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Archive du blog pour octobre 2023

Nadia-Karina Minassian et son conjoint ont pris les clés du Motel Fraser de Chandler en 2010. Douze ans plus tard, ils sont fiers de leur coup. Ils en ont fait un haut-lieu de l’hôtellerie et de la restauration dans le secteur grâce à d’importants investissements en rénovation et mise à niveau des installations d’accueil, d’hébergement et de restauration.

La directrice générale insiste pour rappeler que les travaux ont été réalisés en utilisant des produits, des matériaux et des artisans locaux.
L’hôtel compte 30 chambres et deux maisons touristiques voisines. Les chambres ont subi d’importantes rénovations au fil des ans. Le restaurant le Sieur de Pabos a lui aussi été amélioré, autant du côté des cuisines que de la salle à manger. Le menu propose une cuisine actuelle et régionale mettant en valeur des produits locaux et frais. L’hôtel a aussi aménagé trois salles pour la tenue de réunions. L’établissement est ouvert toute l’année.

Motel Fraser
Depuis 3 ans, pendant la pandémie de COVID entre autres, on a développé des activités sur le site avec animation, alors que les visiteurs, les familles en particulier, ne pouvaient profiter d’activités ailleurs dans la région, tout étant mis en pause. Cela se poursuit et demeurera au programme, notamment à la piscine de l’hôtel.

Motel Fraser
Celle qui agit comme directrice générale de l’entreprise est une figure bien connue de la région. Diplômée en développement régional, elle a agi comme consultante en restructuration d’entreprises, en plus d’être présidente de Tourisme et commerce de la MRC de Percé. Plus récemment, tout en dirigeant son établissement hôtelier, elle a occupé le poste de préfète de la MRC de Rocher-Percé en plus d’agir comme présidente de la Table des préfets de Gaspésie.
De plus, Nadia participe avec quatre autres dirigeants d’hôtels de la région à une démarche commune destiné au développement de stratégies de développement durable à implanter dans leur établissement et ainsi en faire une certification. Toutefois, plusieurs mesures ont déjà été mises en place au Motel Fraser dans ce sens.

Motel Fraser
motelfraser.com
325, rte 132
Chandler (Qc) G0C 2J9
418.689.2281

Qu’on aime les fraises un peu, beaucoup, passionnément… ou pas du tout, on ne reste certainement pas indifférent quand on entre à la boutique de la Ferme Bourdages à Saint-Siméon-de-Bonaventure.

Ferme Bourdages
Dès l’arrivée, on sent que quelque chose de marquant nous attend. Et on en a vite la confirmation lorsqu’on aperçoit cette variété de produits étalés dans ce vaste lieu dont la grande majorité ont un point en commun : les fraises. Il s’agit du plus grand producteur en Gaspésie.
On peut donc y trouver, en plus des fraises elles-mêmes dans leur plus simple état, divers produits cultivés dans les jardins ou provenant de producteurs locaux, dont divers légumes de saison, des confitures, des tartes et pâtés de toutes sortes ainsi que des pains et pâtisseries. Et que dire des vins de fraises, tous nommés en l’honneur des ancêtres Bourdages. Un comptoir de dégustation permet de les découvrir. On peut aussi y manger : plusieurs produits sont proposés.

