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Archive du blog pour avril 2023

Pour Sébastien Pirot, l’amour est dans les Alpes françaises. Pourquoi ? Parce que c’est là qu’il a rencontré sa conjointe et mère de ses trois enfants. Son associée du coup !


C’est donc de là que tout est parti. En 2003, il fait une première visite au Québec. En 2006, lors d’une visite chez une amie, il découvre l’Anse St-Jean. D’origine bretonne, Sébastien Birot a fait plusieurs tours du monde avant de venir y établir sa famille dans ce magnifique village du Bas-Saguenay. Il a séjourné ou travaillé dans plus d’une de dizaine pays.

 
Mais l’amour, plus fort que tout, l’a porté ici. Il y a fait l’acquisition d’une maison en pleine nature. Ses trois enfants y sont nés et y grandissent. Chaque année, il devait retourner en France pour travailler l’été. Et à son retour en automne, il repartait parfois vendre des arbres de Noël à New-York. Mais c’est enfin à l’Anse qu’il a fini par réaliser un de ses vieux rêves : avoir son propre établissement et partager les saveurs de son pays d’origine.


En 2012, il apprend entre les branches que les propriétaires de la boutique les Rebelles des bois face au quai souhaitent ouvrir un café dans leur établissement. Rebelles des Bois représente le travail de plus de 80 artisans et designers québécois. L'entreprise crée également une ligne de bijoux et d'objets design.


Qu’à cela ne tienne, Sébastien se met au travail et planifie ce qui deviendra le premier et encore seul restaurant à offrir une des fiertés de son coin de pays d’origine : les crêpes bretonnes.

Café du quai
Ouvert à l’été 2013, le Café du quai a comblé un vide dans le paysage saguenéen selon plusieurs. De nombreux produits des artisans et producteurs locaux ont par ailleurs fait leur apparition sur le menu, permettant d’heureuses combinaisons entre les terroirs. « Parce que dans la cuisine aussi, les cultures se rencontrent, se marient », rappelle Sébastien avec un sourire coquin.


L’endroit est idéal : face à un quai où chaque jour en saison des centaines de visiteurs embarquent ou débarquent de bateaux de croisières ou d’autobus, où des dizaines de kayakistes viennent s’adonner à leur sport, où de nombreux plaisanciers y ont leur bateau à la marina. Sans parler de tous les autres qui viennent découvrir le magnifique paysage du fjord, pour quelques heures ou quelques jours. Sur deux étages, on peut accueillir jusqu’à une cinquantaine de clients à la fois. L’endroit procure de l’emploi à 22 personnes.

Café du quai
Sébastien s’est assuré des services de chefs qualifiés qui ont su s’approprier les meilleures recettes de crêpes bretonnes. On n’y fait pas que des crêpes repas, desserts ou flambées au Café du quai. On y sert aussi des sandwiches et paninis, et on offre des tables d’hôte. On a même vu passer au menu un Club Sandwich du quai au poulet mariné, bacon, jambon, fromage suisse, tomate, mayo assaisonnée maison & épinard. Les cafés y sont aussi à l’honneur.

Café du quai
Sébastien invite ses compatriotes à venir retrouver un morceau de saveur de France. Et pour les Québécois et voyageurs de partout ailleurs, à y découvrir ou redécouvrir ce volet de la gastronomie qui puise ses sources dans une philosophie de vie simple et authentique, nourrie au grand air de Bretagne. Ouvert 7 jours durant l’été, et sur un horaire qui varie en hiver et au printemps.

