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Archive du blog pour mars 2023

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Le Vieux-Québec est la destination touristique la plus populaire au Québec et compte plusieurs des meilleurs restaurants de la ville. Dans la lignée de Serge Bruyère, plusieurs grands chefs québécois se retrouvent à Québec. Mentionnons entre autres Jean-Luc Boulay (le Saint-Amour et Chez B oulay), Arnaud Marchand (Chez Boulay), Daniel Vézina (Laurie Raphaël) et Louis Pacquelin (Panache). 

Jean-Luc Boulay et Arnaud Marchand de Chez Boulay offrent l'expérience de la cuisine du nord de la France tout en mettant en valeur les produits locaux typiques. Il est situé au rez-de-chaussée de l'élégant Manoir Victoria, sur la rue Saint-Jean. Tout près, M. Boulay préside également les activités de cuisine de Saint-Amour, une figure marquante de la scène gastronomique québécoise. De plus, Saint Amour figure dans le top 10 des restaurants gastronomiques de Trip Advisors et il n'est pas rare de voir une célébrité assise là.

Situé dans un ancien entrepôt du 18e siècle dans le Vieux-Québec et faisant partie de l'Auberge Saint-Antoine, le restaurant Panache propose le menu raffiné du chef Louis Pacquelin. Là, vous pourrez découvrir les objets exposés sur les murs du bâtiment, rappelant la riche histoire de la colonie française.

Les touristes apprécieront également Les Anciens Canadiens, un restaurant établi dans un édifice patrimonial, où vous pourrez découvrir ou redécouvrir certains des classiques de la cuisine traditionnelle québécoise. Près du Château Frontenac, le Continental est réputé pour ses flambés et sa cuisine au guéridon. Tout près, Le Parmesan propose de délicieux plats de la cuisine italienne.

À quelques minutes du Château Frontenac, le Café de Paris vous propose des classiques des cuisines française et continentale.

Rempli de charme, d'histoire et de saveurs délicieuses, le Café de Buade, situé à quelques pâtés de maisons du Château, est le plus ancien restaurant de Québec et propose sa fameuse côte de bœuf ainsi que des burgers, pâtes, poissons et viandes grillées.

Le Pub d'Orsay à proximité est aussi une institution de grande valeur de Québec avec ses grillades, fruits de mer, moules, pâtes et salades.

Sur la rue Saint-Jean, pour un cadre animé, les Frères de la Côte proposent une cuisine copieuse d'inspiration méditerranéenne et leur filet mignon et la viande de cheval demeure un classique. Plus loin, L’Entrecôte Saint-Jean est une véritable institution. Ce bistro d’inspiration parisienne propose le meilleur steak-frites à l’intérieur de la ville fortifiée.

Dans le secteur du Vieux-Port, sur Sault-au-Matelot, plusieurs choix s’offrent aux visiteurs affamés. Dans des décors rustiques ou encore des lieux aux murs remplis d’histoire, les chefs créent quotidiennement des menus originaux qui plairont à tous les goûts.

Par exemple, sur Sault-au-Matelot, L’Échaudé est la pierre angulaire de la gastronomie du Vieux-Port depuis 30 ans. L'ambiance décontractée, le personnel attentionné et une carte des vins de premier ordre compléteront les savoureux plats de ce restaurant et sa cuisine bistrot.

Sur Saint-Paul, venez savourer une cuisine française authentique dans l’atmosphère charmante et romantique du Café Saint-Malo. Fidèle à ses racines de bistro français d’inspiration méditerranéenne, son menu bistronomique met à l’honneur de savoureux produits du terroir.

Vieux-Québec et Vieux-Port

QuebecChateauFrontenacchamplain


Marcher dans les rues du Vieux-Québec, c'est comme suivre les pas des pionniers qui ont donné naissance à cette nation. Fondée en 1608 par Samuel de Champlain comme comptoir de traite, la colonie s'est d'abord développée autour de l'Habitation de Québec avant de s'étendre dans les premières rues tracées autour de la place Royale au cœur du Vieux-Port. Restauré au début des années 1970, ce quartier historique nous ramène à la capitale de la Nouvelle-France à la fin du XVIIe siècle. C'est l'époque de Louis XIV, dont un buste orne la région. Comme je suis moi-même un descendant de Mathurin Gagnon, l'un des premiers marchands du Québec et dont la maison et le commerce de détail étaient situés sur le site actuel du parc Sault-au-Matelot (ou Parc de l'Unesco), les pavés de ces sites historiques sont comme renouer avec l'histoire de nos racines dans ce pays. A quelques pas, Place Royale est le site principal des Fêtes de la Nouvelle-France, recréant l'époque coloniale française de ses habitants d'origine.

Dans le Vieux-Port, il faut absolument visiter le Musée de la Civilisation. Le quartier abrite de nombreux établissements accueillants pour les homosexuels, parmi lesquels le restaurant Marie-Clarisse, ouvert au pied de l'escalier Casse-Cou par le célèbre chef Serge Bruyère.

En remontant vers Haute-ville, on peut admirer les éléments de fortification qui ont rendu le Québec unique, car c'est la seule ville encore fortifiée en Amérique du Nord. C'est le quartier communément appelé Vieux-Québec. Construit à la fin du XIXe siècle près du fort Citadelle, l'hôtel Château Frontenac surplombe la place Royale d'un côté de la Terrasse Dufferin. Ce dernier est une passerelle magnifique offrant une vue spectaculaire sur la région et est parfait pour des promenades romantiques. On comprend aisément pourquoi les fondateurs du Québec ont choisi cet endroit stratégique pour établir la colonie, qui allait devenir la capitale de la Nouvelle-France, puis du Bas-Canada et enfin du Québec.

