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Si on n’est pas originaire de la Côte-Nord, en particulier de Baie Comeau, le nom de St-Pancrace ne nous est pas familier. Mais là-bas, 10 ans après la fondation de la microbrasserie qu’on a baptisée de ce nom, tout le monde en connaît l’origine, et la légende qui en découle.


Les propriétaires associés de la Microbrasserie St-Pancrace, André Morin, Karine Savard et Pierre-Antoine Morin, sont fiers de leur création et de son évolution. D’abord un pub au centre-ville, Place LaSalle, en 2013, où on crée la première bière, la Uapishka, dans un coin de cuisine et au sous-sol, une bière blanche de blé légèrement voilée qui présente un goût rafraîchissant de coriandre et d’écorce d’orange.

St-Pancrace
On y a ajouté depuis 2017 une usine de production et une boutique, boulevard Comeau, pour répondre aux besoins et à la demande grandissante. On y brasse aujourd’hui 26 bières régulières et saisonnières, en plus de deux sans alcool.


Les associés y ont installé un coin historique où on peut suivre toute l’évolution de l’entreprise et de ses produits au fil des ans, dans une présentation 3D et multimédias des plus fascinantes. Bref, on y apprend que l’inspiration des fondateurs provient d’une légende locale bien connue.

 
Le fleuve St-Laurent était à l’époque le théâtre de contrebande d’alcools. En 1932, dans une baie située entre Baie-Comeau et Franquelin, un navire de la douane intercepte le Aileen McDonald, une embarcation d’un bootlegger renommé. Pris de panique, les hommes de main balancent la cargaison par-dessus bord qui se disperse dans le courant.

St-Pancrace St-Pancrace
Il n’en fallait pas plus pour que cette histoire inspire le nom et le logo de la microbrasserie, un baril flottant dans la Baie St-Pancrace.
Fait intéressant : chaque bière a son histoire, sa source de légende. Cela ajoute à l’effet de la fierté régionale de l’équipe de la St-Pancrace. Par exemple, la Sinueuse. Brassée en l’honneur du 40e anniversaire de fondation de Fermont, en 2014, la Sinueuse célèbre la vivacité des gens du Nord. Évoquant la route 389, elle invite à la découverte ceux qui n’ont pas froid aux yeux.


C’est dans les cuves de Pit Caribou en Gaspésie que les premières bières ont été brassées en 2013. Dès l’année suivante, on entreprend le premier brassin à Baie Comeau et les bouteilles arrivent en épiceries et dépanneurs de la région en fin 2014. Au cours des années qui précèdent l’ouverture de l’usine, on élabore des protocoles de recherche en vue de mettre en valeur les saveurs des petits fruits du terroir nordique. On développe également des partenariats avec producteurs et cueilleurs régionaux.

St-Pancrace
Pour ses 10 ans, St-Pancrace s’est fait un cadeau : aller parcourir la Côte-Nord et rencontrer tous ses collègues brasseurs et brasseuses sur l’ensemble du territoire, jusqu’au Labrador. André Morin, directeur de production de la microbrasserie explique que c’est d’ailleurs avec Iron Rock Brewing Co, au Labrador, que la première bière thématique est sortie, la Maibock.

Le but de l’équipe est de profiter de ce 10e anniversaire pour se déplacer, avec un brasseur, dans les autres microbrasseries, et ainsi rencontrer les autres équipes et profiter de chaque arrêt sur la Côte-Nord ainsi qu’au Labrador. Quatre nouvelles bières découlant de cette opération devraient voir le jour d’ici la fin de 2023.


Mis à part les plans de développement et de croissance, l’ajout de nouveaux produits et l’élargissement de la distribution, les dirigeants de la microbrasserie ont le souci de l’équipe avec qui ils travaillent. « Une autre chose importante pour nous, c’était de pouvoir aussi grandir dans l’entreprise. Donc avoir un endroit qui permet de grandir en tant qu’entreprise, mais permettre aux gens autour de nous de grandir également. On est fiers de nos produits, mais on est encore plus fiers d’avoir su créer des carrières et de réelles opportunités d’emploi », affirme Daniel Morin. L’entreprise emploie près de 40 personnes au pub et à l’usine.

St-Pancrace
Il ne manque pas de souligner également l’importance que jouent les partenaires et les producteurs régionaux dans la réussite à ce jour de la microbrasserie.


Curieusement, si on demande quel est aujourd’hui le produit vedette de la St-Pancrace, Pierre-Antoine Morin nous répond sans hésiter : la Uapishka, la première bière créée en 2012. Étonnant quand même, alors que la variété est si importante !


Microbasserie St-Pancrace
microbrasserie.stpancrace.com
55, place LaSalle
Baie-Comeau (QC) G4Z 1J8
418 296-0099

Usine et boutique
110, boulevard Comeau
Baie-Comeau (QC) G4Z 3A8
418 296-0099

Lorsque Jacques Cartier accoste le nouveau continent et tout particulièrement la Côte-Nord, il découvre un territoire habité depuis plus de 9000 ans. Auparavant, un immense glacier couvre tout le bouclier canadien et les Autochtones occupent peu à peu le territoire lorsque les glaces se retirent. Plusieurs sites archéologiques, tout le long de la Côte-Nord, témoignent de cette occupation.

 
Des pêcheurs basques viendront dans les années 1500 chasser la baleine : les sites de l’Anse à la Cave, de l’Île Nue et de Middle Bay en témoignent. Puis, Français Anglais, Jersiais, Acadiens et même Norvégiens viendront tour à tour occuper ce vaste territoire.