Café du quai – Restaurant et crêperie bretonne
cafeduquai.ca
358 A, rue Saint-Jean-Baptiste
L'Anse-Saint-Jean, Quebec G0V 1J0
(418) 272-1190

À l’Anse St-Jean, Le Bistro La Chasse-Pinte, qui a fêté ses 20 ans en 2022, a peu à voir avec un chaudron. Car faut-il le préciser, cette expression est en lien avec la fameuse tourtière : celle du Lac-Saint-Jean bien entendu, mais au Saguenay on la cuisine d'abord dans une « chasse-pinte » - déformation du mot anglais saucepan qui signifie « poêle » ; cela dit, la chasse-pinte ressemble plutôt à une grande marmite.
Chasse-Pinte
En 2002, un groupe d’Anjeannois et d’Anjeannoises transformait un ancien camp de pêche de la famille Price en petit bistro culturel. Très rapidement, le Bistro de l’Anse est devenu un espace de socialisation incontournable, avec une riche vie culturelle. Aujourd’hui, l’établissement est reconnu comme une véritable institution dans toute la région. On y trouve un menu proposant des mets originaux, on peut y boire des bières et des cocktails, et on peut assister à des présentations musicales diverses mettant en présence des artistes connus ou moins connus et ce, durant tout l’été.

Chasse-Pinte
En 2013, on décide de créer une coopérative de solidarité pour la mise en place d’une microbasserie. La coopérative acquiert alors le bistro qui porte dorénavant le nom de Chasse-pinte, comme la microbasserie qui a débuté ses activités en 2015 dans les locaux de l’ancienne caserne de pompier. Depuis, la microbrasserie crée des bières mettant en valeur la richesse de la botanique forestière boréale. On peut les déguster au Bistro et les retrouver chez des détaillants partout au Québec.


La microbrasserie emploie une dizaine de personnes qui voient à la production des divers types de bières biologiques, dont la Peau-de-Lièvre, une blanche aux fleurs, et la Crochetée, une ambrée au thé du Labrador sont parmi les plus populaires parmi la vingtaine qu’on y brasse. Elles sont classées par les appellations Classique, Créatives, Houblonnées, Brassins uniques.

Chasse-Pinte
Plus récemment, en 2021, on a procédé à l’aménagement d’une petite boutique, voisine du Bistro (dans un ancien casse-croûte), visant la vente des différentes bières de la microbrasserie, t-shirts, casquettes, etc., et autres souvenirs auxquels s’ajoutent des produits du terroir de la Ferme d’en haut, Ail du Moulin, Délices du Lac-Saint-Jean ainsi que d’une dizaine de productions agroalimentaires.


En ce qui concerne les futurs projets de développement, la directrice du marketing de la coopérative, Ève Breton, explique qu’on va s’attarder à consolider les trois produits actuels, en plus d’ajouter une ligne de mets prêts-à-manger et de plats cuisinés qu’on pourra se procurer à la boutique. On pourra ainsi mieux répondre à la demande, ce que le Bistro lui-même ne suffit plus à rencontrer, sa popularité étant constamment en croissance année après année.

Chasse-Pinte
De plus en plus, L’Anse-Saint-Jean c’est un milieu de vie créatif ou foisonnent les activités de plein air, ce qui en fait l’endroit rêvé pour passer un été rempli de belles rencontres et de nature. Les activités de croisières, de navigation de plaisance, de kayak et autres activités saisonnières amènent des gens qui souhaitent profiter des produits et services qui sont offerts. Le Bistro est donc victime de son succès et c’est pourquoi la coopérative souhaite pouvoir donner accès à la qualité de sa cuisine au plus de gens possible.


La Coopérative de solidarité La Chasse-Pinte emploie près de 40 personnes annuellement. Elle compte plus de 1100 membres.


Bistro La Chasse-Pinte
chasse-pinte.com
319, rue Saint-Jean-Baptiste
Boutique La Chasse-Pinte
317, rue Saint-Jean-Baptiste
L’Anse-Saint-Jean, Qc G0V 1J0
418 272-4222

C’était en 2018. Un vieux motel des années 1960, situé à l’entrée de l’artère principale menant au cœur du village de l’Anse Saint-Jean, au milieu de la magnifique vallée du Bas Saguenay, attire l’attention d’un groupe d’amis qui partagent la même passion pour la nature, la rencontre avec les gens et l’amour de la bonne cuisine.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean
C’est alors qu'est né ce projet un peu fou de restaurer le bâtiment et d’en faire ce qui est aujourd’hui connu comme Le Camp de Base, un lieu d’hébergement distinctif, simple et écoresponsable, explique Marie Lerdu, adjointe à la directrice générale. Ce groupe composé de gens d’expériences en restauration, tourisme et d’origines diverses, dont certains de la région même, a formé une entreprise pour assurer la réalisation de leur rêve dans les meilleures conditions possibles. Trois d’entre eux en sont également des employés assurant la gestion et la coordination des activités d’hébergement et de restauration.


