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La Minganie
AU PAYS DE GILLES VIGNEAULT

Sept-Îles est le point de départ autant par voie terrestre que maritime pour explorer la Minganie et la Basse-Côte-Nord. La Minganie s’étend sur 260 km entre Rivière-au-Tonnerre et Natashquan à l’est de Sept-Îles, une région encore largement sauvage où s’égrainent quelques villages côtiers et où plus de la moitié des quelque 6 000 habitants de ce vaste territoire vit à Havre-Saint-Pierre. Comme la route 138 s’arrête à Kegaska à une quarantaine de km à l’est de Natashquan, c’est par traversier, toujours en partance de Sept-Îles, qu’on accède à la Basse-Côte-Nord à moins de faire route vers le Nord et de revenir via le Labrador, une expédition de 1,700 km de Baie-Comeau à Blanc-Sablon.

La nature de ces contrées peu peuplées est grandiose et les principales activités touristiques sont les activités de plein air, l’observation d’oiseaux et de mammifères marins et la découverte du coin de pays qui a inspiré ce poète national du Québec qu’est Gilles Vigneault. Dans cette région, les plages de sable fin se succèdent.

Chute Manitou
Dès l’entrée en Minganie, à Rivière au Tonnerre, la Chute Manitou haute de 35 mètres nous fait entrer dans la démesure. L’église en bois centenaire de ce village est à l’image de cette démesure et vaut le détour.
À 175 kilomètres de Sept-Îles, le village de Longue-Pointe-de-Mingan est la première destination touristique en importance de la région. Il doit son nom à la pointe de sable qui avance dans le golfe où des pêcheurs gaspésiens venus de Paspébiac (qu’on appelle les paspayas) se sont installés en 1849. La longue plage de sable au cœur du village est bordée d’une promenade.
De Longue-Pointe-de-Mingan, vous pourrez faire une excursion et aller explorer l’archipel de Mingan et ses célèbres monolithes de pierre sculptés par les marées et le vent. Vous pourrez aussi visiter l’Ile  aux Perroquets et son phare et y observer en saison les macareux moine. Et même séjourner à l’Auberge aménagée dans les maisons du gardien du phare et de son assistant.

À quelques km, vous pourrez vous allonger sous les bouleaux de la légendaire rivière Mingan et découvrir la culture innue à la Maison de la culture de la communauté d’Ekuanitshit.
Marina de Havre-St-Pierre
À 30 km, Havre-Saint-Pierre, la seule ville de la région, est reconnue pour sa pêche au crabe des neiges, ses moules, pétoncles et homard. Fondée par des pêcheurs madelinots en 1857, la ville affiche fièrement ses origines acadiennes. Vous risquez plus d’y voir le tricolore étoilé acadien que le fleurdelisé. Havre-Saint-Pierre est le port d'accès de la Réserve de parc national de l'Archipel-de-Mingan et plusieurs entreprises offrent des visites guidées des nombreuses îles de l'archipel, un chapelet d’îles calcaires situées au large face à l’île d’Anticosti. On y retrouve des structures géologiques exceptionnelles, les monolithes, ainsi qu’une végétation de type boréal. Les eaux entourant les îles sont riches en oiseaux et en vie marine, dont le macareux moine qui niche sur certaines îles de l’archipel.
Plage d'Aguanish
En poursuivant la route vers l’est, vous découvrirez le charmant village de Baie-Johan-Beetz et vous vous laisserez peut-être tenter par le vaste banc de sable d’Aguanish, juste avant d’arriver à Natashquan, un village rendu légendaire par les chansons de Gilles Vigneault qui a largement mis la Côte-Nord sur la carte du Québec. Relié au réseau routier depuis 1996, c’est un lieu de tourisme culturel, notamment avec le Festival du conte et de la légende de l’Innucadie. Vous serez charmés par sa longue plage de sable et les eaux propices à la baignade de cette baie peu profonde. 

Aux Galets de Natashquan
Au milieu du golfe du Saint-Laurent, Anticosti est la plus grande île du Québec. C’est une île sauvage et envoûtante baignée dans la lumière transparente du Nord. Vous aimerez ses falaises blanches que la mer vient caresser inlassablement, ses canyons vertigineux et le fracas des chutes puissantes. Vous y découvrirez d’immenses grottes secrètes, des cerfs de Virginie par milliers, des saumons qui ondulent dans les fosses émeraude et des phoques qui se font bronzer sur les rochers au soleil.