Ferme Bourdages
Le directeur général de l’entreprise et copropriétaire avec son frère Jean-François, Pierre Bourdages, explique que cet étalage de produits et de saveurs est le résultat de 200 ans de culture sur la ferme familiale. Ils sont de la 6e génération de Bourdages sur cette terre qui poursuit sa tradition d’abondance et de qualité, explique Pierre.
La boutique de la Ferme Bourdages, c’est plus qu’un lieu de vente : c’est une expérience sensorielle et culturelle. Et si les produits ne peuvent pas afficher l’appellation BIO, Pierre Bourdages assure que les méthodes de culture et de transformation s’en approchent avec l’utilisation d’insectes prédateurs et d’autres procédéd qui en assurent la qualité ultimale.
Si au début la ferme était destinée à assurer la subsistance familiale, elle est passée à une ferme de production maraichère dans les années 1990 après que Pierre ait diplômé en technologie agricole et ait racheté la ferme avec ses parents. C’est là que la production de la fraise a pris son essor. Et inutile de dire qu’il s’agit du résultat d’un intense démarche alors que la fraise profite désormais d’un savoir-faire qui en fait une des meilleures pour son goût sur le marché, affirme son copropriétaire qui en parle avec passion.
La production vinicole quant à elle a débuté en 2000 alors que Jean-François s’est joint à l’équipe et a suivi une formation pour le secteur vinicole. Aujourd’hui, la Ferme Bourdages produit annuellement 45 000 bouteilles de vins de fraises et de rhubarbe. En plus de la boutique de Saint-Siméon (60 % des ventes), ils sont distribués dans 100 place d’affaires au Québec, dont des succursales de la SAQ.
La Ferme Bourdages emploie une centaine de personnes, dont près de 30 travailleurs Mexicains qui reviennent chaque année prêter main-forte aux travaux aux champs et ailleurs.

Si les activités commerciales, hôtelières et touristiques reliées au nom de la famille Baker font partie du paysage économique et historique encore aujourd’hui à Gaspé, peu de gens connaissent le long et sinueux cheminement qui a marqué son histoire depuis plus de deux siècles.


Les débuts en affaire de John Baker (1851-1930) remontent en 1879, quelques années après que son père John Baker Sr déménage de la péninsule de Gaspé et décide de s’installer au centre-ville. Il entreprend alors d’ouvrir une taverne sur la pointe du Vieux-Port de Gaspé. Deux ans plus tard, après un succès florissant avec sa taverne, John Baker se porte acquéreur de 2 terrains situé sur la rue de la Reine (Queen Street à l’époque) appartenant alors à Ernest Tëtu et y construit un bâtiment de style victorien qu’il va baptiser l’Hôtel Baker.

Hôtel Baker
Par la suite, de nombreux événements et bouleversements, dont les guerres mondiales, des incendies, des décès et des changements législatifs importants au Québec en lien avec les clubs privés de pêche au saumon, ont influencé l’existence de l’hôtel Baker. Les années 20 furent florissantes. Selon certains témoignages des gens de l’époque, la salle de bal de l’Hôtel Baker fût très populaire entre 1920 et 1929 lors des années folles pour les somptueux bals costumés qui s’y déroulaient et qui attiraient l’aristocratie du Gaspé de l’époque.


John Baker possède alors trois bâtiments dont le One Ash Inn et le Baker’s Lodge, qui servent surtout aux pêcheurs et aux chasseurs tandis que l’Hôtel Baker sert surtout à héberger les touristes et les commis voyageurs. John Baker décède en octobre 1930 à Waterloo en Ontario. La succession est partagée entre ses trois petits neveux et la gérance revient à William Baker. L’empire Baker finit par se retrouver dans une mauvaise posture, essentiellement à cause des nouvelles législations gouvernementales, qui éliminent tour à tour les clubs de pêches privées, afin de les remplacer en réserves provinciales. L’hôtel ainsi que le Baker’s Lodge sont vendus. William Baker meurt mystérieusement au One Ash Inn en mars 1956 d’un présumé arrêt cardiaque.


Cela sonnera la fin du règne de la famille Baker en hôtellerie à Gaspé après plus de cent ans. L’Hôtel Baker est encore une fois vendu en mai 1974 à un groupe de gens d’affaires de Gaspé comprenant l’actuel propriétaire, Roger Denis. Coup sombre du hasard, le Baker’s Hotel brûle, le 31 juillet 1975. Quelques mois après l’incendie, le même groupe d’investisseurs décide de prendre en charge la construction d’un nouvel hôtel, au même endroit que l’ancien Hôtel Baker.

 
Situé sur un site exceptionnel en surplomb du bassin Sud-Ouest de la baie de Gaspé, le bâtiment sera opérationnel, dès juin 1978, sous la bannière Auberge des Gouverneurs. Il comportera 44 chambres, ainsi que les 12 unités de motels précédemment construits comme addition à l’hôtel Baker.