Avec un plan d’action précis et plusieurs rénovations importantes plus tard, dans les 9 chambres et un dortoir, en plus des équipements de la cuisine, le Camp de base a pris son envol et a pu accueillir ses clients. Aujourd’hui, on peut y dormir en chambre ou dortoir (7 places), y camper avec tentes ou VR, et y manger et boire. Le tout avec des tarifs abordables, un terrain de pétanque, une cuisine et des aires communes conviviales, propices aux rencontres ainsi que des expériences gustatives uniques au resto.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean
Les chambres sont tout ce qu’il y a de plus confortable. Pour chacune on y trouve, entre autres : une salle de bain privée avec douche et baignoire, un mini réfrigérateur, la literie et les serviettes, une entrée individuelle avec accès extérieur, un stationnement privé, une table extérieure, un accès à la cuisine commune par l’intérieur. À noter que les chambres ne sont pas équipées de téléviseur. On y offre cependant un accès gratuit au wifi.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean
Si l’hébergement en chambres est offert toute l’année, les services de resto et de bar le sont aussi, sauf pendant quelques semaines au printemps après la fin de la saison de ski, jusqu’à la mi-mai. Le resto bar est devenu un endroit populaire où se donne rendez-vous pour toutes sortes de raisons. L’été, la terrasse extérieure ajoute au plaisir de l’expérience. Des événements spéciaux musicaux ou autres sont présentés à divers moments de la saison.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean
Au resto, on propose une cuisine toute en saveur, des plats fumés maison et des mets végétariens créés avec des produits locaux. On fume sur place les viandes et les poissons de façon artisanale avec l’expertise de Füm Füm afin d’offrir une expérience gustative unique. Une cuisine gourmande préparée sur place, des tapas savoureux, à manger seul ou à partager, les meilleurs sandwichs en ville et de réconfortants menus du jour. Le resto bar est certifié « Ambassadeur de saveurs » par Zone Boréale, ce qui signifie qu’on attache une grande importance à l'origine des produits. Que ce soit dans les assiettes ou dans le bar, on y propose des produits locaux ou régionaux.


En ce qui concerne le bar, pour prendre une bière bien fraîche été comme hiver, en après-ski ou en revenant de randonnée, il n'y a pas mieux. À chaque semaine, on invite une microbrasserie à découvrir. On peut aussi déguster un cocktail créé à même une sélection de boissons québécoises dans une ambiance relaxe. Les amateurs de vins apprécieront les produits d'importation privée exclusifs. On peut aussi y trouver les bières de la Chasse-Pinte, l'authentique microbrasserie Anjeannoise, ainsi que des bières collaboratives saisonnières.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean
Bref, l’Auberge Camp de base de l’Anse Saint-Jean joue un rôle important dans l’accompagnement des villégiateurs et dans l’accueil des gens du coin qui veulent se retrouver pour passer de bons moments et s’offrir de quoi boire et manger dans un environnement sympathique.


Pour leur part, pour la deuxième année en 2023, les campeurs trouveront derrière l’auberge, au bord de la rivière Saint-Jean, réputée rivière à saumon, 10 espaces (5 pour les tentes et 5 pour les VR), sans service d’électricité ou d’eau potable. Pour un contact direct avec la nature dans un milieu boisé. Les campeurs ont toutefois accès à la cuisine commune et aux salles de bains de l’auberge en tout temps.
Bref, l’Auberge Camp de base l’Anse Saint-Jean, une porte d’entrée vers les beautés de cette municipalité aux mille attraits qui donne le ton à ce qui attend les visiteurs.