 
Au Centre Archéo Topo, qui loge sur un site exceptionnel en bordure de l’estuaire du Saint-Laurent à Bergeronnes, ce sont 1300 sites archéologiques pour 1200 kilomètres de rivages qui y sont répertoriés. La région de la Côte-Nord est une des plus riches régions en archéologie du Québec.

 
Puisque les populations ont toujours habité le bord du fleuve, entre autres pour la chasse aux mammifères marins, il y a des centaines de kilomètres de côtes qui ont un potentiel archéologique. Le Centre raconte le peuplement de la Côte-Nord dès l’arrivée des premiers autochtones jusqu’à nos jours. Son exposition « Tours de force », créée en 2009, vient nous exposer cette extraordinaire aventure.

Archéo Topo

Archéo Topo
Sa directrice générale depuis 2003, Joëlle Pierre, rappelle que c’est en 1995 qu’est né ce centre construit sur un promontoire offrant un point de vue exceptionnel sur une partie du territoire qui fait l’objet de ce qu’il expose aux visiteurs. La Corporation qui en fait la gestion a été créée en 1989, par les gens du milieu, après que de nombreuses fouilles archéologiques dans la région aient mis en lumière la richesse du potentiel, dont plusieurs sites à Bergeronnes et aux alentours.

 
Le site Lavoie, sur la Pointe-à-John aux Bergeronnes, fut découvert en 1973 lors de travaux d’excavations d’un puits. Les découvertes étaient assez importantes pour mener immédiatement à des fouilles de sauvetage. Les nombreuses recherches effectuées sur le site permirent l’identification d’une occupation humaine très ancienne En 1983, l’endroit a été classé au registre des biens archéologiques du Québec pour son importance historique.

Archéo Topo
D’importantes rénovations du bâtiment ont eu lieu en 2015 pour palier à des problèmes d’infiltration d’eau qui menaçaient l’intégrité de l’imposante collection d'artefacts témoignant des 9 000 ans d'occupation humaine de la Côte-Nord. La faune régionale y est aussi exposée avec un large éventail d'animaux naturalisés.

 Archéo Topo
Pour Joëlle Pierre, Archéo-Topo est plus qu’un simple musée et réunit un vaste éventail d’expériences culturelles dont le public de partout au monde peut venir profiter. « C’est intéressant pour les gens et le public d’aller plus loin, et de ne pas vivre le musée qu’en regardant par une vitrine d’exposition », conclut-elle.

 
Cette année marquait la 19e édition du mois de l’archéologie tenu tout le long du mois d’août, auquel Archéo-Topo a participé du 15 au 17 août. Par exemple, on a pu assister à des conférences d’experts en archéologie sur divers sujets, dont des objets de la culture matérielle d’avant l’arrivée des Européens comme les pointes de flèche et d’autres outils. On a montré au public comment recréer les armes du temps des premiers Innus. On a aussi abordé la nourriture avec la concoction en public des recettes les plus populaires des peuples innus comme la sagamité, la bannique et la viande de phoque.

Archéo Topo
Chaque année, rappelle Joëlle Pierre, des équipes d’archéologues professionnels et d’étudiants de l’UQAC participent à des projets de fouilles pour poursuivre l’acquisition de connaissances et enrichir également la collection d’artéfact accessible aux visiteurs du centre. Celui-ci est ouvert tous les jours de la mi-mai à la mi-octobre. Il procure de l’emploi à une dizaine de personnes.

La directrice générale a toujours de nouvelles idées pour améliorer sans cesse le contenu des présentations. Par exemple, elle souhaite pourvoir renouveler le document vidéo de présentation du centre qui date de nombreuses années, pour profiter des nouvelles technologies numériques et offrir un premier contact avec Archéo Topo qui soit encore plus pertinent et efficace.


À noter, le centre propose plusieurs activités d’intérêt. On y trouve également à l’étage inférieur un café jouissant d'une vue imprenable sur le majestueux fleuve Saint-Laurent, le Café Ti-Louis. Le coin resto du Centre offre café, viennoiseries fraîches du jour, produits de la mer, sandwiches, etc. 

Archéo Topo Archéo Topo 

On ne manquera pas de visiter la boutique près de l’accueil. Depuis plus de quinze ans la boutique du Centre Archéo Topo a fait le choix de présenter des articles de grande qualité qui proviennent du Québec et de la région. On pourrait parler ici de tourisme équitable. Enfin, la librairie spécialisée à la fois en histoire, anthropologie et archéologie, intéressera également les amateurs d’histoire ou parfois d’oiseaux ou même de mammifères marins.

Archéo Topo
archeotopo.com
498, rue de la Mer
Bergeronnes (Québec) G0T 1G0
(418) 232-6286

L’équipe de Gestion Laprise, avec Julie Tremblay et Stéphane Laprise comme co-propriétaires, vient d’établir une nouvelle image de marque pour ses deux établissements hôteliers : le Motel 4 saisons de Forestville et le Complexe hôtelier Escoumins, sur la Côte-Nord.

 Forestville
Ce faisant, ils peuvent maintenant afficher une enseigne hôtelière commune, ce qui rehausse la notoriété de l’entreprise et créée une meilleure impression auprès de la clientèle. Le couple a acquis l’établissement des Escoumins, fondé il y a une quarantaine d’années, en mai 2023, alors qu’ils sont propriétaires de celui de Forestville, établi y a plus de 30 ans, depuis 2012.