Le mode de vie gay a pris racine assez tôt dans le Vieux-Québec. Le Sauna-hôtel Hippocampe de la rue Mac Mahon, le plus ancien établissement gai encore en activité dans la province (où certains pourraient reconnaître les intérieurs utilisés pour le film Le Confessionnal de Robert Lepage), est ouvert depuis plus de quatre décennies. Le propriétaire, Yvon Pépin, avait déjà tenu des bars dans de nombreux clubs du Vieux-Québec, à une époque où la vie homosexuelle était encore clandestine.

André Gagnon

Il était une fois une mercerie dans Hochelaga-Maisonneuve. Mais la mercerie cessa d’exister. Puis le local demeura inoccupé un certain temps. Enfin, deux cabotins dans l’âme, Yves Robillard et Bertrand Lacour, qui vivaient alors d’autres expériences professionnelles, le découvrirent et décidèrent d’y tenir commerce. Ainsi est né le Restaurant Cabotins en 2004.
Pourquoi cabotins ? Certainement pas en prenant la définition du terme au pied de la lettre. Parce que loin d’eux la médiocrité et les attitudes prétentieuses. Par contre, ce sont de bons vivants avant tout et pas question de se prendre au sérieux. Si chacun des deux fondateurs a des racines dans le monde du théâtre (Bertrand) et de la télévision (Yves), cela n’en fait pas pour autant des pitres de la scène de la restauration. Au contraire, à dix-huit ans, le resto est devenu une véritable institution dans HoMa sans perdre un sou de son esprit cabotin.

Cabotins
Depuis son arrivée dans le quartier, l’endroit est devenu rapidement le rendez-vous des amateurs de bonne bouffe qui aiment les endroits originaux et peu banals. Parce qu’au-delà du menu qui propose des plats particulièrement attrayants et classiques de la cuisine du sud de la France modernisée, avec des appellations qui titillent les papilles gustatives, c’est un lieu de rencontre apprécié des clients qui y viennent de partout en ville et de la grande région montréalaise.
En été, la terrasse sur le trottoir de la rue perpendiculaire crée une ambiance agréable et permet des moments précieux entre amis ou en famille.

Cabotins
On y apprécie particulièrement les entrées de crabe, de boudin noir, de charcuterie et de carpaccio. En plat principal, les raviolis de riz, la tartiflette Cabotins, la dorade, le cassoulet ou le tartare de bœuf, sans oublier le risotto fruits de mer, régalent les plus fins palais. Côté sucrerie, le pouding chômeur trône au milieu de tartes et de gâteaux des plus succulents. Et faut-il le préciser, depuis la pandémie, on y apporte son vin pour accompagner ces agapes (et même sa bière est-il mentionné).

Cabotins
Le chef de Cabotins se fait un honneur de travailler avec de petits fournisseurs afin d'offrir des aliments de proximité et de qualité. Ainsi, la ferme Guy Noiseux de Marieville pour le bœuf Wagyu, Arhoma de Montréal pour la boulangère, Pré du Mouton Noir à Carignan pour l'agneau, Les lapins du Clapier à Beaurivage, la Fabrique à miel de Melbourne, et la Tisanerie Mandala de Montréal, sont parmi les lieux qui sont encouragés pour leurs produits de qualité.
On offre aussi des menus spéciaux pour groupes à certaines périodes de l’année. On prépare aussi des mets pour emporter et des plats congelés à cueillir au comptoir.


Cabotins
Désormais répertorié dans la plupart des guides gastronomiques et touristiques imprimés ou sur le web, il n’a de cesse de se créer de nouveaux adeptes. Le patron parle d’une clientèle provenant à 60 % d’ailleurs que le quartier ou la ville immédiate.
Il ne faut surtout pas oublier un des éléments majeurs qui font le charme de l’endroit : le décor. La regrettée mercerie hante toujours les lieux. Un mur tapissé de boutons, des patrons de couturiers plaqués dans des fenêtres, des mannequins de vitrine installés à l’entrée et même au plafond, de même que plusieurs autres vestiges du monde de la confection de vêtements pour hommes animent la salle à manger. On en retrouve même à la table alors que la serviette consiste en une chaussette blanche. Enfin, des dizaines de lampes de tables de diverses époques et divers styles sont accrochées au plafond, à la renverse, en guise d’éclairage.
Nous avons également été charmés par ce grand ilôt central autour duquel gravitent les cuisiniers et les serveurs et serveuses, créant une dynamique qui fait en sorte qu’on a l’impression que nos plats sont cuisinés tout à côté. Pas de cuisine en catimini chez Cabotins.
Le restaurant emploie une dizaine de personnes. On sert les clients du mercredi au samedi en soirée. Il est préférable de réserver.

Cabotins restaurantcabotins.com 

4821, rue Sainte-Catherine Est
Montréal, QC H1V 1Z7
514-251-8817

La vie est faite de diverses expériences qu’on souhaite généralement positives et agréables. Certaines arrivent d’elles-mêmes, sans qu’on les provoque. D’autres doivent êtres suscitées et ce sont souvent les plus excitantes. Comme par exemple, aller profiter d’un repas dans une institution montréalaise de plus de 17 ans où on mange dans le noir total. C’est réellement SENSationnel. Parce que tous les sens, sauf la vue, sont hyper sollicités.