Auberge Camp de base l’Anse Saint-Jean
aubergecampdebase.com
5, rue Saint-Jean-Baptiste
L'Anse-Saint-Jean, QC G0V 1J0
418 272 3359


Lorsqu’on voyage dans les régions du Québec, il arrive qu’on ait un coup de cœur pour un restaurant, un site touristique, une activité de plein air ou encore un établissement d’hôtellerie ou d’hébergement.

Auberge de la rivière Saguenay
C’est exactement ce qui s’est passé récemment avec l’Auberge de la rivière Saguenay, située directement sur le fjord, dans un décor grandiose et presque plus grand que nature, si on peut se permettre cette allusion, sur le chemin de la Batture (autrefois Vieux Chemin) à l’extrémité est de la Ville de Saguenay (secteur La Baie). En fait, il s’agit de la seule auberge de l’agglomération, et peut être même au-delà dans la région, à se trouver directement à flanc de montagne au bord du fjord et à offrir un spectacle d’une telle ampleur pour qui vient y loger.

Auberge de la rivière Saguenay
Ce secteur privilégié voué à la villégiature propose levers de soleil à couper le souffle sur le fjord, chute d’eau voisine qui émet un clapotis permanent en glissant sur les rochers, marées deux fois par jour qui créent un mouvement rassurant, un escalier qui conduit à une plage « secrète » en été, sur la glace en hiver. « Ici, les paysages défilent au gré du vent, et des marées, et des nuages, ou se figent en leur absence ! L’apothéose, c’est de voir la pleine lune et ses reflets sur la glace ! C’est d’y marcher en bonne compagnie », assure celui qui nous accueille à l'Auberge, "une personne passionnée par la région qui peut vous raconter de vieilles histoires", ajoute-t-il.

Auberge de la rivière Saguenay
La faune aviaire variée y apporte aussi une musique qui cadre bien avec cet environnement exceptionnel, qui transpire la tranquillité et le calme. Les eaux du Saguenay du secteur regorgent de poissons de fonds et d’autres espèces, comme les requins, les flétans Atlantique et les sébastes, recherchées en pêche blanche. En d’autres saisons, on y voit au large les bélugas émerger et vider leurs évents.

Auberge de la rivière Saguenay
Le produit offert, ce sont 14 chambres, dont 12 ont vue sur le fjord, et un chalet voisin tout équipé comprenant 2 chambres, offrant confort et intimité, mais qui donne accès aux services de l’auberge, comme la salle à manger Le Béluga, pour les petits déjeuners. Justement, la cuisine qu’on y concocte est originale et fait appel à des produits frais dont une partie provient d’un producteur local, Les Paysans du Fjord. La chef cuisinière se procure les meilleurs ingrédients qui soient, y compris des produits exotiques qui à la fois surprennent et ravissent les convives par leur particularité.

Des influences à la fois hongroises et asiatiques déterminent grandement les choix culinaires. Ainsi, par exemple, on a pu avoir droit à une entrée de daikon (radis asiatique) cuit dans une sauce au poisson maison, à un filet d’aiglefin sauvage d’Islande et ses accompagnements de riz et de légume, ainsi qu’à un léger dessert de Halva, fabriqué avec une pâte de sésame, du miel et des graines de tournesol. De quoi satisfaire les papilles gustatives les plus exigeantes.

Auberge de la rivière Saguenay
La salle à manger peut accueillir des groupes pour des événements spéciaux ou des brunchs familiaux à l’occasion. Ambiance familiale et décontractée devant la plus panoramique vue sur le fjord !


L’auberge a une histoire particulière. Ses origines datent de 1988 alors qu’on venait de créer le spectacle de « La fabuleuse histoire d’un royaume » à La Baie. Les producteurs avaient choisi de construire un lieu qui allait accueillir une partie des artistes venant de l’extérieur de la région, pour leur permettre de se reposer loin de la clameur et des « tentations » pendant la saison des représentations. Plus tard, on a accueilli aussi les kayakistes qui débutaient leurs excursions plus haut sur la rivière et qui avaient besoin d’une halte pour la nuit. Depuis le début, ses propriétaires ont constamment cherché à en faire un lieu exceptionnel, sur le chemin ancestral, où on se sent chez soi et où on profite des bienfaits de la nature.