La Minganie est un pays de pêcheries, de gibier et de cueillette de petits fruits. Pour découvrir les saveurs locales, dès votre arrivée en Minganie, arrêtez-vous à la Marinière du Nord à Rivière au Tonnerre où vous pourrez savourer du poisson frais, des fruits de mer pêchés sur le côte et des produits à base de chicoutai.

Au Macareux dodu
À Longue-Pointe de Mingan, face à la plage, allez diner au Macareux dodu qui vous propose une escapade boréale gourmande et authentique. Goûtez à sa fine cuisine aux ingrédients typiques de la Minganie cuisinés avec créativité. À la Maison de la culture innue, à Ekuanitshit, arrêtez-vous pour goûter à la bannique, ce pain traditionnel.


Chez Julie
Du côté de Havre-Saint-Pierre, la pizza aux fruits de mer de Chez Julie est légendaire. Le resto opère depuis peu une boutique près du quai où vous pourrez faire le plein de produits du terroir. Rue Boréale, pour un casse-croûte rapide et savoureux ou un bon café, arrêtez-vous au Capayou où Denis et Danny vos accueillent.

Au Capayou

En route vers Natashquan, arrêtez-vous au Fumoir Goynish à Aguanish. Vous pourrez y déguster ou vous procurer du saumon fumé et des petits plats typiques de la région.
La Mouche microbrasserie
À Natashquan, en toute saison, le restaurant Le goût du large, situé aux abords de la petite rivière Natashquan propose une carte pour toutes les fourchettes. Au menu : des plats garnis de fruits de mer, poissons, pizzas, burgers et poutines aux saveurs étonnantes. L'été, vous ne manquerez pas de vous affaler sur la terrasse du Café de l’Échouerie, le café culturel estival qui jouit certainement d’une des plus belles terrasses de café au Québec bien plantée qu’elle est sur la plage en bord de mer au bout du chemin des Galets, un café où on échange et palabre entre les repas et les spectacles et. Partout on peut déguster les bières de la nouvelle microbrasserie locale, La Mouche. 


Établissement quatre étoiles renommé, Le Manoir de Baie-Comeau  vous offre le meilleur d’hier et d’aujourd’hui.  Au cœur du quartier historique de Baie-Comeau, 60 chambres parfaitement équipées, confort haut de gamme, restaurant raffiné, détente et santé et le majestueux estuaire du Saint-Laurent à vos pieds. Offrant le charme unique d’un vieux manoir de style colonial français, la majorité de ses chambres, ses salles de réunion, sa salle à manger, sa terrasse et ses jardins offrent une vue imprenable sur le Saint-Laurent et un accès direct à la plage.

Manoir de Baie-Comeau 1937
Construit en 1937 par Robert Rutherford McCormick, l’année même où il fonda Baie-Comeau, le prestigieux édifice a toujours offert tout ce qu’il fallait pour que le séjour des amoureux, des gens d’affaires et des gens du monde lorsqu’ils visitaient la Côte-Nord. En 1965, le Manoir fut rasé par les flammes et il faut reconstruit au même endroit, en remplaçant le bois par de la pierre. En 2004, il a subi une cure de rajeunissement. Encore plus confortable, à la fine pointe de la technologie, il répond mieux que jamais à la vision qu’en avait son créateur : un endroit calme et inspirant, où il fait bon vivre, manger, travailler et se reposer.

Le confort de votre hébergement comprend téléphone, téléviseur, appels locaux, eau en bouteille et café gratuits, fer et planche à repasser, séchoir à cheveux et salle de bain complète. Dans certaines chambres, vue sur le fleuve, bain-tourbillon, foyer, lecteur CD, DVD avec choix de musiques et de films gratuits, coffre-fort, journal et fauteuil ergonomique.