O Noir
Alejandro Martinez a imaginé et fondé le restaurant O’Noir de Montréal en 2006, le premier du genre en Amérique du nord. Ce concept déjà présent en Europe et en Australie a séduit Alejandro et quelques membres de sa famille qui sont devenus ses partenaires dans l’aventure. D’abord installé rue Sainte-Catherine ouest, c’est maintenant dans un immeuble plus vaste et plus convenable pour rencontrer toutes les normes d’un tel commerce, qu’il se trouve depuis 2016, rue Prince-Arthur, à proximité du Carré Saint-Louis.
On y trouve deux salles, une au rez-de-chaussée et une autre à l’étage. Au total, on peut accueillir jusqu’à 170 clients en une soirée. Sans compter la terrasse en été qui offre un menu différent, davantage bistro, sans réservation. O’Noir propose un menu qui offre une variété de mets en entrée et en plat principal, en plus des desserts. On y trouve aussi une variété de boissons, de cocktails et de vins. Pour les prix, on a le choix entre 2, 3 ou 4 services à tarifs fixes, peu importe les plats choisis, plus les boissons et vins. Le menu varie 3 ou 4 fois l’an, selon les saisons et les événements.
Mis à part qu’on s’y trouve dans l’obscurité dès qu’on quitte le hall d’entrée où on est chaleureusement accueilli, et où on fait ses choix au menu pour les boissons et les mets, le reste demeure plutôt conventionnel. Un serveur nous amène vers notre table (on se demande comment il fait pour la trouver !!), et nous indique ce qui s’y trouve. Après qu’on se soit assis, on se familiarise avec son contenu : les ustensiles, une serviette, c’est tout.

O Noir
Fait à signaler : le personnel de service est composé de personnes vivant avec des déficiences visuelles importantes, spécialement formées pour ce travail. O’Noir travaille avec l’organisme Horizon Travail, lequel aide à former et à préparer les personnes malvoyantes à faire leur entrée sur le marché du travail. Disons-le, ces personnes font preuve d’une habileté, d’une courtoisie et d’une attitude exceptionnelles.
Rien n’est ménagé pour rendre l’expérience agréable et réduire toute forme d’inquiétude qui pourrait survenir lors d’une première visite. Bien entendu, les personnes souffrant de claustrophobie ou d’anxiété sévère n’y trouveraient pas grand plaisir. Les boissons et les plats sont apportés et placés sur la table avec indications précises du serveur. Cela a pour effet d’éviter des accidents ou d’avoir des gestes brusques qui pourraient avoir des effets désagréables. D’ailleurs, précise Alejandro, une personne se trouve en permanence dans la salle à manger pendant tout le temps où des clients sont attablés, pour des raisons de sécurité et de mesures d’urgence, au besoin.

O Noir
Alejandro est très fier de ce que lui et ses associés ont mis en place. Parce que, puisqu’il ne s’agit pas d’un établissement « normal », les questions de sécurité, d’hygiène, de qualité sanitaire et d’autres aspects quant à l’aménagement et aux opérations nécessitent l’application de règles et de normes rigoureuses. La formation du personnel est également primordiale et permanente. Les gens sélectionnés sur le volet sont tous bilingues et doivent apprendre à se familiariser totalement avec les lieux, en plus de pratiquer leur agilité à se déplacer dans le noir avec des plats et les servir aux bonnes personnes. Vraiment impressionnant !
Au total, O’Noir emploie environ 25 personnes. Toutefois, le personnel de la cuisine et celui du bar ne sont pas des non-voyants.
Enfin, mentionnons qu’il y a aussi un restaurant O’Noir à Toronto depuis 2009.

Restaurant O’Noir
onoir.com
124, rue Prince-Arthur Est
Montréal, QC H2X 1B5
514 937-9727


Dans une lettre ouverte ce mois-ci, constatant la dégradation depuis des années de l’environnement physique et social du quartier, la directrice de la SDC du Village Gabrielle Rondy lance un appel pressant à la formation d’un Comité intergouvernemental sur les enjeux prioritaires qui menacent la survie du Village et appelle les membres de la communauté à signer une pétition en ce sens sur le site de l’Assemblée nationale du Québec. Cette demande fait écho à la reconnaissance par l’Assemblée en mai 2019 du Village comme lieu de refuge et d’émancipation des communautés LGBTQ+. ‘’Le statu quo n’est plus une option pour le Village’’ conclut-elle.
Je suis certainement de l’avis qu’il est plus que temps que les différentes instances gouvernementales apportent un appui significatif à ce quartier au lieu de le regarder de haut, de détourner le regard ou d’y aller de bons mots creux. La dégradation de l'environnement du Village est manifeste et elle est étroitement liée à l'accroissement des lourdes problématiques sociales qui se concentrent à sa proximité. Il y a quelques semaines en prenant le métro à la station Papineau, l'expérience de me retrouver avec à mes côtés un jeune homme qui s'injectait en plein jour, alors qu'un autre jeune homme dormait sur les bancs de l'autre côté du quai, a achevé de m'en convaincre.