Hôtel Baker
C’est donc toute une épopée, évoquée en partie ici, qui a précédé l’arrivée des propriétaires actuels. Le directeur général, Pascal Denis, aussi actionnaire de l’entreprise, avec d’autres membres de sa famille, est fier du maintien d’une propriété québécoise pour l’établissement.

 
Depuis 2001, des changements et des agrandissements majeurs sont venus confirmer la place de l’hôtel comme leader dans les domaines de l’hôtellerie, de la restauration et du congrès en Gaspésie. Ces changements se sont concrétisés par l’ajout de 14 nouvelles chambres, d’un cinéma de 102 places, de même que l’agrandissement des salles de conférences et du restaurant Têtu. « En plus des nombreux services offerts, notre but était de devenir une destination en soi, ce qui est désormais acquis et ce, toute l’année », explique la directrice adjointe, Christine Cabot. Elle rappelle aussi que chaque année, des travaux de mise à niveau et d’entretien permettent de maintenir des équipements de qualité supérieure dans les cinq modèles de chambres offerts et ailleurs dans l’établissement.

Hôtel Baker Hôtel Baker
Parlant du restaurant, dans une ambiance chaleureuse et tout en simplicité, la taverne gaspésienne Têtu se veut être un hybride entre un restaurant familial et un bar sportif. Son nom, on se le rappellera, évoque celui du propriétaire des terrains où a été construit l’hôtel, Ernest Têtu. Souhaitant faire vivre aux clients une expérience aux saveurs de la Gaspésie, et du Québec en général, on revisite des classiques culinaires afin de faire vivre une expérience savoureuse. Pas étonnant que sa salle à manger soit constamment remplie.

Hôtel Baker  Hôtel Baker
Quant au cinéma, la direction de l’établissement a voulu combler l’absence d’un tel service à Gaspé à l’époque pour le plaisir de la population autant que des clients de l’hôtel. On y présente une film populaire chaque semaine selon un horaire diffusé sur le site Web.
Enfin, mentionnons que l’hôtel est fréquenté par des groupes de touristes venus en autobus et en hiver, ce sont les groupes de motoneigistes et de quads qui arrivent par les sentiers pour se loger le temps d’une halte repos et repas.

Hôtel Baker
hotelbaker.ca
178, rue de la Reine
Gaspé (QC) G4X 1T6
418-368-3355

Fondé avec le concept simple d'amener un restaurant de style bistro Italien à Campbellton, Pronto offre des plats tels que de délicieuses entrées, salades et pâtes, sans oublier une carte de boissons plutôt bien garnie. On y sert également les pâtes fraîches réputées de l’Atelier Gourmand.

 Pronto Facade Pronto Facade
Le proprio, Keegan Rose, a ouvert son restaurant en juillet 2022 et celui-ci est déjà reconnu parmi les mieux cotés de la ville par les critiques et les clients. Il a travaillé en restauration depuis qu’il a atteint l’âge adulte. Ayant eu l’opportunité d’ouvrir son propre restaurant, il a sauté sur l’occasion.

Pronto  Le proprio, Keegan Rose


En fait, il occupe le local que le restaurant où il travaillait auparavant a laissé libre en déménageant ailleurs. Un endroit bien situé et très fréquenté au cœur de la ville, entouré de nombreux commerces de proximité et tout près du pont Interprovincial qui mène au Québec.


Son projet de départ : offrir uniquement de la nourriture italienne à prix abordable et raisonnable. Il croit bien sûr qu’il est possible d’en avoir ailleurs en ville. Mais il précise que chez lui, elle est authentique et différente des autres. « Ça manquait à Campbellton ce genre d’endroit », assure-t-il. Il forme lui-même les cuisiniers qui préparent les mets qui sont à la base de son inspiration. Mis à part le menu Italien, on y trouve une intéressante carte des vins avec produits locaux et réputés, ainsi que des bières.