Auberge de la rivière Saguenay
Ici, tout le monde est bienvenu et on s’assure que l’accueil et le séjour se fassent sans distinction, dans le respect de la différence sexuelle et de la diversité des genres.


C’est ce qui se poursuit depuis 2022 alors que la famille Luu est devenue propriétaire de l’auberge après en avoir été cliente à quelques occasions par le passé. Ces Montréalais faisant carrière dans le monde de la médecine et de la santé y ont trouvé l’endroit parfait pour leurs séjours occasionnels dans un contexte de tranquillité, loin de la ville. Leur intention première est de poursuivre la mission de ces lieux et d’en assurer la pérennité. Après avoir voyagé partout au Québec depuis plusieurs années, c’est au Saguenay qu’ils ont trouvé les meilleures conditions, toutes catégories confondues, pour réaliser leur projet.


Pour la direction, une chose est claire : « Dès qu’on y séjourne une première fois, on apprécie l’expérience. Pour nous, l’Auberge de la rivière Saguenay ne peut plus demeurer un secret bien gardé. Il est de notre intention d’y attirer de plus en plus de villégiateurs du Québec et d’ailleurs et de leur partager les merveilles que proposent le fjord qui nous émerveille davantage jour après jour de sa beauté et de ses attraits uniques ».

Auberge de la rivière Saguenay
aubergesaguenay.com
9122, chemin de la Batture
Saguenay (La Baie) (QC) G7B3P6
1 866 697-0222

Dans un vaste local au second étage d’un édifice commercial de Place Davis à Arvida, Jean-Michel Fradette et Mario Leblanc voient à ce que tout se passe rondement avec la clientèle qui confie tête et visage à huit coiffeurs et coiffeuses ainsi qu’à une barbière.


Les propriétaires d’Artistes coiffeurs depuis 2015 sont associés en affaires comme dans la vie. Et ils travaillent ensemble depuis 26 ans dans la région du Saguenay. Leur clientèle est variée, surtout féminine, mais hommes et enfants également, et provient de toute la région.
On sent qu’il règne une belle atmosphère dans ce salon où on a pris les moyens pour y créer une ambiance « cosy », avec un coin genre alcôve qui sert de salle d’attente. L’espace est dégagé et aéré, créant ainsi un effet d’intimité qui favorise la relation entre coiffeur.euse et client.e.

Artistes coiffeurs
Jean-Michel et Mario ont débuté en coiffure il y a longtemps : le premier en 1987, et le second en 1996. Depuis ils n’ont jamais cessé de faire profiter leur clientèle de leurs immenses talents.


D’ailleurs, Jean-Michel Fradette a perfectionné sa formation en Europe (Paris, Londres, Grèce, Italie) et à Montréal pendant plusieurs années. Il a aussi agi comme formateur à plusieurs occasions.

Artistes coiffeurs
S’ils ont choisi récemment d’exercer leur profession que trois jours par semaine, il demeure que leur salon lui reçoit la clientèle cinq jours. Ils s’assurent que chaque personne profite toujours des meilleurs soins et de la plus grande attention qui soit.


Pour eux, c’est là que réside en grande partie le succès d’un salon de coiffure comme celui qu’ils opèrent, au-delà du talent du personnel.
Enfin, de façon à préparer tranquillement leur retraite de la coiffure, ils ont également choisi de quitter la ville pour vivre dans un coin tranquille, au bord de la rivière St-Jean, à l’Anse Saint-Jean.

Artistes coiffeurs
Les Artistes Coiffeurs
lesartistescoiffeurs.com
2849, Place Davis
Jonquière, Qc G7S 2C6
(418) 412-9222

Dans le parler québécois régional, on connaissait déjà les bonyennes, le bonyeu des Colocs, mais les bonyeuses, c’est plutôt spécial. Une bonyeuse, c’est une personne taquine, charismatique, allumée, appréciée pour sa présence, son humour et sa personnalité.