Jeunes de la rueJeunes de la rue

La naissance du Village dans un quartier charcuté

Quand j’ai habité le quartier pour la première fois il y a 45 ans, jeune étudiant, j’ai vu naitre le Village. C’était après les Jeux Olympiques de 1976 et la vague de répression policière pour ‘’nettoyer’’ le centre-ville d’une clientèle jugée honteuse et indésirable. Quelques établissements gais y avaient déjà pignon sur rue et dans les années qui suivirent le mouvement s’accéléra. Le quartier était depuis des années en plein déclin après avoir été charcuté pour la construction de l’autoroute Ville-Marie et avec la désindustrialisation du ‘bas de la ville’’.
La rue Ste-Catherine était dévitalisée dans l’est contrairement à sa partie ouest. Les locaux étaient beaucoup moins chers et depuis l’ouverture du métro l’ancien Faubourg Québec que ma grand-mère Gagnon, modeste couturière, regardait de haut du Plateau où elle avait vécu l'essentiel de sa vie, comme un quartier mal famé, était bien desservi par le métro avec trois stations entre le carrefour du métro à Berri et le Pont Jacques-Cartier. Le quartier n’était pas trop loin de la Main de Michel Tremblay et de bars gais qui existaient dans le Faubourg St-Laurent. Le Parc Lafontaine, lieu de drague gaie depuis des décennies, n’était pas trop loin non plus. Autant d’éléments réunis qui allaient faciliter l’émergence du Village. De plus, la nouvelle Cité des Ondes amenait une clientèle complémentaire permettant à plusieurs commerces de réussir en comptant sur les travailleurs du quartier la semaine et le jour et sur la clientèle gaie le soir et la fin de semaine.
La croissance du Village a été à son tour facilité par la présence d’élus gais rendue largement possible par la croissance de la communauté gaie du quartier, de Claude Charron à André Boulerice en passant par le conseiller municipal Raymond Blain. Leur présence è l’Assemblée nationale et à l’Hôtel de Ville a certes contribué à l’adoption de lois reconnaissant les droits LGBT et à un changement de cap dans l’attitude de la Ville à l’égard de la communauté.
En une vingtaine d’années, la croissance du Village a transformé le quartier. De quartier parmi les plus défavorisés, le déclin de la rue Ste-Catherine a été renversé et elle s’est revitalisée de Berri à Papineau. Cette revitalisation s’est faite presqu’exclusivement par les efforts et des investissements privés issus de la communauté contrairement aux autres micro-quartiers de l'arrondissement où des investissements publics importants ont été réalisés.

Revamper le centre-ville et pelleter les problèmes


Mais alors que le secteur qui est devenu le Village se revitalisait, de grands travaux largement subventionnés ont été faits au centre-ville plus à l’ouest. Alors que la désinstitutionalisation des patients des hôpitaux psychiatriques s’opérait et stimulait la résurgence de l’itinérance en l'absence de suivi psychosocial approprié, une pression s’est opéré pour tasser vers l’est les clientèles plus marginales et marginalisées que les autorités ne souhaitaient plus voir dans tous les micro-quartiers revampés du centre-ville, du Quartier du Musée au Quartier des Spectacles en passant par le Quartier international et aussi du Plateau en voie d’embourgeoisement.
Si bien qu’à la fin des années 1990, se greffant au réseau communautaire existant du Centre-Sud dont les clientèles déclinaient, les autorités ont jugé naturel de localiser ou de déplacer vers le quartier les différentes ressources pour les clientèles marginalisées, ressources en itinérance, en toxicomanie, en prostitution notamment. Leur concentration était une réponse lâche à l’insuffisance des ressources alors que l’État se désengageait. Le quartier avait toujours le stigmate de quartier pauvre et mal famé et on trouvait naturel d’y localiser de telles ressources même si les clientèles étaient pour la plupart exogènes. De plus, sa nouvelle identité gaie en faisait un quartier vu comme adulte, tolérant et marginal où la gestion de telles problématiques posaient moins problème que dans d’autres quartiers résidentiels à caractère familial.
Cette orientation était manifeste quand, à la fin des années 1990, la Ville avait proposé de faire du quartier une zone de déjudiciarisation de la prostitution de rue qui se déplaçait de plus en plus vers l’est depuis que le Red Light avait été ‘nettoyé’. Sachant très bien que la prostitution de rue était intimement liée à la toxicomanie à l’aube du 3e millénaire, l’ancêtre de la SDC, l’Association des commerçants et professionnels du Village s’était opposé à ce projet dément qui allait transformer le quartier en bordel et en piquerie à ciel ouvert. Et avec les autres associations de commerçants et l’appui massif de la population du quartier, ce projet fut défait et la Ville forcée de reculer. Ceci n’a toutefois pas mis fin au déplacement et à la concentration des problématiques sociales lourdes autour du Village.

Agir sérieusement en matière d'itinérance

Dès lors, il aurait fallu agir pour s’attaquer au problème le plus lourd, celui de l’itinérance qui recoupe très souvent celui de la toxicomanie et de la prostitution de rue. Mais au nom de l’’’action immédiate et urgente’’, on s’est limité à des expédients et à des demi-mesures réduisant le problème à un problème de ''cohabitation'' et d'offrir divers services de dernier recours et de refuges temporaires. Ce n’est que ces dernières années que, timidement, on s’est mis à comprendre que si on voulait agir en matière d’itinérance il fallait offrir un toit ET un suivi psycho-social et que de telles ressources ne devaient pas être concentrées dans un même quartier, mais près de tous les milieux de vie. Et on tarde toujours de comprendre que cette responsabilité revient d’abord et avant tout à l’État à travers les services de santé et de services sociaux, mais aussi de logement ce qui relève en partie du fédéral. Et non uniquement en comptant sur la police, la charité chrétienne ou sur les faibles ressources d’organismes communautaires… comme avant la Révolution tranquille.
Avec la pandémie et la crise du logement qui ont jeté des milliers d’autres personnes à la rue, action doit être prise maintenant de façon urgente et la SDC a raison de dire que le statu quo n’est plus acceptable. Sinon on risque fort de voir le quartier se transformer pour de bon en un Downtown East Side.