Le Pronto
Pronto peut accueillir près de 40 personnes à l’intérieur. Une terrasse extérieure en belle saison permet d’y ajouter une quinzaine d’autres. Près de 10 personnes y trouvent de l’emploi.


Alors qu’il est encore dans la trentaine, il n’aurait jamais pensé pouvoir posséder son propre restaurant avant la cinquantaine. De retour à Campbellton il y a quelques années, après avoir travaillé un certain temps à Calgary, pour une chaîne de restaurants à Rothesay, et avoir obtenu son certificat de chef « red seal » à Moncton, Keegan se sentait maintenant prêt à faire le grand saut.

Pronto Facade 
Pronto est ouvert du mardi au samedi, pour le midi et le soir. Fait à signaler, le patron et le personnel peuvent faire le service en français et en anglais. Traiter la clientèle aux petits soins, fait partie de son concept. Et il semble que ça fonctionne. Il est conseillé de réserver pour y avoir une table la fin de semaine.

Pronto – Bistro Italien
prontocampbellton.com
99, rue Roseberry 
Campbellton (NB) E3N 2G6
506.753.5000

David Soucy est ingénieur forestier. Yan Lévesque, ingénieur en électromécanique. Un certain « soir de scotch », pour faire une image, en 2016, à partir d'une passion commune pour les spiritueux, un rêve de créativité et la volonté de participer au développement de leur région s’est imaginé.
Pendant plus de deux ans, ils ont développé le concept de leur entreprise de distillerie en prenant la peine de faire des choix éclairés et logiques. Ainsi. Comme l’eau est la base principale de la production, ils ont décidé que celle de la rivière Mitis allait être la meilleure pour répondre aux critères pour la fermentation et obtenir un produit à la hauteur des standards de l'industrie des spiritueux fins. Le choix de l’emplacement de la distillerie a suivi cette décision, soit à proximité de la rivière, à Mont-Joli.

Distillerie Mitis
Le processus de création de produits selon leurs valeurs et leurs normes de qualité nécessite des partenariats avec des entreprises et des organismes locaux spécialisés dans leur domaine. Par exemple, le Jardin de Mitis pour le pin montagnard, Ma cabane en Gaspésie pour la sève d’érable concentrée, et d’autres aussi.
Distillerie Mitis
Les équipements spécialisés qui constituent l’alambic ont été conçus et fabriqués selon le concept de Yan, le mécano de l’équipe. Ils représentent une part majeure du résultat obtenu une fois les assemblages des divers ingrédients effectués. Le vieillissement en tonneau de chêne est également un élément important pour la qualité du rhum. La macération avec du bois québécois sélectionné et torréfié tel l’érable à sucre, le bouleau jaune et le pommier, avec lequel on jumele le chêne blanc français et américain, permet de produire un spiritueux équilibré, vif et boisé, le Mitis.
En juin 2022, on a lancé la vodka Frimas, aromatisée avec des fruits de l’argousier du Québec ! Légèrement fruitée et acidulée, souple et douce : elle se déguste pure, sur glace ou en cocktail.
La boutique à la distillerie de Mont-Joli propose aussi quelques produits dérivés pour les amateurs. Une belle visite à faire si vous passez dans le coin.

Distillerie MitisDistillerie Mitis
distilleriemitis.com
1034, avenue de la Gaspésie
Mont-Joli, QC G5H 0B2
418.775.4011

Ne vous détrompez-pas : les aubergistes ne vous feront pas circuler par un sombre couloir derrière un bâtiment pour vous accueillir à La Ruelle, à Saint-Siméon-de-Bonaventure. Au contraire, dès qu’on s’engage sur le site de ce complexe touristique créé en 2013 par Marie-Josée Dugas et Serge Boulanger, on a l’impression d’entrer sur un domaine où trône en premier plan la magnifique maison ancestrale et patrimoniale Arsenault-Gallagher.