Julie Tremblay et son conjoint sont aussi propriétaires de plusieurs immeubles à logements à Forestville et à Baie Comeau, comprenant différents types et grandeurs de logements, regroupés sous la bannière Gestion Laprise.

Forestville
Pour sa part, le Motel 4 Saisons est réputé pour sa propreté irréprochable et sa tranquillité. Les voyageurs de passage dans la région par plaisir ou par affaire, sauront apprécier l’une ou l’autre des 25 chambres, dans le bâtiment principal ou dans le motel connexe. On y trouve aussi une mini-suite. Les travailleurs saisonniers ou occasionnels ont accès à des chambres spécialement aménagées pour eux à des prix abordables. On y sert le petit déjeuner continental, inclus dans le coût de la chambre, tous les matins dans la salle à manger près de la réception.

Forestville Julie Tremblay, copropriétaire


Julie Tremblay souligne que son équipe de huit personnes est dynamique et professionnelle. Chacun respecte et fait sien les valeurs de l’entreprise : service-client, souci de la qualité, travail d’équipe. De plus, elle rappelle qu’en plus d’un hébergement de qualité, l’établissement est situé à proximité de plusieurs lieux d’intérêt et ce, en toute saison, dont une plage, des pistes de ski de fond et de raquettes, les sentiers pédestres de la Baie-Verte, la route de motoneige TQ3, des activités de chasse, pêche et canot, le Club de golf Le Méandre, la Véloroute des baleines et le Musée de la petite Anglicane.

Les Escoumins : poursuite des activités comme avant
À propos du Complexe hôtelier Escoumins, Julie Tremblay se réjouit d’avoir pu compter sur le maintien de l’équipe d’employés en place lors de l’acquisition et du soutien de l’ex-propriétaire pour la prise en charge. Le principal changement apporté par les acquéreurs, c’est la réouverture du bar au début de l’été, qui était fermé depuis la pandémie de COVID.


On projette également de réaménager et de rénover les aires communes. L’endroit étant en excellent état, il n’est pas prévu d’autres travaux à court terme.

Forestville
La priorité est accordée à l’uniformisation du produit et de l’image de marque pour les deux établissements, d’établir un système de réservation commun et d’assurer une qualité de service.


Motel 4 Saisons
motel4saisons.com
157, route 138 Ouest
Forestville (Qc) G0T 1EO
418-587-6666

Si en 2022 l’hôtel Econo Lodge de Forestville a reçu de Choice Hotels Canada, le prix Satisfaction de la clientèle Platine 2022, soulignant « son excellence opérationnelle et le dévouement de son personnel à offrir un service de qualité supérieure », ce n’est pas le fruit du hasard.


« L’Econo Lodge de Forestville, un chef de file dans l’industrie hôtelière, a démontré qu’il est tout à fait possible d’atteindre un haut niveau de satisfaction de la clientèle », a déclaré Brian Leon, président de Choice Hotels Canada. L’hôtel, qui a déjà remporté trois prix Satisfaction de la clientèle Or et un prix APEX (Awards for Property Excellence), a alors reçu son premier prix Platine.

ÉconoLodge Forestville
« Nous sommes honorés de recevoir ce prix, qui reconnaît le travail et l’attention que nous accordons à l’hôtel et à l’expérience de nos clients au quotidien, a affirmé Anna Marino, copropriétaire avec son frère, Renato, de l’établissement familial qui existe depuis 1956. Ce prix, qui reflète un véritable travail d’équipe, est dédié à tous les employés de notre établissement » a-t-elle commenté en son nom et celui de son frère Renato, copropriétaire de l’entreprise familiale.

ÉconoLodge Forestville
Le complexe hôtelier familial est rapidement devenu un emblème bien connu de cette ville. En 2006, le resto-pub Le Chianti fut ajouté pour compléter l’offre du restaurant ; un resto-pub chaleureux avec un menu varié qui a su impressionner et devenir l’endroit idéal pour se divertir en famille ou entre amis.


Un immigrant qui a fait son chemin
Plus de 65 ans après que leur père, Jos Marino, un immigrant Italien ayant fui son pays pendant la guerre en 1943, ait créé le restaurant Le Danube Bleu offrant alors 28 places, un bar salon et 12 chambres à Forestville, ses héritiers gèrent maintenant un établissement 3 étoiles offrant 55 chambres, un restaurant de 150 places, un resto pub, des salles de réunion et une salle de congrès pouvant accueillir 225 personnes.

ÉconoLodge Forestville ÉconoLodge Forestville
Les amateurs d’histoire comprendront que le nom du restaurant vient du fleuve Danube, en Europe centrale, que le jeune Jos a traversé dans sa quête de liberté après avoir subi les camps de concentration. Après avoir traversé l’océan au début des années 1950, il s’est retrouvé sur la Côte Nord où des milliers d'ouvriers travaillaient en haut de Forestville, au barrage Bersimis.


Jos Marino a profité de cette occasion pour implanter son établissement. D'autres membres de sa famille, dont son frère Michel, sont venus le rejoindre et ont également lancé des commerces à Forestville. Quand tout ce beau monde venu de partout, dont un certain nombre d'étrangers, se retrouvaient dans les hôtels de Forestville, ça brassait en grand, raconte-t-on. L'alcool coulait à flot, les bagarres étaient nombreuses, et les quelques femmes, très recherchées. 