Des ressources pour faire face aux défis du Village

D’autant plus que le Village avait déjà d’autres défis qui lui sont posés par l’évolution sociale. Au fur et à mesure de l’acceptation, avec les rencontres en ligne qui remplacent les rencontres en personne, le Village perd de l’importance qu’il avait pour la communauté LGBT. Depuis plus de deux décennies, l’existence de la SDC a permis de freiner le déclin, déclin qui a été plus marqué pour les établissements LGBT dans les autres villes du Québec et jusqu’à Ottawa. Mais après des siècles de répression, au-delà des plates excuses pour celle-ci,  des reconnaissances symboliques, il serait plus que temps que nos gouvernements mettent la main dans leur poche pour faire réparation et permettre à notre communauté dans le Village, mais aussi partout au Québec, de se doter d’équipements collectifs, de centres communautaires, de centres culturels comme il en existe pour toutes les autres communautés, mais dont la discrimination systémique persistante nous prive.
Alors, pour toutes ces raisons, je crois qu’il est tout à fait pertinent de signer la pétition qui a été lancée en espérant qu’on s’attaque au fond du problème et qu’on ne se contente pas de demi-mesures cette fois-ci pour balayer la poussière sous le tapis. Et surtout de rassembler nos voix pour qu’elles soient entendues. Si nous voulons donner de la substance à la reconnaissance du Village comme lieu d'affirmation de nos communautés au Québec, comme symbole de l'accueil de Montréal pour les touristes LGBT du monde entier que la ville et le Québec revendiquent et non un ghetto déprimant qu'on préfère éviter. Surtout au moment où la pandémie a fragilisé tout ce que nous avons bâti depuis un demi-siècle pour sortir de l’ombre et marcher tels que nous sommes au grand jour.

André Gagnon, éditeur

Pétition
Pour signer la pétition:

https://www.assnat.qc.ca/fr/exprimez-votre-opinion/petition/Petition-9993/index.html


Avec ses quelque 80,000 habitants dont 85% sont acadiens, le comté de Gloucester qui recoupe la partie est de la Baie des Chaleurs, la région de la ville de Bathurst et la Péninsule acadienne, est le principal pôle de la vie acadienne au Nouveau-Brunswick. En-dehors de Bathurst dont la population n’est francophone que par une légère majorité, la grande majorité des autres villes et villages sont aussi francophones que les régions voisines du Québec.
Bathurst

Plage du Parc Youghall

Avec ses 12,000 habitants, Bathurst est la principale ville de tout le Nord-Est du Nouveau-Brunswick de la frontière du Québec à la Péninsule acadienne. Autrefois ville fortement industrielle, l’économie de la ville est maintenant davantage tournée vers les services et la désindustrialisation a certes contribué à raviver la beauté de son havre qui est bordé par le parc provincial Youghall et sa jolie plage. Au centre-ville, la promenade Waterfront est un lieu d’animation urbaine entouré de boutiques, ateliers d'artisan, restaurants et d'une galerie d'art au bord de l’eau. À deux pas, les amateurs de chocolat et de confiserie ne manqueront pas de faire un arrêt à la Confiserie Andréa pour goûter aux délices sucrés de la région

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Promenade Waterfront
Promenade Waterfront

Aux limites de Bathurst, à Beresford, Danny’s Hôtel est une véritable institution depuis 75 ans dans la région. De ces débuts très modestes, Danny's a grandi jusqu'à devenir un centre d'événements de plus 5 000 pieds carrés, un restaurant reconnu avec des jardins magnifiquement aménagés et des chambres confortables. Revampé en 2016, il prend de plus en plus les allures d’un hôtel-boutique avec ses suites, sa piscine creusée avec bar et sa navette vers la plage Youghall.

Le village de Petit-Rocher à l’ouest de Bathurst a accueilli pendant plusieurs années un événement de camping gai durant la fin de semaine de la Fête du travail et a acquis la réputation de village homosympa. Le nouvel organisme Fierté Chaleur dont le siège est à Bathurst a pris la relève de cette tradition bien enracinée de fierté dans la Baie des Chaleurs.


Gîte Toutes Saisons
À Pointe-Verte, le Gite Toutes Saisons est l’un des premiers gites homosympas du Nouveau-Brunswick. Vos hôtes, les Thibodeau ont créé ce gite en bord de mer où la priorité première, ce sont les invités. Une seule règle : se coucher quand on est fatigué, se lever quand on est reposé et manger quand on a faim. Pour le reste, vos hôtes s’occupent de vous offrir de soins de massothérapie pour compléter votre repos.

À l'occasion du Mois de la Francophonie et de la Journée québécoise de la francophonie canadienne, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) en collaboration avec la Société Nationale de l'Acadie, l'Office national du film du Canada, les Rendez-vous de la Francophonie et le Musée acadien de l'Université de Moncton convie les Québécois à prendre part à deux expériences : le parcours de l'exposition Les relations Acadie-Québec : des liens naturels et la projection du film L'ordre secret du réalisateur Phil Comeau, qui sera suivie d'une table ronde.

Projection du film L'Ordre secret

Ordre secret 2

Si vous avez manqué la première québécoise de ce nouveau film de Phil Comeau lors des Rendez-vous Québec Cinéma, vous pourrez vous reprendre ce mercredi 22 mars. Dans le long métrage documentaire L'ordre secret (2022), Phil Comeau fait la lumière sur l'Ordre de Jacques-Cartier (la Patente), une vaste confrérie qui, de 1926 à 1965, a infiltré tous les secteurs de la société canadienne pour contrer les lobbys orangistes et défendre les intérêts des communautés catholiques et francophones. D'une durée de 84 minutes, la projection sera suivie d'une table ronde de 45 minutes animée par la journaliste Carla Oliveira et faisant dialoguer le réalisateur avec le président de la Société Nationale de l'Acadie, Martin Théberge.  

La projection et la table ronde auront lieu le mercredi 22 mars dès 19 h à l'Auditorium des Archives nationales à Montréal, au 535, avenue Viger Est. 

Aucune réservation n'est requise pour participer à cette activité. Premier arrivé, premier servi.