Qu’à cela ne tienne, c’est maintenant le nom d’une boulangerie de Baie-Saint-Paul et de sa succursale de Beaupré, qui ne cesse de faire des adeptes depuis sa création en 2022. Les boulangeries proposent pains frais, viennoiseries et pizzas maisons, des cafés de spécialité, un comptoir gourmand et des produits du terroir.

Bonyeuses
Mais les Bonyeuses, Boulange, café & terroir, ce sont d’abord et avant tout deux personnes dynamiques et motivées, Meggie et Emma, qui s'allient en 2018 pour reprendre le flambeau de ce qui étaient les boulangeries « À Chacun Son Pain » de Baie-Saint-Paul et Beaupré. Quatre ans plus tard, elles acquièrent la totalité de l’entreprise et proposent une nouvelle identité. « C'est une vision commune de cultiver le bonheur par la liberté d'expression et de création », explique la directrice générale, Meggie Tremblay.


Pourtant, leur destinée n’était toute tracée d’avance. Durant sa jeunesse, Meggie rêvait plutôt à un bar, avec sa famille. Elle et son associée et conjointe ont roulé leur bosse dans divers milieux avant d’aboutir en boulangerie.

Bonyeuses
La vision des Bonyeuses, c'est que le terroir gastronomique de Charlevoix est une ressource inépuisable de savoir-faire et c'est avec fierté qu'elles mettent de l'avant les producteurs locaux. Les deux boulangeries se targuent donc d'offrir des pains frais issus d'une agriculture éco-responsable, préparés de mains expertes avec amour et plaisir. Et pour ce faire, l’entreprise compte sur une équipe de 48 personnes qui se dévouent aux diverses tâches quotidiennes, du mardi au dimanche.

Bonyeuses
Il faut voir cette petite ruche qui bourdonne dans le vaste local du boulevard Mgr de Laval, au cœur d’un secteur à forte activité économique de Baie Saint-Paul. Un peu avant l’heure du lunch, on peut voir les clients arriver pour déguster les sandwiches ou prendre leur commande, alors que les clients venus déjeuner viennent de quitter. Le four bien en évidence derrière le comptoir se remplit de pizzas et d’autres mets à un rythme effréné. 

Les produits du terroir et les viennoiseries, brioches et croissants, les pâtisseries fines et la variété de pains fabriqués à partir de farines 100 % québécoises, garnissent les étagères et les comptoirs, prêts à être dégustés sur place ou emportés.

Il n’y a pas à dire, Les Bonyeuses ont mis en place un concept qui a l’heur de plaire à la clientèle. Elles remplissent bien leur mission qui est de régaler les gens de notre terroir avec fraîcheur, variété et plaisir.

Les Bonyeuses
lesbonyeuses.ca
1006, boul. Mgr de Laval,
Baie-Saint-Paul, QC G3Z 2W2

Les Bonyeuses
10997, boul. Sainte-Anne
Beaupré, QC G0A 1E0
(418) 760-8777

Le 1er août 2016, l’écrivaine et poétesse Anne Hébert aurait eu 100 ans. Ce centenaire sera souligné en 2017 à Kamouraska, le village où se situe l’action de son roman Kamouraska qui l’a rendu célèbre et mis du même coup le village sur la carte. Porté au grand écran par Claude Jutra sur une musique d’André Gagnon, le film fit connaître son œuvre au grand public.

Né à Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Anne Hébert a vécu son enfance à Québec, mais descendante de la famille seigneuriale de Kamouraska, elle y a passé plusieurs étés où la célèbre histoire de meurtre passionnel de son aïeul lui est devenue familière. Après avoir publié de 1942 à 1953 divers recueils de poèmes, elle publie en 1958 son premier roman, Les Chambres de bois, aux Éditions du Seuil et elle est élue en juin 1960 membre de la Société royale du Canada.