Par malheur, en novembre 1967, un incendie a totalement détruit l’établissement, faisant un mort, le beau-frère de Jos Marino. Lui et son frère Michel ont tenté de le sauver et ont été brûlés dans leurs manœuvres à travers les flammes, sans succès. L’hôtel et le restaurant furent reconstruits rapidement.


Jos a rencontré celle qui allait devenir sa femme, Béatrice Nicolas, native de Forestville, et ensemble ils ont eu trois enfants. En 1989 et 1991, Renato et Anna, deux des trois enfants de Jos, se sont joints à l'entreprise pour en prendre les commandes quelques années plus tard. En 2003, un partenariat pour l'hébergement fut conclu avec la franchise mondiale Choice Hotels et est devenu Econolodge Forestville. Au fil des années, toutes les chambres ont été soigneusement rénovées entre 2005 et 2015. Elles sont dotées de salles de bains modernes et de nouveaux revêtements de sol.

ÉconoLodge Forestville
On a également réaménagé la salle de congrès pour accroître son efficacité et sa versatilité. Fait à signaler, cet hôtel accepte les animaux de compagnie.

 
Ana Marino ne tarit pas d’éloges pour son père qui, dit-elle, « était avant-gardiste et avait un sens très développé des affaires dès ses débuts ». Lui qui n’avait pas d’expérience dans le domaine a su faire sa place et conquérir une clientèle qui grandissait sans cesse avec le boom de la construction des centrales hydroélectriques et les opérations des industries forestières, entre autres.


Diplômée en gestion de services alimentaires de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) en 1991, elle a rejoint son frère Renato qui préside l’entreprise et voit à la gestion stratégique. Pour sa part, elle voit à la gestion opérationnelle de l’établissement.


Hôtel ÉconoLodge Forestville
Restaurant Danube Bleu et Pub le Chianti
econolodgeforestville.com
5, route 138 Est
Forestville (Qc) G0T 1E0
418 587-2278

« Ce soir, on ne fait pas l’amour, on se saoûle ! »


C’est sur cette réplique cinglante et bien sentie que la Duchesse de Langeais fait son entrée sur la petite scène qu’elle va occuper durant l’heure qui suit. Pendant six soirs, lors des festivités de Fierté Montréal en août et dans le cadre de Fierté Littéraire, au théâtre de la Comédie de Montréal, dans le Village, Luc Arsenault a fait revivre ce personnage haut en couleurs de l’univers des chroniques du Plateau Mont-Royal.


La Duchesse de Langeais, pièce écrite en 1968 par le dramaturge Michel Tremblay, raconte l’histoire d’un(e) artiste qui se rappelle, tantôt avec amusement, fierté et pavanement, tantôt avec mélancolie, tristesse ou colère, des phases ou expériences allant de sa petite enfance à ses 60 ans. La Duchesse de Langeais, ce personnage emblématique, voire mythique de l’œuvre de Michel Tremblay, est des plus actuels dans les affres de la société qui jugent à outrance les drags queens et le milieu LGBTQ+ de Montréal et de tout le Québec.


La pièce a été montée dans l’essence des années 70, afin de mettre en lumière ce précurseur du monde LGBTQ+ actuel et donner une leçon d’histoire des origines de cette communauté colorée.


Avec peu de moyens et à la suite d’une promotion réduite, misant beaucoup sur le bouche à oreille en surfant sur les publications de Fierté Littéraire sur les médias sociaux, le comédien Luc Arsenault a accompli un véritable tour de force, avec le concours de Fred Gagnon à la mise en scène, en faisant salle comble presque tous les soirs dans un coin de la salle de la Comédie de Montréal (une trentaine de places). Les spectateurs avaient l’impression d’être assis sur la même terrasse que la duchesse durant les 60 minutes que dure cette prestation.


Se tenant debout, au bar d’un tout inclus défraîchi quelque part dans le sud, celle qui se présente comme une des plus grandes stars mondiales, la Duchesse de Langeais, vous parle directement, à cœur et à corsage ouvert, de tout et de tout le monde. Son langage est coloré, étonnamment cru et elle en a gros sur le cœur. Elle nous parle de sa vie, se délectant en nous livrant les plus croustillants détails. Hilarante, irrévérencieuse, on ne sait si c’est vérité ou fabulations, mais on reconnaît entre les lignes toute la souffrance d’un homme qui garde, envers et contre tout, une soif d’amour insatiable.

Duchesse de Langeais
« L’univers de Michel Tremblay est riche de personnages plus colorés les uns que les autres. La Duchesse est pour moi une figure de proue du théâtre québécois. C’est avec une grande humilité et un profond respect que je me suis attaqué à ce personnage. Sous l’œil avisé de mon metteur en scène, nous avons donné une nouvelle vie à cet être attachant et haut en couleurs », explique Luc Arsenault, qui se réjouit de ce beau succès du mois d’août 2023 et qui, de toute évidence, s'est glissé dans la peau de la Duchesse sans ménagement.


Luc Arsenault a une formation en théâtre du Cégep Lionel-Groulx et œuvre dans ce milieu depuis plus de 40 ans. Comédien, formateur, metteur en scène, coach de théâtre, auteur-créateur, il est un touche-à-tout qui a visiblement pris grand plaisir à incarner ce personnage plus grand que nature. Ceux et celles qui connaissent l’œuvre de Tremblay seront charmés par cette interprétation magistrale.