Exposition Les relations Acadie-Québec : des liens naturels

Préparée par le Musée acadien de l'Université de Moncton en collaboration avec Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ), cette exposition synthétise en pièces choisies les liens qui unissent le peuple acadien et le peuple québécois en favorisant une meilleure connaissance de l'histoire récente des relations Acadie-Québec. Les initiatives de collaboration de nature culturelle, éducative, jeunesse et économique entre l'Acadie et le Québec sont particulièrement mises en valeur. C ette exposition a été créée pour célébrer le 20e anniversaire de la signature de l'entente de coopération entre le gouvernement du Québec et la Société Nationale de l'Acadie ainsi que les 40 ans d'existence du Bureau du Québec dans les provinces atlantiques. Elle fait partie du plan d'action 2022-2025 qui accompagne la Politique du Québec en matière de francophonie canadienne et qui vise à favoriser une meilleure connaissance mutuelle et une plus grande ouverture réciproque entre les communautés francophones et le Québec.

Les gouvernements du Canada et du Québec ont annoncé ce 10 mars leur intention commune d'amorcer prochainement les étapes permettant d'agrandir les limites du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent. Ce projet contribuera ainsi à protéger la biodiversité et les écosystèmes de l'estuaire du Saint-Laurent, composant l'habitat de près de 2 200 espèces, dont certaines, comme le béluga, sont en situation précaire.

Dunes de Tadoussac
C'est ce qu'ont annoncé aujourd'hui  Steven Guilbeault, ministre de l'Environnement et du Changement climatique et ministre responsable de Parcs Canada, et le ministre de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, Benoit Charette.

Protection du béluga du Saint-Laurent

Le projet d'agrandissement a pour principal objectif de protéger l'habitat essentiel du béluga du Saint-Laurent, dont plus de 60 % se situent présentement en dehors des limites du parc marin. Il vise également à préserver un lieu d'alimentation privilégié pour plusieurs espèces de rorquals, dont certaines sont en situation précaire. Rappelons qu'en 2020, des réserves de territoires aux fins d'aires protégées ont été créées dans l'attente d'un premier geste de protection par le gouvernement du Québec et dans l'attente d'un statut légal de protection. L'agrandissement permettra notamment de consolider la protection d'une partie significative de ces territoires. Ce projet, tel qu'envisagé actuellement, permettrait ainsi de quadrupler la superficie du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent.

Parc marin

L'annonce d'aujourd'hui est donc une première étape vers l'agrandissement du parc marin. Les gouvernements du Canada et du Québec rencontreront conjointement, dans les prochains mois, les organisations régionales et municipales, ainsi que l'ensemble des parties prenantes concernées par le projet, dont les nations autochtones, les groupes de recherche et les entreprises locales, afin de recueillir leurs points de vue et commentaires. Les gouvernements prévoient également la tenue d'une phase de consultation publique, qui portera notamment sur les limites proposées et sur les mesures de protection envisagées.

Une expertise reconnue

Fort de plus de 25 ans de cogestion Canada-Québec et de gouvernance participative avec le milieu, le parc marin est un modèle unique en matière de concertation et de partenariats pour la conservation du milieu marin. L'expertise de son comité de coordination et de ses équipes dans les domaines de la règlementation des activités en mer, de l'éducation, de la sensibilisation, de l'expérience des visiteurs ainsi que de la recherche scientifique en fait un outil de protection privilégié, principalement pour les mammifères marins, qui est adapté au contexte de l'estuaire du Saint-Laurent et au fjord du Saguenay.

Les gouvernements du Canada et du Québec reconnaissent que la protection d'un milieu aussi utilisé que l'estuaire du Saint-Laurent passe par une forte coopération commune, une collaboration étroite avec tous les membres du comité de coordination du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, et une concertation avec les intervenants des milieux concernés.

Parc Bon Désir
« En tant qu'aire marine protégée conjointe Québec-Canada, le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent se distingue depuis 25 ans par ses nombreux succès collaboratifs en matière de conservation et d'éducation du public. Son agrandissement permettra à nos gouvernements de travailler ensemble sur plusieurs priorités communes, y compris la protection de la biodiversité marine et le rétablissement des espèces en menacées est une ppéril comme le béluga du Saint-Laurent. Cette collaboration entre nos gouvernements est un signe clair que la protection de la biodiversité et des espèces riorité commune. Lors de la COP15, nous avons pris des engagements ambitieux; aujourd'hui, nous faisons un pas important vers l'atteinte de nos objectifs." souligne le ministre  Steven Guilbeault.

« Le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent est une fierté nationale et un véritable joyau naturel du Québec. Le gouvernement du Québec se réjouit de ce partenariat unique avec le gouvernement fédéral, qui permettra notamment d'améliorer la protection des mammifères marins vivant dans l'estuaire du Saint-Laurent, comme le béluga, qui est une espèce emblématique de la fragilité de cet habitat. Les connaissances acquises ces dernières années envoient un signal clair de ce que nous devons faire pour le protéger. Le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent est un modèle pour la protection des milieux marins favorisant un tourisme durable et profitable pour les communautés locales. Je suis convaincu que le leadership, l'expérience acquise et les relations de confiance qui sont au cœur de la gestion du parc depuis ses débuts seront des catalyseurs pour mener à bien les prochaines étapes vers ce projet d'agrandissement ambitieux pour notre nation! » estime pour sa part Benoit Charette. 