La Ruelle AG
Au départ, le couple décide d’y fonder l’atelier-boutique La Ruelle fourrure, puisque Serge est un artisan de la fourrure depuis 1977. Il y propose des vêtements et accessoires exclusifs fait de fourrure et d’autres matières récupérées. Et il a choisi comme décor de recréer une ruelle du Vieux-Québec, pour bien situer son produit. Voilà pour l’origine de La Ruelle.
Puis en 2017, quand l’accueillant duo d’entrepreneurs transforme une écurie de sa magnifique propriété en deux appartements touristiques et que l’année suivante, on crée aussi un loft dans sa maison centenaire, l’appellation La Ruelle est déjà bien installée.
Comme l’explique Marie-Josée, « j’accueille personnellement chaque personne ou groupe qui vient loger ici et je leur présente toute l’information utile pour qu’ils se sentent bienvenus et à l’aise avec notre concept. Je veux qu’ils se sentent chez eux ».
La Ruelle hébergement offre donc trois magnifiques appartements touristiques pour des séjours prolongés d’au moins 7 jours durant la haute saison. Ciblant particulièrement touristes et gens d’affaires, les trois unités proposant une ou deux chambres se distinguent par leur décor chic et rustique mettant en valeur des matières réutilisées et des oeuvres d’artistes et d’artisans gaspésiens.
La Ruelle PP
Dehors, le splendide aménagement paysager proposant des sentiers et une végétation où trônent de grands arbres matures, créé à la fin des années 1970 et rehaussé par les propriétaires actuels vers 2010, exacerbe la beauté naturelle du lieu, à proximité de la mer. On peut aussi profiter d’une terrasse avec barbecue ainsi que d’un foyer extérieur en saison estivale. La plage, bordant la baie des Chaleurs, se situe à quelques minutes de marche.

La Ruelle AG
Avec l’atelier-boutique La Ruelle qui loge dans la maison ancestrale, on est en présence d’un complexe tout confort dans un lieu imprégné d’art, de nature et de patrimoine ! » Fait à signaler, Serge Boulanger vient de transférer la propriété de sa boutique ainsi que de son savoir-faire à Édith Dubuc et Caroline Hardy dans le cadre d’un projet de relève. Depuis octobre 2022, elles opèrent Les Loutres d’hiver – Récupération de fourrure, qu’on peut visiter sur rendez-vous.
Il ne faut surtout pas rater l’occasion de visiter la maison ancestrale (1820) et son parcours patrimonial joliment aménagé à l’été 2021. Ponctué de huit panneaux d’interprétation en français et en anglais au sujet de la maison ancestrale Arsenault-Gallagher, on y accède tous les jours en visite libre du 15 mai au 15 octobre.
Les panneaux témoignent des caractéristiques architecturales de la maison, mais aussi des familles qui l’ont habitée, et de leurs réalités sociologiques et historiques. Plus largement, ils vous lancent à la découverte de plus de 200 ans d’histoire du Petit-Bonaventure (aujourd’hui Saint-Siméon-de-Bonaventure). Leur contenu est tiré de l’information véhiculée dans une revue historique et une exposition réalisées en 2020 et 2021.

La Ruelle
laruelle.ca
253, Boul. Perron Est
Saint-Siméon-de-Bonaventure, QC G0C 3A0
418.534.4143



Pour plusieurs, le mot hydromel réfère à une boisson des dieux, souvent présentée ainsi dans les contes et légendes fantastiques, entre autres. Mais sachons qu’au Québec on en produit de l’excellent, dont celui de Hydromellerie du Vieux-Moulin, à Sainte-Flavie.
Connu et apprécié des Grecs et des Romains pour se répandre plus tard chez les Gaulois, l’hydromel, boisson des dieux issue de la fermentation d’eau et de miel dans des proportions très variables, est plébiscité tant par les familles que par les religieux du Moyen Âge. Il reste couramment consommé en Europe jusqu'au XIXème siècle. Dans la mythologie nordique, les Valkyries remplissent les cornes d'hydromel, durant le festin des dieux.
Normand Tremblay, le fondateur de cette entreprise familiale il y a 26 ans en 2022, produit du miel depuis plus de 40 ans. Au départ, il vendait dans les épiceries et commerces de la région. Mais lorsque l’idée de produire l’hydromel est arrivée, il a fallu penser à un local permettant d’installer une boutique en plus des équipements de production. En 1995, la famille acquiert un ancien moulin à farine construit en 1830, qu’elle occupe depuis.
C’est le fils du fondateur, Nicolas, qui gère maintenant l’entreprise.
Les fabuleux vins de miel qu’on y élabore et produit sont plusieurs fois médaillés d’or à diverses compétitions (vins et alcools du terroir).  À la boutique, on trouve les nombreux produits du miel et une ruche d’observation. 