 Duchesse de Langeais
À la suite de la première création sur scène de l’œuvre, on pouvait lire : « De tous les travestis créés par Michel Tremblay, La duchesse de Langeais est le plus tragique », écrivait Luc Boulanger, dans le défunt journal Voir, en juin 1996. « Une de ses œuvres les plus déroutantes, les plus crues, les plus drôles également », disait Jean Beaunoyer, critique à La Presse, le 23 juin 1996.


À l’extérieur des scènes de théâtre, dont celle du Trident à Québec en 2019 avec l’excellent comédien Jacques Leblanc dans ce rôle, on a peu vu la Duchesse au fil des années. Le metteur en scène et cinéaste André Brassard, grand complice de Tremblay, l’avait fait camper par le comédien Claude Gai dans son film « Il était une fois dans l’Est », en 1974, un collage de différents éléments tirés des chroniques du Plateau Mont-Royal, dont les Belles-Sœurs et Hosanna, par exemple. Le nom réel du personnage créé par Michel Tremblay est Édouard Tremblay, alias Antoinette de Langeais, duchesse.

 
L’expérience du mois d’août ayant suscité pas mal de réactions positives et d’engouement sur la toile, les deux complices ont décidé de ramener la Duchesse pour deux soirs, les 13 et 14 septembre 2023 sur la grande scène du Théâtre La Comédie de Montréal. Une présentation du Théâtre de Neuf Saisons.

Théâtre de Neuf Saisons présente
La Duchesse de Langeais
13 et 14 septembre 2023
20h00 à 21h30 / Entrée: 19h00
Théâtre La Comédie de Montréal
1113, Boulevard de Maisonneuve est,
MONTREAL, QC

Billetterie : https://lepointdevente.com/billets/laduchesseelangeais130923

Il ressemble à ses photos. Grand, solide, imposant, charmant, pausé, calme… Dès le premier contact on se sent à l’aise, un peu comme si on s’était vus la veille. Pourtant, François Cormier en mène large alors que se prépare la 15e édition des Percéides, le Festival international de cinéma et d’art à Percé, en Gaspésie, dont il est le directeur général et artistique, mais également le fondateur.


Originaire de Newport, il vit et travaille à Montréal et à Percé. Il a une formation en urbanisme de l'Université de Montréal (1985). Il a poursuivi des études interdisciplinaires en arts à l'Université Laval de Québec (1982) et dans le programme Arts et lettres du CEGEP de la Gaspésie et des Îles (1979).

Percéides

François Cormier


Après ses études, il séjourne en Europe et plus particulièrement en France où il devient chargé de projet pour le métro de Paris (RATP) au service de design et de recherche sur l'intégration des nouvelles approches en architecture urbaine (1987-1989). De retour à Montréal, il s'implique activement dans le milieu culturel comme commissaire, programmateur et collaborateur pour le Festival des films du Monde (FFM, Festival des Grandes Écoles de Cinéma du Monde, le Festival Vues d'Afrique et pour le Festival international du Jeune Cinéma de Montréal (1990-1991).

 
Il s’implique et initie de nombreux autres projets en arts, en cinéma d’auteur et dans divers secteur d’activités à Montréal et ailleurs pendant plusieurs années. Puis, En 2008, il crée en Gaspésie un tout nouvel événement dans les domaines du cinéma d'auteur et de l'art contemporain intitulé : Les Percéides – Festival international de cinéma et d'art de Percé. Il crée aussi La Nuit du cinéma à Percé, une activité de diffusion hivernale en plein air sur le site historique Charles Robin sur la plage de Percé dont l'activité a remporté en 2011 le prix Citoyen de la culture décerné par l'organisme québécois Les arts et la ville et l'Union des municipalités du Québec (UMQ). Il est l'initiateur des Premiers États généraux du cinéma en Gaspésie qui se sont tenus à Percé en juin 2012, de l'École de cinéma d'été de Percé (2018-2019).

Les Percéides Les Percéides
Il nous reçoit dans le bâtiment historique, en plein cœur de la ville, construit en 1786 comme bâtiment de ferme, puis comme chantier de bateaux, jusqu’à ce que les artistes Suzanne Guité et Alberto Tommi y créent le Centre d’Art de Percé en 1956, qui a connu plusieurs époques et de nombreuses heures de gloire. Depuis 1990, il est la propriété des Bateliers de Percé et le bâtiment est l’hôte de plusieurs activités au fil des ans. Les Percéides ont entrepris un partenariat avec Les Bateliers en 2017, notamment pour l’aménagement d’une salle de cinéma. François Cormier et son équipe mijotent depuis un projet de renaissance du Centre d’art avec plusieurs partenaires du milieu.

Entretemps, il accueille les organisateurs des Percéides qui fêtent 15 ans en août 2023, qui promet d’être une édition hors de l’ordinaire, avec entre autres le comédien, metteur en scène et cinéaste Québécois Luc Picard comme président du jury. On prévoit présenter 110 films à Percé et Gaspé. Le défi de l’organisation qui compte une trentaine de personnes dans son équipe de production : innover, année après année, assure François Cormier.


Visionnez la bande-annonce du Festival Les Percéides 2023.

Les Percéides


En plus des nombreux partenariats locaux et régionaux qu’il entretient depuis plusieurs années, Le Festival Les Percéides s’est constitué un solide réseau national et international formé d’une centaine d’organisations professionnelles du cinéma : distributeurs de films, festivals de cinéma, institutions d’enseignement du 7e art, etc.


Les Percéides offre, depuis 2008, au public local et régional un accès à diverses formes de cinéma d’auteur d’ici et d’ailleurs en saison estivale. Il propose également, depuis 2015, la Grande Rencontre des arts médiatiques en Gaspésie, un événement rassembleur centré sur les arts médiatiques et les pratiques expérimentales contemporaines qui en découlent.