Croisières Baleines Neptune

À propos du Parc marin

Rappelons que les préoccupations concernant le déclin du béluga et de son habitat ont été un facteur déterminant dans la création du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent (PMSSL) en 1998. Le PMSSL est une aire marine protégée conjointe Québec-Canada unique et créée par une loi québécoise et une loi fédérale, les lois sur le parc marin du Saguenay-Saint-Laurent.
D'une superficie actuelle de 1 245 kilomètres carrés (km2), le PMSSL est situé sur des terres publiques du Québec à la confluence entre la rivière Saguenay et l'estuaire du Saint-Laurent. Son mandat est de rehausser le niveau de protection des écosystèmes d'une partie représentative du fjord du Saguenay et de l'estuaire du Saint-Laurent à des fins de conservation, de protection de l'environnement, de la faune et de la flore, ainsi que des ressources naturelles d'exception s'y trouvant, en plus d'y favoriser la pratique d'activités éducatives, récréatives et scientifiques durables.
La gestion du PMSSL, sous la responsabilité conjointe du ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, de la Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) et de Parcs Canada, repose sur une approche de gouvernance participative unique au Canada, qui mise sur la concertation des acteurs aux niveaux local, régional et national pour la réalisation de ses objectifs. Son comité de coordination est composé de représentants de la Première Nation des Innus Essipit, de la Première Nation Wolastoqiyik Wahsipekuk, des MRC de Charlevoix-Est, du Fjord-du-Saguenay, de la Haute-Côte-Nord, et d'un représentant des trois MRC de la rive sud (des Basques, de Rivière-du-Loup et de Kamouraska), de la communauté scientifique, ainsi que du milieu de l'interprétation et de l'éducation.
Depuis la création du PMSSL en 1998, des efforts importants ont été consentis par les acteurs impliqués pour préserver les mammifères marins, dont le béluga. Toutefois, sa population continue de décliner depuis, au rythme d'environ 1 % par année. Elle comprend aujourd'hui moins de 900 individus. Depuis les années 2000, on observe d'ailleurs une hausse critique et inexpliquée de mortalité chez les nouveau-nés ainsi que chez les femelles en âge de se reproduire, ce qui laisse présager une accélération du déclin du béluga dans les années à venir.

The governments of Canada and Quebec are taking an important step by announcing their joint intention to begin working to expand the boundaries of the Saguenay–St. Lawrence Marine Park. This project aims to better protect the biodiversity and ecosystems of the St. Lawrence Estuary, which is home to nearly 2,200 species, some of which, like the beluga, are in a precarious situation.

The announcement was made today by Steven Guilbeault, Minister of Environment and Climate Change and Minister responsible for Parks Canada, and the Minister of Environment, Climate Change, Benoit Charette.

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Protection of the St. Lawrence beluga
The expansion project's main objective is to protect the critical habitat of the St. Lawrence beluga, of which more than 60 percent currently lies outside the boundaries of the marine park. It also aims to preserve a high-quality feeding ground for several species of whales, some of which are in a precarious situation. In 2020, as a first act of protection by the Government of Quebec, and while waiting for a legal status of protection, territorial reserves were set aside with the end goal of eventually creating protected areas. This project would help to consolidate the protection of a significant part of these territories. As currently planned, the project could quadruple the Saguenay–St. Lawrence Marine Park's area.

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Today's announcement is a first step toward expansion of the marine park. In the coming months, the governments of Canada and Quebec will jointly meet with regional and municipal organizations, as well as all stakeholders involved in the project, including Indigenous nations, research groups and local businesses to exchange perspectives and obtain feedback. Finally, a public consultation phase will be held, during which the proposed limits and the proposed protection measures will be discussed.

Recognized expertise
Backed with more than 25 years of Canada-Quebec co-management and participatory governance in the region, the marine park is a unique model for collaboration and partnerships for the conservation of the marine environment. The expertise of its coordination committee and its teams in the fields of marine activity regulation, education, awareness, visitor experience and scientific research makes it a privileged protection tool, mainly for marine mammals, adapted to the context of the St. Lawrence estuary and the Saguenay Fjord.

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The governments of Canada and Quebec recognize that the protection of an environment as extensively used as the St. Lawrence Estuary requires strong joint cooperation, close collaboration with all members of the Saguenay–St. Lawrence Marine Park Coordination Committee and consultation with a multitude of regional stakeholders.

Quotes:
"As a joint Quebec-Canada marine protected area, the Saguenay-St. Lawrence Marine Park has a 25-year history of collaborative conservation and public education successes. Its expansion will allow our governments to work together on several shared priorities, including the protection of marine biodiversity and the recovery of species at risk such as the St. Lawrence beluga. This collaboration between our governments is a clear sign that protecting biodiversity and endangered species is a shared priority. At COP15, we made ambitious commitments, and today we are taking an important step towards achieving these goals."

The Honourable Steven Guilbeault, Minister of Environment and Climate Change and Minister responsible for Parks Canada

"The Saguenay–St. Lawrence Marine Park is a source of national pride and a true natural jewel of Quebec. The Government of Quebec is proud of this unique partnership with the federal government, which will improve the protection of marine mammals living in the Saint Lawrence Estuary, such as the beluga, which is an emblematic species of the fragility of this habitat. The knowledge gained in recent years sends a clear signal of what we must do to protect it. With extensive experience in co-management and participatory governance, the Saguenay–St. Lawrence Marine Park is a model for protecting marine environments that promote sustainable tourism and benefit local communities. I am convinced that the leadership, experience and trusting relationships that have been at the heart of the park's management since its inception will be catalysts for the next steps toward this promising expansion project for Quebec!"

