennent les vestiges d’une vie qui ne reviendra plus.


Rapidement, le site du Musée maritime de Charlevoix est consacré « lieu historique » par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada en 1998. Il se serait construit plus de 600 bateaux entre 1791 et 1959 dans le secteur.
Musée maritime de Charlevoix Musée maritime de Charlevoix

Curieusement, c’est un descendant direct de la famille Desgagnés, passionné de l’histoire, Martin Desgagnés, qui nous a servi de guide pour la visite du musée un beau dimanche de juillet 2023.

Musée maritime de Charlevoix Martin Desgagnés, guide-animateur, MMC

La Forêt marine et le Parc des navigateurs
En 2008, le Musée reçoit une forêt de 40 hectares, précieux cadeau d’un résident de Saint-Joseph-de-la-Rive. Appelée aujourd’hui Forêt marine, elle est dédiée à la restauration de la forêt dite « de bateaux » et aménagée en partenariat avec l'Université Laval. Depuis 2016, un spectaculaire sentier de 4 km la traverse.


Après avoir reçu un don de terrain de 8,2 hectares (20 acres), adjacent à l’ancien chantier maritime, le Musée entreprend en 2015 son redéploiement avec le projet de Parc des navigateurs. Le Parc des navigateurs permet au Musée de proposer une visite à 360°, de la forêt au fleuve, de nature et de culture. Il ajoute à son offre des expositions, un vaste parc avec un espace ludique, un arboretum, une piste d’hébertisme, des sculptures, un sentier, des espaces à pique-nique, etc.

Musée maritime de Charlevoix
Le Musée mise beaucoup sur la clientèle familiale et sur les groupes d’écoliers. Plusieurs aménagements sont en place pour les accueillir et favoriser leur appréciation de la visite. Plusieurs expositions et attractions sont présentées sous diverses formes et à différents endroits du site. La curiosité des visiteurs est constamment attirée et de nombreux artéfacts, maquettes et images anciennes les transportent à travers les époques.


Un exercice de rappel de la riche histoire et du fier passé de ces lieux qu’il vaut la peine de vivre, et même de revivre, à chaque visite dans la région de Charlevoix.

Musée Maritime de Charlevoix
museemaritime.com
305, rue de l’Église
Saint-Joseph-de-la-Rive
(Les Éboulements)
Québec G0A 3Y0
418 635-1131

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