Les Percéides Les Percéides
Après une carrière et un cheminement de vie aussi remplis de réalisations, qu’est-ce qui peut encore faire rêver François Cormier ? « Réaliser à Percé un nouveau pôle culturel et artistique au Québec ». Il est déterminé à ce que ce projet se concrétise. En parallèle, il s’investit avec les Bateliers pour que le bâtiment historique puisse être restauré rapidement. Il en fait une priorité.


On comprend que lorsque François Cormier s’engage dans un projet, il finit toujours par se réaliser. Ainsi, à la suite d’une campagne de socio-financement en 2019, la salle de cinéma a dorénavant des vrais sièges installés sur une estrade en dénivelé. Exit les chaises de salle paroissiale d’auparavant ! Les Percéides ont inauguré la nouvelle salle de cinéma en juillet 2022, en même temps qu’un tout nouvel espace bar, lounge et espace co-working .connexe à la salle de cinéma.

Les Percéides

FESTIVAL LES PERCÉIDES
perceides.ca
162, route 132 Ouest
Percé (Québec) G0C 2L0
418 782-4379

L’année 2023 est la 20e de Carl Beaulieu comme propriétaire de restaurant à Baie Comeau. C’est toutefois sans compter ses nombreuses années dans le monde de l’alimentation, notamment comme directeur d’un supermarché dès 1991. On l’a vu également au Café Boutique, devenu ensuite un resto de sushis, puis au populaire l’Orange bleue de 2003 à 2016.


Aujourd’hui propriétaire du très réputé Bistro la Marée Haute, logeant dans les murs du Manoir de Baie-Comeau, il est fier de ce qu’il a accompli à cet endroit depuis qu’on l’a invité à s’y installer en 2016. L’établissement qu’il dirige est locataire de l’hôtel, mais jouit d’une autonomie totale, répondant directement des propriétaires. Ses liens avec la direction sont strictement de nature logistique et organisationnelle. Cela lui donne donc les coudées franches nécessaires pour rencontrer le mandat qu’on lui a confié : fournir l’ensemble des services de restauration et de bars de l’hôtel, en plus de la gestion de l’alimentation pour les réceptions et les congrès et réunions qui s’y tiennent.

La Marée-Haute La Marée-Haute
Le mandat de la Marée Haute est donc de double nature : satisfaire les besoins quotidiens du Manoir de Baie-Comeau (une salle à manger et deux bars, dont un avec terrasse et foyer), avec les 7 salles de réunion, parfaitement équipées et pouvant accueillir jusqu’à 450 personnes. Puis servir les clients du coin ou de passage qui souhaitent profiter du menu de « Bistronomie » et de l’ambiance de l’endroit, incluant sa fabuleuse terrasse avec vue imprenable sur la mer en saison. On y sert les petits déjeuners et on y propose un menu midi également. On peut également aller y prendre un verre seulement et accéder à une carte de cocktails et de vins des plus intéressants et diversifiés.

La Marée-Haute La Marée-Haute
Comme si cela ne suffisait pas, Carl Beaulieu a choisi d’étendre son offre de restauration avec l’opération de deux camions-bouffe (food trucks), sous l’appellation La Poutinerie. Son menu propose poutines et frites, burgers, hot-dog et pogo, et autres spécialités.

 
Depuis quatre ans, chaque été, on en trouve un en permanence, du mardi au dimanche, sur le terrain de stationnement voisin de l’hôtel, à proximité du parc des Pionniers. Quelques tables de pique-nique installées dans un coin permettent de consommer sur place ou d’apporter chez soi. L’autre camion est mobile et se trouve dans le secteur Mingan, au centre-ville, en plus de se déplacer dans divers événements et festivals durant l’été. Il offre le même menu que celui situé au Manoir de Baie-Comeau.

La Marée-Haute
Carl Beaulieu se réjouit de cette initiative qui a beaucoup de succès. Il est fier aussi de s’assurer que ces deux camions de bouffe de rue servent des produits du Québec dans la majorité des cas.


Pour opérer ces cuisines et servir la clientèle, avec trois repas par jour et ce, sept jours chaque semaine, en plus des banquets, congrès et réunions, Carl Beaulieu peut compter sur une équipe de gens dont plusieurs sont des fidèles depuis plusieurs années. L’été, il s’ajoute un groupe de jeunes étudiants dynamiques et motivés, dont certains reviennent chaque année. Le proprio s’assure de leur offrir un traitement avantageux et même des horaires de travail adaptés à leurs occupations d’étudiants, leur permettant de poursuivre quelques heures par semaine le reste de l’année.

La Marée-Haute
Socialement et professionnellement, Carl Beaulieu est bien engagé dans son milieu. Il siège aux conseils d’administration de Tourisme Côte-Nord, de Québec Maritime et du Symposium de peinture de Baie-Comeau qui célèbre ses 35 ans en 2023. Il est aussi président de l’organisation du Festival de la bière de la Côte-Nord qui se tient chaque année en août dans le parc des Pionniers, voisin du Manoir de Baie-Comeau.


Enfin, le restaurateur se prépare à devoir ajuster ses services en raison du projet d’agrandissement de l’hôtel qui ajoutera de 30 à 40 chambres aux 60 déjà offertes. Cela représente une augmentation de clientèle non négligeable La construction devrait se faire en 2024, précise-t-il. Comme on s’en doute bien, ce ne sont pas les projets qui l’effraient. Il a maintes fois démontré qu’il pouvait relever les défis, même plusieurs à la fois.