Bistro La Marée haute
Une salle à manger et deux bars, dont un avec terrasse et foyer, vous accueille et peut aussi recevoir vos invités si vous souhaitez organiser un événement. Tout comme 7 salles de réunion, parfaitement équipées et pouvant accueillir jusqu’à 450 personnes, sont à votre disposition.

Le bistro La Marée haute avec sa terrasse estivale époustouflante est opéré depuis quelques années par Carl Beaulieu, un restaurateur bien connu dans la communauté, ancien propriétaire de L’Orange bleue. Sa table d’hôte très raisonnable pour la qualité qu’elle offre, est disponible tous les jours sauf le dimanche.

Vue du Manoir de Baie-Comeau

Hôtel Le Manoir de Baie-Comeau

8, avenue Cabot

Baie-Comeau (Qc) G4Z 1L8

418.296.3391
/ 1.866.796.3391

La Côte-Nord vivra un été hors du commun. Les touristes voyagent plus tôt dans la saison, et on prévoit qu’ils seront plus nombreux et que leur séjour plus long. La saison vient à peine de commencer, mais la présence des touristes à Sept-Îles se remarque un peu partout. Plus à l’est, à la Réserve de parc national de l’Archipel-de-Mingan, le nombre de réservations des sites d’hébergement a déjà surpassé le nombre de sites loués au cours de la saison 2020. «L’avantage de cette année, c’est que les gens semblent avoir plus de temps à passer sur la Côte-Nord. Parce que quand un site n’est pas disponible, ils vont choisir la journée d’après ou le surlendemain. On voit que les gens ont une belle flexibilité. Ça aide pour nos transporteurs maritimes», a indiqué le directeur de l’unité de gestion de Mingan de Parcs Canada, Dany Lebrun. Chez Hydro-Québec, ne pensez pas visiter Manic-2 ni Manic-5 cet été. Le calendrier de réservation est complet. Les seules places disponibles pour une visite d’installations hydroélectrique sur la Côte-Nord se trouvent au complexe de la Romaine au nord de Havre-Saint-Pierre. Ce n’est pas par hasard que depuis des mois, l’industrie touristique de la région recommande aux visiteurs de bien planifier leur voyage pour éviter les mauvaises surprises.

Après avoir été contraint d’annuler son édition 2020 en raison de la pandémie, le Festival de la chanson de Tadoussac revient avec force dans une 37e édition exceptionnellement étalée sur dix jours, du 25 juin au 4 juillet, selon une formule repensée.

Une quarantaine d’artistes, dont Louis-Jean Cormier, Bleu Jeans Bleu, Les Trois Accords, Marie-Pierre Arthur, Patrick Watson, Alaclair Ensemble et Ariane Moffatt déferleront sur trois scènes intérieures et extérieures.


À ces valeurs sûres s’ajoutent plusieurs artistes émergents, dont Ariane Roy, Bon Enfant, Belle Grand Fille et Mon Doux Saigneur. Le spectacle Nikamu Mamuitun sera également présenté, accompagné pour la première fois d’une projection vidéo conçue spécialement pour le festival par des artistes autochtones.

Quelques artistes donneront même deux concerts, question de rejoindre un plus grand public. Faire passer le festival de quatre à dix jours permet d’accueillir le même nombre d’artistes qu’en temps hors pandémie, souligne le directeur général, Julien Pinardon.
« C’est la solution qu’on a trouvée, a-t-il commenté. Ça nous permet aussi d’avoir moins de public en même temps dans le village ».
Les billets seront vendus en nombre limité. Les spectacles intérieurs, dont ceux à l’église du village, pourront accueillir de 140 à 170 festivaliers en distanciation, tandis qu’à l’extérieur, de 50 à 80 personnes pourront se réunir devant une scène.


À Tadoussac, devant le Saint-Laurent, on voit d’immenses dunes de sable appelées terrasses marines. Ces dunes sont le résultat de l’action du vent qui forme des monticules de sable de formes parfois bizarres, parsemées de tableaux et dessins faits par le vent. La forme des dunes ressemble la forme des bancs de neige sculptés par le vent lorsque le vent rencontre un accident de terrain. Quant à la terrasse marine, elle est un souvenir du passage du glacier qui a créé le fjord du Saguenay il y a des dizaines de milliers d’années.