En 1965, après la mort de sa mère, elle déménage à Paris. Avec la publication du roman Kamouraska, en 1970, pour lequel elle reçoit le prix des libraires de France, elle connaît enfin le succès. Elle publie en 1975 Les enfants du sabbat, un troisième roman, puis en 1980, elle donne un quatrième roman, Héloïse.  Mais c'est grâce au roman suivant, les Fous de Bassan, en 1982, qu'elle devient la quatrième franco-canadienne et la deuxième Québécoise à obtenir un grand prix littéraire français. Elle décroche pour ce cinquième roman le prix Femina. Seules Gabrielle Roy, elle aussi avec le Femina, Marie-Claire Blais, avec le Médicis et Antonine Maillet avec le Goncourt l'ont précédée comme lauréates d'un des grands prix littéraires français. Elle reçoit de 1969 à 1983 des doctorats honoris causa des universités de Toronto en (1969) et de Guelph (1970), puis de l’UQÀM (1979) , de McGill (1980) et enfin de l’Université Laval en 1983.

En 1988, son sixième roman, Le Premier Jardin, rend hommage aux femmes qui ont fondé la Nouvelle-France. Un septième roman, L’Enfant chargé de songes, paraît en 1992. En 1995, âgée de 79 ans, elle publie Aurélien, Clara, Mademoiselle et le Lieutenant anglais, une histoire à mi-chemin entre la poésie et la prose. Son cinquième et dernier recueil Poèmes pour la main gauche est publié deux ans plus tard.

Au début de 1998, celle qui demeurait à Paris depuis 32 ans, revient à Montréal. En 1999 paraît son dernier roman, Un habit de lumière, quelques mois avant son décès à Montréal en janvier 2000.

Anne Hébert est toujours restée discrète sur sa vie privée, elle qui ne s’est jamais mariée et n’a jamais eu d’enfant. L’éloignement à Paris, comme pour son amie Mavis Gallant, une écrivaine anglo-montréalaise elle aussi déménagée dans la Ville-Lumière et avec laquelle elle a entretenu une longue amitié, lui a permis de maintenir cette séparation entre sa vie artistique et sa vie intime.


Édith Butler est une figure emblématique de l’Acadie. Elle a largement contribué à faire connaître la culture acadienne et son village natal de Paquetville à travers la francophonie. Née en 1942, elle célèbrera en 2017 son 75e anniversaire. Sa carrière a débuté au milieu des années 1960 à Moncton et a été propulsée grâce à l'émission Singalong Jubilee. Très vite, elle acquiert une popularité et est invitée à participer à différents festivals folk au Canada et aux États-Unis. En 1970, elle représente le Canada à l'Exposition universelle d'Osaka et donne 500 représentations partout au Japon. Elle fait par la suite plusieurs tournées en Irlande, en Angleterre et aux États-Unis.

C'est en 1973, au moment de la sortie de son premier album Avant d'Être Dépaysée  qu'elle rencontre Lise Aubut qui deviendra son imprésario et sa biographe. Commence alors une série de spectacles et de disques qui l’amèneront en tournées autant au Québec qu'en Europe où elle se produit dans les plus grands festivals européens et dans des salles parisiennes aussi prestigieuses que l'Olympia, Le Théâtre de la Ville, L'Européen et même La Madeleine. Elle est faite en 1975 officier de l'Ordre du Canada.

Au Québec, sa carrière sur scène l’a amené du Patriote à La Place des Arts en passant par toutes les grandes villes ainsi que tous les festivals importants, des Francofolies de Montréal au Festival d'été de Québec en passant par le Festival de Saint-Tite . Elle lance plusieurs albums populaires et traditionnels entre 1973 et 1985, et se tourne vers les albums de partys (Le Party d'Édith en trois volumes) qui obtiennent un bon succès entre 1985 et 1989.

Elle revient à des chansons plus engagées à partir de 1990. On retient parmi ses titres les plus importants Je vous aime, Ma vie recommence, C'est beau l'amour, C'est une chanson d'amour, J'étions fille du vent et d'Acadie, Escarmouche à Restigouche, Hymne à l'espoir, Un million de fois je t'aime et Paquetville.