Hydromellerie du Vieux Moulin

À l’étage se cache le Musée de la Neufve-France, avec ses trésors patrimoniaux de la Nouvelle-France et artefacts exceptionnels des Premières Nations, le résultat de la passion de collectionneur de Normand Tremblay depuis les années 70. À voir absolument si on visite la boutique.


Hydromellerie du Vieux-Moulin
vieuxmoulin.qc.ca

141, route de la Mer
Sainte-Flavie, Qc G0J 2L0
418.775.8383

Alors que le commerce qui s’y tenait auparavant avait quitté les affaires, c’est huit ans plus tard, en 2018, que Jean-François Fortin et quelques membres de sa famille ont décidé de le faire revivre en lançant une microbrasserie artisanale.
On a rebaptisé le magnifique bâtiment en bordure du littoral, en plein cœur du village de Sainte-Flavie, du nom d’un type de voilier à deux mâts en acajou et en chêne, dont un exemplaire sur lequel naviguaient jusqu'à récemment deux des propriétaires, orne fièrement la devanture de l’établissement : le Ketch. Sa terrasse en bordure du Saint-Laurent a été reconnue comme l’une des cinq plus belles au Québec en 2021.
L’idée de base de ce lieu, tel que souhaitée par les promoteurs du Ketch : créer un lieu unique, proposant un accueil chaleureux et permettant le rassemblement de gens qui partagent les mêmes passions, les mêmes valeurs. Un lieu où s’exprime la solidarité aussi !
Le directeur général de l’entreprise familiale, Jean-François Fortin, a grandi à Sainte-Flavie et s’y implique socialement depuis l’adolescence. À preuve : président, coordonnateur et cofondateur du Carrefour International bas-laurentien pour l’engagement social, ex-député fédéral (2011-2015), actuel maire de Sainte-Flavie et professeur en sciences politiques au Cégep de Rimouski à temps plein, il voit le Ketch comme un synonyme de fraternité, engagement et passion !
Le Ketch produit déjà quelques bières dans ses installations de Sainte-Flavie depuis le début. En 2021, on a procédé à la réalisation d’une nouvelle usine de production biotechnologique dans un vaste entrepôt à Mont-Joli, pour répondre à la demande croissante de ses produits et en offrir de nouveaux. On veut aussi distribuer ailleurs au Québec. « On vise à quintupler notre production », explique M. Fortin. On a aussi développé un partenariat avec la brasserie L’Octant de Rimouski pour lancer une bière commune, un hybride de deux de leurs produits qu’on a nommé L’Équipage.
Jean-François et son équipe sont confiants pour l’avenir de leur bébé qui fête ses 4 ans en 2022. Ce ne sont pas les projets qui manquent. Et la période estivale s’annonce encore pour être vibrante et animée au Ketch.

La devanture du bâtiment où la Distillerie O’Dwyer produit et distribue ses produits en dit déjà long sur ce qui motive et stimule ses dirigeants : perpétuer l’histoire et les traditions de ce coin de pays. On l’a d’ailleurs fait remarquer à Michael Briand, le directeur des ventes et marketing de l’entreprise créée en 2016 par deux diplômés universitaire, en génie civil et en chimie organique, ce qui a eu l’air de lui plaire.