Dunes de Tadoussac
 Lorsqu’il descendait vers le fleuve, le glacier a transporté des sédiments, des cailloux, de la terre et du sable. Le vent a emporté les matériaux légers, le sable toutefois s’est accumulé au fil des siècles, créant de belles collines dorées. Les dunes de sable à Tadoussac font partie du terrain occupé par le parc national du Saguenay et sont certainement un des plus beaux et attirants coins du parc.

Dunes de Tadoussac
Dans les années 40, un sport unique au monde a vu le jour à Tadoussac, le ski sur sable. Se sport se développait jusque dans le 1980. Des compétitions de ski sur sable sont devenues populaires et attiraient du monde. Mais en 1983, le Parc national du Saguenay rachète le secteur à la famille Molson pour en créer un centre d’interprétation et de protection de la nature. Désormais, la glissade sur sable est interdite, parce que ce sport endommageait la composition des dunes et les détruisait peu à peu.

Après avoir échoué dans sa tentative de convaincre le Ottawa Catholic School Board (OCSB) de voter contre une motion visant à hisser le drapeau arc-en-ciel  sur le terrain des écoles pour le mois de la Fierté la semaine dernière, l’archevêque d'Ottawa-Cornwall, Mgr Marcel Damphousse, a tenté de se justifier en associant le "drapeau de la fierté gaie" à un "style de vie"

"Il faut bien comprendre que nos écoles catholiques se situent dans la grande communauté de l'Église catholique, alors tout ce que l’école va décider a un impact sur tout le reste. J’ai tout simplement dit qu’en hissant le drapeau de la fierté gaie, ça va créer beaucoup de division [dans notre communauté catholique]'', a dit celui dont la recommandation a été  ignorée, alors que le conseil scolaire anglophone a finalement voté en faveur de la proposition fin mai, à 9 contre 1.

L’archevêque a affirmé  qu’il n’est pas contre le drapeau en soi, mais que celui-ci symbolise autre chose dans la vie publique en dehors de l’école.

"C’est tout le style de vie qui accompagne le drapeau. [...] Moi, quand je vois le drapeau, je pense à la parade de la fierté gaie. Quand tu regardes la parade, bien, il y a des scènes [qui font en sorte que] moi je n'encouragerais pas mes jeunes d'adopter un style de vie comme celui-là, mais j’accompagnerais le jeune qui est en quête de sens et d'identité sexuelle."

Mgr Damphousse estime qu'il y a une idéologie politique derrière le drapeau et qu’il y a du lobbying pour afficher le drapeau partout. "Et si on ne le met pas partout, on est considérés comme des homophobes, ce qui est faux" selon lui.

Rappelons qu'encore hier Marc Miller,  le ministre fédéral des services aux autochtones, exigeait de l'Église catholique qu'elle présente ses excuses pour les mauvais traitements, y compris les sévices sexuels,  infligés aux enfants autochtones dans les écoles résidentielles. L'Eglise catholique n'a de toute évidence pas autant d'empressement de dénoncer ce "style de vie" pédophile de ses prêtres. 

Sources: SRC

Dans le cadre de la Semaine Québécoise des familles, Fierté Val-d’Or a tenu le vendredi 14 mai sa 9e marche annuelle sous le thème ‘’Une explosion de licornes’’. Cet événement est l’occasion de souligner la Journée Internationale contre l’homophobie et la transphobie.
Cette marche familiale dans une ambiance festive a rassemblé plus de 180 personnes de tous âges. Les participantes et participants étaient invités à se déguiser  ou à arborer une licorne pour un effet coloré. Partie à 17h30 du marché public de la Place Agnico Eagle, la marche a traversé le centre-ville de Val d'Or où différents commerçants arboraient les couleurs de la fierté LGBT. La Ville de Val d'Or a procédé pour sa part à la levée du drapeau arc-en-ciel.

Cette année, en raison de la pandémie, il n'y a eu aucune activité intérieure et la marche s'est tenu en respectant les mesures sanitaires applicable lors de l'événement: port du masque (personne de 10 ans et plus), respecter la distanciation physique de 2 m en tout temps, respect des bulles familiales et ne pas présenter de symptômes relatifs à la COVID-19. 