Elle fait aussi du théâtre en participant à la pièce d'Antonine Maillet Le tintamarre aux côtés de Viola Léger. En 2003, après sept ans d'absence sur disque, elle enregistre Madame Butlerfly. Elle passe ensuite l'essentiel de sa carrière en tournée partout au Québec et au Nouveau-Brunswick, visitant principalement les écoles et les petites salles de concerts. Elle lance l'album Le retour à l'automne 2013. Avec 50 ans de carrière internationale et deux millions de disques vendus, la fille de Paquetville  a mis l’Acadie sur la carte.


En septembre 2015, Ève Salvail est revenue à Matane pour spinner au 40e anniversaire du département de photo du cégep où elle avait étudié. Et elle en a profité pour faire connaître à son épouse la ville où elle a grandi. Après une carrière de mannequin qui l’a amené à défiler à travers le monde pour  les plus grands créateurs, les Jean-Paul Gaultier, Calvin Klein, Donna Karan, Karl Lagerfeld, Gianni Versace, Valentino et Moschino, après avoir fait la une des plus grands magazines, entre autres Elle, City, Fashion Spectrum, TimeOut, Wired, la célèbre mannequin au crâne rasé et tatoué d’un dragon est revenue comme la DJ Evalicious qu’elle était devenue.

Après Paris, Ève Salvail a vécu près de vingt ans à New York. Dès 1994, la top modèle figure au cinéma dans quelques films : Prêt à Porter (1994), le Cinquième Élément (1997), Celebrity (1998), Hostage (1999), Zoolander (2001). À partir de 1997, elle débute dans le monde de la musique sous le nom de  DJ Evalicious. Pour sa carrière de mannequin, elle reçoit en 2000 une plaque commémorative au gala de la Griffe d’or et, un an plus tard, elle présente une de ses propres compositions musicales lors du même gala annuel.

Elle revient à Montréal en 2014 avec une nouvelle corde à son arc, le dessin, et présente sa première exposition à la galerie Espace 40 en plein coeur du Mile End.  Ève Salvail dit être revenu au Québec pour de bon et elle vit maintenant entre son appartement dans la métropole et son petit domaine dans les Laurentides avec celle qu'elle a épousée en août 2013 et avec qui elle entend avoir bientôt un enfant.

Originaire d’une famille installée sur la Côte-nord depuis plusieurs générations, Johanne Roussy se définit comme sculpteure sociale. Elle aborde sa pratique artistique de façon socialement engagée et multidisciplinaire. Avec à son CV une vingtaine d’expositions à travers le Québec et en Afrique du Sud, elle s’intéressera, tout au long de sa pratique, à l’implication de l’humain au sein de ses œuvres et prendra une direction résolument sociale, politique et post-coloniale après un voyage en Afrique du Sud (2000) où elle rencontrera plusieurs groupes d’artistes militants pour les droits de la personne. L’amour, dans son sens neurologique et endocrinien, devient alors son intentionnalité première dans l’élaboration de ses scénarios d’art-action. Dès son retour de voyage, elle reviendra s’implanter dans sa ville natale, Sept-Îles, et fondera l’Atelier de la 8e île, un concept culturel autonome et autofinancé ayant comme mandat de recevoir des artistes en résidence de création ainsi que le partage des savoirs faires.

Johanne Roussy 8e Île
Pour l’artiste sept-îlienne, le concept de la 8e île est l’œuvre d’une vie. Dans une volonté de créer des ponts entre les peuples, leurs savoir-faire et les artistes de tous les horizons, elle développe ce lieu de recherche, création, production, diffusion et médiations culturelle en arts multidisciplinaire dans une ancienne église biconfessionnelle catholique et protestante d'une base radar désaffectée de l'armée canadienne sur la Pointe de Moisie.

Atelier de la 8e Île
La sélection des artistes se fait sur invitation et ces derniers ont accès à des équipements de travail du bois, du métal et bientôt de la céramique. Des espaces pour le logement sont aussi offerts à prix modiques, afin d’offrir une bulle de création plus efficace pour des artistes en individuel ou en collectif. Pour faire une place plus grande aux arts vivants, son équipe est en train de transformer la partie catholique en salle multi, qui permettra de recevoir des spectacles, des groupes de travail ainsi que les projets de la communauté.

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