Associés O'Dwyer
Tout a débuté un beau soir autour d’un verre dans un bar, comme débutent souvent de nombreuses histoires. « Pourquoi on ne produirait pas nous-mêmes quelque chose qui nous rappelle l’histoire des colons irlandais, arrivés ici à la suite de la grande famine de la pomme de terre des années 1845 à 1849 en Irlande, causée par un champignon et qui a décimé un grand nombre d’entre eux ? »
Il n’en fallait pas plus pour que la « grande noirceur » inspire les deux entrepreneurs et certains de leurs amis. Pourquoi O’Dwyer ? « O » c’est descendant, et « dwyer » c’est noirceur, en gaélique. Par ailleurs, la présence de chanterelles en grand quantité autour de Gaspé a fait en sorte que le champignon devienne l’élément de base de la plupart des produits de O’Dwyer.

O'Dwyer produits

C’est ainsi que Radoune (Gin fabriqué à partir de quatre champignons sauvages de la région), Radoune Vieilli (dans des barils de chêne américain vieux de plus de 15 ans, spécialement choisis, ayant servi pour la fabrication de rye whisky, rye canadien et bourbon), le St-Pierre No20 (rappel du whisky de prohibition provenant de St-Pierre-et-Miquelon et connu des Gaspésiens), le Gaspésienne No20 (un acérum, ou eau-de-vie d’érable, issu de la fermentation de la sève d’érable concentrée québécoise, selon des normes strictes), ont été créés et font désormais la fierté des deux associés.
On peut aussi mentionne le Puddingstone, du nom d’une haute montagne près de Gaspé (liqueur de crème gaspésienne ultime aux arômes complexes de chocolat, de café et d’érable) et l’amaretto Dartmouth (un produit unique, entre le sucré et le terreux, incluant lichen, mousse de framboisier, séchés et trempés longuement dans l’alcool 96%).
O’Dwyer produit 80 000 bouteilles annuellement de ces divers produits et on peut se les procurer à la SAQ. Un des gros vendeurs est Le Dartmouth, pour sa spécificité et son goût incomparable.

O'Dwyer produits
Enfin, on a décidé de recycler même les mélanges de champignons et d’épices utilisés pour la distillation, en les déshydratant et en les ensachant pour les amateurs de cuisine raffinée. On peut pour le moment se procurer ce produit uniquement à la distillerie de Gaspé. Une idée qui va certainement faire son chemin.

Distillerie O’Dwyer
odwyerdistillery.com
6, rue des Cerisiers
Gaspé (Québec) G4X 2M2
418.360.0160

Pierre Perreault

La maison de tourisme La Mer Veille fait partie du paysage local depuis 23 ans. Par contre, la maison ancestrale qui l’accueille a été construite en 1880. Elle a été aménagée par son propriétaire pour accueillir six studios totalement équipés, favorisant les séjours de cinq jours et plus.
Le site a été en grande partie épargné par les grandes marées du 6 décembre 2010 qui, associées à des vents violents, ont créé des inondations et dévasté des terrains à plusieurs endroits sur la côte, de Rimouski à Sainte-Flavie entre autres.


Mer Veille

Damien Ruest, qui fut maire de Sainte-Flavie pendant quatre ans dans les années 2010, et sa conjointe Lise, sont des hôtes accueillants et charmants. Leur établissement en bordure du Saint-Laurent est bien situé juste à l’entrée du village de Sainte-Flavie. Avec les drapeaux du Québec et des Patriotes qu'arbore fièrement ce militant indépendantiste de longue date, difficile de le manquer. Un parc municipal bien aménagé avec des installations pour la famille en est le voisin immédiat.
Les travailleurs saisonniers, les petites familles de passage est les touristes de partout viennent occuper les lieux tout l’année. Plusieurs y reviennent régulièrement.
La maison de tourisme La Mer Veille est certainement un endroit à considérer si on cherche le calme et la détente en bordure du grand fleuve.

Motel La Mer Veille
motellamerveille.net

336, route de la Mer
Sainte-Flavie, Qc G0J 2L0
418-775-1700

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