Benoit Charette, Minister of the Environment, the Fight against Climate Change, Wildlife and Parks

Highlights:
Concerns about the decline of the beluga and its habitat were a determining factor in the creation of the Saguenay–St. Lawrence Marine Park (SSMP) in 1998. The SSMP is a unique Quebec/Canada joint marine protected area created by Quebec and federal legislation, the Saguenay–St. Lawrence Marine Park Act.
With a current surface area of 1,245 square kilometres (km2), the SSMP is located on Quebec public lands at the confluence of the Saguenay River and the St. Lawrence Estuary. Its mandate is to enhance the level of protection of the ecosystems of a representative part of the Saguenay Fjord and the St. Lawrence Estuary for the purposes of conservation and environmental protection of the exceptional flora and fauna and natural resources found there, in addition to promoting sustainable educational, recreational and scientific activities.
The management of SSMP, under the joint responsibility of the Ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs, of the Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) and Parks Canada, is based on a participatory governance approach that is unique in Canada and relies on stakeholders working together at the local, regional and national levels to achieve its objectives. Its coordination committee is composed of representatives of the Essipit Innu First Nation, the Wolastoqiyik Wahsipekuk First Nation, the Charlevoix-Est regional county municipalities (RCM), the Saguenay Fjord, la Haute-Côte-Nord, and representatives of the three southern shore RCMs (des Basques, Rivière-du-Loup and Kamouraska), the scientific community, and the interpretation and education community.
Since the creation of SSMP in 1998, significant efforts have been made by the involved parties to preserve marine mammals, including beluga. However, its population has continued to decline since then, at a rate of about 1% per year. It now has fewer than 900 individuals. Since the 2000s, there has been a critical and unexplained increase in mortality among newborns and females of reproductive age, which suggests an acceleration of the beluga's decline in the coming years.

Rue Duluth à Montréal : un lieu emblématique depuis longtemps pour de bons restaurants, peu importe la saison. Et avec la piétonisation de la mi-juin à la fin août, entre les rues Saint-Laurent et Saint-Hubert, les terrasses font le bonheur.

Oiseaux de passage
Restaurant de quartier, tenu depuis 1983 par des propriétaires exploitants, passionnés de fine cuisine, sous le nom de La Colombe, l’heure de la retraite a sonné pour le réputé chef propriétaire Mostafa Rougaibi au début de 2020. Ce restaurant a été désigné par la critique et les experts comme l’un des meilleurs restaurants « apportez votre vin » de Montréal. C’est alors qu’il a passé le flambeau à deux autres fervents adeptes de la cuisine française et européenne raffinée, Julian Strayer, qui y travaillait depuis quelques années, mais qui a débuté en restauration à l’âge de 12 ans, et son frère Jean-Francis, un expert en financement et gestion de projets. Ils ont pris la relève, en pleine pandémie de COVID. En juillet 2020, ils accueillaient leur clientèle à nouveau sous le nom de Les Oiseaux de passage. Toutefois, c’est véritablement en février 2022, après la fin des mesures sanitaires pour la restauration, que Les Oiseaux de passage a véritablement pris son envol.
Ces fils d’immigrants, d’un père États-Unien et d’une mère Polonaise, qui se sont rencontrés à Montréal, sont nés et ont grandi ici. Ils ont donc une histoire remplie de culture à la fois nord-américaine et européenne, servie à la sauce québécoise. Il en résulte un profil identitaire original et peu banal, pour qui est attiré par une cuisine raffinée et proche de l’excellence.
« Toute l'équipe, dont certains membres étaient là auparavant, est bien déterminée à faire perdurer les plats et les sauces légendaires qui ont fait la réputation de ce restaurant de quartier emblématique du Plateau Mont-Royal », assure le chef Julian, qui assure les choix culinaires et dresse le menu. Il insiste d’ailleurs pour maintenir ce profil de quartier, puisque c’est ce qui l’animé depuis toutes ces années. La clientèle est d’ailleurs composée à 60 % de gens du quartier et de 40 % de touristes du Québec et d’ailleurs.
Le nom de leur restaurant, il a été inspiré par le poème du même nom du Français Jacques Richepin (1876), et mis en musique par Georges Brassens (1969). Un poème qui est cher aux deux frères Strayer et qui représentait une heureuse suite pour l’endroit.
Le menu est basé sur une cuisine de marché composée de produits locaux avec des saveurs européennes et méditerranéennes, mettant en avant des produits biologiques et de saison. Une attention particulière est portée aux viandes de canard, d'agneau et de cerf, au poisson, au foie gras et produits du fumoir, tout en s’efforçant d’offrir des alternatives végétariennes créatives et de saison.
Oiseaux de passage
« La grande majorité des produits sont transformés sur place afin d'offrir de beaux plats au meilleur de leur fraîcheur », explique Julian. Il croit que c’est aussi un des rôles de la restauration traditionnelle, d’explorer ce que le terroir peut offrir, de s’efforcer de trouver toujours de nouvelles manières de mettre en avant la richesse de l’environnement et de soutenir les producteurs talentueux. En bref, pour lui, c’est autant un devoir qu’un plaisir de travailler avec les produits de chez-nous, citant par exemple l’agneau de Marieville et le cerf de Saint-Adrien. Les mets offerts selon les recettes de la Colombe, dont ils ont hérité, sont souvent mentionnés comme tel.

Pour le moment, la cuisine est ouverte du mercredi au dimanche de 17h à 23h. Plus tard au printemps, on étendra les heures d’ouverture et on offrira la terrasse.

Pour Julian et Jean-Francis, l’acquisition de ce restaurant est un projet à long terme. Plusieurs autres éléments sont en voie de planification, comme un site web transactionnel avec la venue de nouveaux services comme la pâtisserie plus tard en 2023, avec des gâteaux pour mariages, anniversaires et occasions spéciales, et le traiteur pour des réceptions, à l’extérieur ou dans leur salle de 40 places au second étage.

Finalement, on peut dire sans se tromper que c’est bien plus qu’un lieu de passage : on y revient assurément. Ah oui, n’oublions pas : on peut toujours y apporter son vin.

Les Oiseaux de passage
lesoiseaux.ca
554, avenue Duluth Est
Montréal, QC
514 849-8844

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