La Marée-Haute Carl Beaulieu, propriétaire du Bistro La Marée Haute

À cet effet, il a justement entrepris en 2023 la construction d’une nouvelle maison dans le secteur de Franquelin, un projet qui occupe passablement de son temps, mais qui le passionne totalement.

Bistro La Marée Haute
bistro.cool
8, avenue Cabot
Baie-Comeau (Qc) G4Z 1L8
418 296-3391

Quand Vincent Imbeault, alors papa à la maison, il y a une vingtaine d’années, s’est mis à la recherche d’un bon savon pour son bébé naissant, et qu’il ne trouvait pas ce qu’il désirait, il eut l’idée de demander à sa grand-mère de lui montrer comment fabriquer le savon du pays avec la méthode traditionnelle.

 
Ce fut le début de la grande aventure qui a mené à la création de la Manufacture de savon Borale de Baie-Comeau, en 2012. Elle loge dans un magnifique bâtiment, autrefois un établissement bancaire, au centre-ville, au design épuré et invitant.

 
« Voulant peaufiner sa technique, il a été mentoré par des maîtres savonniers français et italiens, qui lui ont appris la méthode traditionnelle pleine cuisson pour faire un savon extra pur. Cette méthode différente offre plusieurs avantages, dont d’être doux pour tous les types de peaux et de durer plus longtemps », explique la directrice générale, qui est dans l’entreprise depuis 9 ans, Suzan Arsenault.

Borale
La méthode à froid permet de produire des savons en moins d’une heure. Avec la méthode marseillaise, au contraire, on travaille avec des cuves classiques ouvertes et une chaleur directe. « La pâte cuit très longtemps », explique le maître savonnier. La pâte est ensuite lavée pour enlever toutes les impuretés et l’excès de glycérine. Il faut entre 10 et 15 jours pour faire une production. « C’est long, ça demande de l’attention, mais ça permet de garantir des savons qui ont une teneur minimum de 72 % de pâte à savon extra pur », assure-t-il.

 
Borale offre maintenant 20 sortes de savons extra purs, sans parfum artificiel (sauf les arômes naturels des produits utilisés), ni colorant, ni produit chimique, ni agent de conservation, mais seulement des huiles essentielles dont les essences proviennent surtout de la forêt boréale. « On propose quatre catégories de savons, pour répondre aux demandes de la clientèle : savon à mains, soins corporels, lessive et entretien ménager », précise Suzan Arsenault.

Borale
« On fait un produit différent, qui ne se trouve pas ailleurs. On sait qu’on fabrique des produits d’une qualité exceptionnelle. Il s’agit de quelque chose de très niché parce que notre méthode de fabrication diffère des autres savonniers au Québec », de faire valoir le fondateur de l’entreprise, Vincent Imbeault, dans une entrevue à un magazine du secteur de l’agroalimentaire et de l’entrepreneuriat du terroir. « C’est beaucoup plus complexe, plus long, mais ça donne un produit tellement différent », ajoute-t-il.


Ils sont vendus principalement à leur boutique ou par internet et sont distribués aussi dans quelques pharmacies. Toutefois, l’entreprise travaille fort à développer de nouveaux concepts marketing pour élargir sa distribution, assure la directrice générale. On pense entre autres aux centres jardins (par exemple Botanix) et les chaînes de pharmacies.

Borale
Il faudra donc probablement aménager une nouvelle manufacture pour permettre d’élargir la production. Vincent Imbeault est reconnu comme un entrepreneur sans demi-mesure qui se consacre totalement à sa mission.

« Comme mes valeurs s’insèrent dans tout ce que je fais dans la vie, je ne peux faire autrement qu’avoir une grande préoccupation pour l’environnement dans mon entreprise. Mes savons sont aussi bons pour la santé humaine que pour l’environnement ». Évidemment, il n’y a pas que le produit qui doit être irréprochable, mais aussi tout ce qui entoure sa fabrication. Le maître savonnier opte donc pour des ingrédients non toxiques, mais travaille aussi à réduire son empreinte environnementale dans toutes les étapes de fabrication.


Borale est née de valeurs fortes qui reposent principalement sur deux aspects. Tout d’abord, la volonté d’offrir des produits sains, utilisables en toute quiétude, pour tous les membres de la famille. Deuxièmement, le désir de travailler avec les richesses de la forêt boréale qui l’entoure pour créer des produits aux bienfaits et aux arômes uniques.

Borale
Il est possible de visiter la Manufacture et en apprendre un peu plus sur le processus de saponification. On peut aussi commander en ligne avec livraison partout au Canada.

Manufacture de savon Borale
borale.ca
4, Place La Salle
Baie-Comeau (Québec) G4Z 1K3
(418) 298-1888

Avec une programmation qui culminera le dimanche 13 août par le retour du grand défilé, à partir de 13 h, sur un parcours de 2,9 km de long, les célébrations de la 16e édition Fierté Montréal 2023 semblent avoir fait le plein d’énergie au cours de l’année.


Le défilé, qu’on promet être le plus grand jamais présenté à Montréal, avec ses dizaines de contingents représentant autant d’organismes communautaires de la diversité, et totalisant des milliers de marcheurs, prendra son élan dans l'ancien Village gai du centre-ville ouest, sur le boulevard René-Lévesque de la rue Metcalfe à la rue Alexandre DeSève, au cœur de l'actuel Village à l'est.