Une première Semaine de sensibilisation contre la transphobie se tient du 17 au 21 mai en Mauricie et au Centre-du-Québec, une première dont le lancement coïncide avec la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie. Les activités viseront particulièrement à sensibiliser les employeurs aux réalités des personnes trans, pour qui plusieurs préjugés à l’embauche demeurent tenaces.
Organisée par Trans Mauricie – Centre-du-Québec, la semaine se déroule sous le thème « Engager la diversité au travail… c’est collectif! » et a également pour objectif de toucher la population sur l’importance d’une inclusion réussie et harmonieuse des personnes trans et non-binaires en milieu de travail.

Selon les statistiques que l’organisme a en main, un employeur sur trois hésiterait à engager une personne trans.


«Je pense que les gens manquent d’information pour bien connaître la réalité des personnes trans. Il faut arrêter de mettre l’accent sur le genre et miser sur le potentiel des gens», souligne Valérie Bélisle, coordonnatrice de Trans Mauricie – Centre-du-Québec.

Malgré la pénurie de main-d’oeuvre qui frappe le Québec actuellement, les comportements tardent à changer, se désole-t-elle.

«Est-ce que c’est l’apparence qui dérange ou est-ce que les employeurs sont mal à l’aise? On a des outils pour les aider à bien agir et réagir, pour les informer», précise Mme Bélisle.

D'après Le Nouvelliste)

Les préjugés sont encore tenaces au point où les chercheurs d’emploi se demandent s’ils peuvent mettre leur nom usuel ou s’ils doivent absolument mettre leur nom de naissance.

«C’est un stress de devoir constamment justifier qui on est, l’expliquer aux gens qui nous entourent. C’est un travail de tous les jours», soutient la coordonnatrice, qui ajoute que des propos sexistes et des questionnements sur les toilettes à utiliser persistent encore trop fréquemment.

«Il y a beaucoup de réorientations de carrière en raison de l’apparence des personnes trans ou non-binaires», se désole-t-elle.

Pour ce qui est des activités programmées pour la Semaine de sensibilisation contre la transphobie, on y retrouvera des capsules vidéo quotidiennes, des jeux-questionnaires tenus dans plusieurs villes de la région et une campagne d’affichage dans les entreprises, notamment.

Les détails se trouvent sur la page Facebook de Trans Mauricie – Centre-du-Québec.


Dans le cadre de la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie du 17 mai, le GRIS-Mauricie/Centre-du-Québec s’associe au Théâtre des gens de la place pour présenter une lecture publique virtuelle de la pièce Le projet Laramie.
Les internautes pourront visionner gratuitement la lecture du 17 mai à 9h au 24 mai à 23h45 sur la plateforme Vimeo du GRIS-Mauricie/Centre-du-Québec à partir de deux mots de passe distincts divulgués au début, puis au milieu de la semaine sur le site de l’événement Ensemble contre l’homophobie et la transphobie et dans l’événement Facebook de la lecture publique.
Présentée en 2015 par le Théâtre des gens de la place, Le projet Laramie est une pièce inspirée de l’histoire vraie du meurtre brutal de Matthew Shepard, un étudiant américain homosexuel âgé de 21 ans. Survenu dans la ville de Laramie dans l’état du Wyoming en 1998, ce drame révoltant a ébranlé le monde entier.
Basée sur plus de 200 entrevues de résidents de Laramie recueillies sur place par les membres du Tectonic Theatre Project, cette oeuvre constitue un témoignage et une version extrême d’actes discriminatoires sévissant encore dans la société d’aujourd’hui.
Captée sur la scène du Théâtre du Cégep de Trois-Rivières le 11 avril dernier, la lecture publique est livrée par la même distribution qu’en 2015, à une exception près. Prenant place devant un lutrin et passant d’un accessoire à l’autre, les dix comédiens revêtent les traits de 63 personnages véridiques ayant vécu de près ou de loin la tragédie.
Dirigée par le metteur en scène Marc-André Dowd, assisté d’Éric Langevin, et captée par le vidéaste Anthony Hamelin, la pièce, bien que lue plutôt que physiquement jouée, recèle la même intensité d’émotions, richesse d’interprétation et force de sensibilisation.

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