 Fierté Montréal
Bien entendu, on observera la Minute de Silence à 14h30 à la mémoire des vies perdues beaucoup trop tôt en raison du sida, de la lesbophobie, de l’homophobie, de la biphobie et de la transphobie. On profitera également de ce moment pour commémorer la vie des femmes, filles, enfants et personnes bispirituelles ou LGBTQIA+ autochtones disparues ou assassinées.

 
Fierté Montréal encourage les gens à utiliser le transport en commun pour venir voir le Défilé et poursuivre la fête dans le Village et à l’Esplanade du Parc olympique (métro Pie-IX) pour le Méga T-Dance et le spectacle de clôture.

Fierté Montréal
Les journées communautaires
L’autre grand événement du festival, ce sont les Journée communautaires. Elles ont lieu sur la rue Sainte-Catherine Est, en plein cœur du Village, les vendredi 11 et samedi 12 août 2023. Elles seront ouvertes au public de 11 h à 18 h. Des dizaines d’organismes y sont présents pour faire valoir leur action et leurs services. On y trouve aussi une multitude, de commerces, d'entreprises, de clubs sportifs et socioculturels impliqués auprès des communautés 2SLGBTQIA+.

Fierté Montréal

Selon les organisateurs, le Festival de Fierté Montréal constitue désormais le plus important festival LGBTQ du Canada et le plus grand rassemblement LGBTQ du monde francophone. Fierté Montréal attire un très grand nombre de visiteurs locaux et internationaux.

Fierté Montréal

Pour plus de détails sur la programmation à l’Esplanade du Parc olympique et ailleurs, visiter le site fiertemontreal.com

 Pendant plus de 25 ans, Magella Landry, autrefois pêcheur commercial de crabe avec plusieurs bateaux, qui passait alors ses hivers à Montréal, s’est impliqué dans le développement touristique de Natashquan et de la Côte-Nord. Aujourd’hui, il retrouve une vie un peu moins mouvementée en veillant à la gestion et à la promotion de l’Auberge Port d’Attache qu’il a construite et qu’il opère depuis 1995.


Située à l’entrée ouest du village, directement au bord des eaux du Golfe St-Laurent, l’auberge offre huit chambres personnalisées offrant téléphone et télévision. On peut aussi s’y détendre dans le salon de lecture ou simplement admirer la magnifique vue. Au matin, on y prend le petit-déjeuner avec les autres voyageurs dans la salle à manger, amoureusement préparé par le chef qui se fait un plaisir de servir des oeufs, des crêpes ou du pain doré. Le tout inclus dans le tarif d’hébergement.

Natashquan Natashquan
Comme de nombreux autres villages de la région, l’offre d’hébergement touristique est plutôt limitée à Natashquan. On s’est d’ailleurs penché sur la question au cours des dernières années en vue de pouvoir offrir des logements pour les travailleurs et les nouveaux arrivants. Le séjour au Port d’Attache est rempli de beaux souvenirs alors que l’endroit est superbement décoré de meubles anciens, d’images historiques, de tableaux illustrant des scènes locales, entre autres.

Natashquan
Magella Landry demeure une figure importante dans le paysage Macacain *, ayant été vice-président de Tourisme Côte-Nord et président de l’organisme de développement touristique et culturel qui est devenu récemment Destination Natashquan.

 Natashquan
Il s’est aussi impliqué et a coordonné au milieu des années 2010, avec une centaine d’autres citoyens, un mouvement voué à la sauvegarde et à la promotion du site patrimonial Gilles Vigneault à Natashquan ou, en d'autres mots, pour assurer la survie de « La Source ». On souhaitait ainsi éviter la vente de ce site au privé qui dénaturerait ces lieux débordant d'histoire et stopper la dégradation des bâtiments de ce lieu qui sera bientôt irréversible.

Natashquan
Les gens de Natashquan désiraient sauver ces bâtiments - deux maisons et trois dépendances - pour en faire un lieu de mémoire vivante, un lieu de partage de la source d'inspiration du poète, d'accueil, de création et de résidence d'artistes. On avait ainsi initié une collecte de fonds nationale en vue d’amasser 500 000 $ dans le Fonds Natashquan pour la sauvegarde de la Source. « Une bien petite somme considérant l'envergure de l'acte de mémoire et de transmission de la source que les gens de ce tout petit village s'engagent à réaliser pour l'ensemble de la province », avait déclaré Magella Landry lors du lancement de la campagne.


Après toutes ces années d’engagement, et afin de pouvoir mieux s’occuper de sa famille, l’aubergiste pense éventuellement trouver un acheteur pour son auberge. Il n’y a pas de relève familiale qui puisse en assurer la suite, il doit donc se tourner vers d’autres ressources. Il espère qu’un acheteur local ou régional se manifestera le moment venu. L’auberge est ouverte toute l’année et jouit d’une localisation exceptionnelle, autant pour les amateurs de beaux paysages en été que pour les motoneigistes en hiver.

Natashquan
Et avis aux intéressés : l’eau de la baie à Natashquan est parfois plus chaude pour la baignade que peut l’être l’air ambiant pendant la belle saison.

Auberge Port d’Attache
aubergeleportdattache.ca70, rue du Pré
Natashquan (Québec) G0G 2E0
418 726-3569

* Macacain : Selon certains, le gentillé «Macacain» serait un dérivé d'«Acadien», peuple à qui l'on doit la descendance des habitants de Natashquan.

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