Actualités

Lorsque Josée Poulin et son conjoint ont acquis l’endroit, en 2014, c’était déjà un gîte qui offrait plusieurs petites chambres. Ils ont alors décidé de réduire ce nombre à trois, et d’en faire des suites incluant chacune une salle de bain, une cuisine et un espace lounge : La Marée haute, la Marée basse et la Sirène.


Cela a eu pour effet d’attirer des gens qui souhaitent un séjour prolongé en profitant des commodités pour cuisiner des repas et ce, avec une vue sur le paysage fluvial juste en face.


Ce que la clientèle apprécie particulièrement, explique Josée, c’est la proximité de tous les services, l’accès au bord du St-Laurent juste en bas et la tranquillité des lieux. Les chambres et les espaces communs sont meublés de plusieurs meubles antiques qui rehaussent le cachet de l’endroit.

Écho de la mer
Les couples de tout âge, les petites familles avec un ou deux enfants ou même les personnes seules s’accommoderont aisément de cet hébergement sympathique et plein d’avantages. On favorise les séjours de trois jours et plus, mais on peut également, selon la disponibilité, y loger pour une ou deux nuitées.


la collection de bijoux de Josée Poulin Joaillière-Sculpteure. Une série de pièces uniques aux formes aquatiques inspirées par la magie de la mer. L’argent, l’or, les pierres précieuses et semi-précieuses sont à l’honneur.
Écho de la mer
Josée vous offre également une série de produits nautiques fabriqués avec des bois de grève, du verre et des coquillages.
Situé en plein cœur des principaux attraits de Kamouraska, un lieu qui déborde de faits historiques et de bâtiments anciens, L’Écho de la Mer propose aussi une boutique d’art et joaillerie, une discipline qu’elle exerce depuis plus de 30 ans. Josée y conçoit et réalise des bijoux et autres pièces de joaillerie, en plus de présenter des réalisations d’autres artisans régionaux, entre autres.

Écho de la mer
La propriétaire des lieux explique que la saison 2022 en fut une des plus prolifiques, avec une clientèle provenant surtout du Québec, de l’Ontario et aussi d’Europe (la France surtout). Le retour des bateaux de croisière au port de Québec n’y serait pas étranger, croit-on.
Les propriétaires projettent des travaux dans la rénovation de cuisines et aussi pour l’aménagement d’un atelier de joaillerie plus adéquat.
Une visite à l’Écho de la Mer s’impose pour qui recherche un séjour différent et confortable à Kamouraska.
Écho de la mer


Gîte Écho de la Mer

echodelamer.com
139, ave Morel,
Kamouraska (Qc) G0L 1M0
418 308-3011

Le festival de film LGBTQ Image+Nation présente du 17 au 27 novembre 2022 plus 50 films, en présentiel et en ligne, pour souligner son 35e anniversaire. Pendant 11 jours, le festival présente sur écran et en ligne des films primés, des documentaires marquants et des courts métrages remarqués de partout sur la planète. Il y a donc de tout pour tous les goûts, des comédies romantiques aux drames, en passant par les enjeux d’ordre social.
Maintenant âgé de 35 ans, image+nation prend une nouvelle direction et devient image+nation Culture Queer : créations LGBT2SQ+ stories, mais continuera de présenter du cinéma queer par l’entremise de son festival principal et de I+N FCQSFF. « Cette expansion nous permet de créer des initiatives novatrices, dont I+N StoryLab qui souhaite aider les créateur·trice·s à raconter leurs histoires et I+N E/space LGBT2SQ+, une banque de données et salle d’exposition virtuelle en phase de développement. Le recentrage de notre mission élargit donc notre rôle au sein du paysage culturel canadien et nous offrons désormais des occasions de mentorat aux artistes queers, principalement celleux issu·e·s de communautés sous-représentées », écris la directrice de la programmation, Katerine Setzer, en page de bienvenue.

Pionnier du cinéma LGBTQ+ depuis au pays, image+nation culture queer s’engage à diffuser, promouvoir et faire découvrir les histoires et expériences de vies LGBTQ+ via les films et les productions médiatiques. « La mission d’image+nation est de représenter, de protéger et de préparer les générations contemporaines et futures des artistes queer en partageant leurs histoires aux publics d’ici, au Canada et de partout ailleurs grâce à nos initiatives en ligne », insiste Charlie Boudreau, qui occupe la direction générale du festival.
Ses créateurs se réjouissent que pendant des décennies, les cinéastes canadien.nes LGBT2SQ+ ont créé certains des films les plus intelligents et les plus inspirés du cinéma queer. « Made au Canada » met en lumière leurs talents et leurs visions. Cette année détient un nombre record de longs métrages canadiens, dont la majorité sont des premiers longs métrages. Grâce aux groupes donateurs canadiens qui reconnaissent et soutiennent la diversité de leurs programmes, 2022 voit un assaut de talents canadiens.
Dès jeudi le 17 novembre, quarante longs métrages de fiction et documentaires ainsi que 13 programmes de courts métrages présentant des œuvres de 28 pays différents seront à l’affiche dans quatre salles : Cinéma Impérial, Cinéma Moderne, Cinéma de Sève et Centre PHI. La programmation d’Image+Nation35 (I+N35) se déploie aussi en ligne partout au Québec, via la plateforme virtuelle de l’événement, une formule qui a été déployée en 2020 et 2021, pandémie oblige, et qui a connu un vif succès.


Image + Nation 2022
En ouverture, la scénariste, réalisatrice et actrice Gail Maurice présente Rosie, un premier film réconfortant qui nous mène dans la marge du Montréal des années 80 à travers le regard d’une fille autochtone devenue orpheline et de sa nouvelle famille choisie (le 18 novembre, 19h, Cinéma Impérial).

Image + Nation 2022
En clôture, Cop Secret, du cinéaste islandais Hannes Þór Halldórsson, est une comédie policière à la sauce hollywoodienne. Lorsque Reykjavik est victime d’une vague de crime, un superpolicier dans le placard et un justicier pansexuel s’unissent pour s’y attaquer, non sans se rapprocher l’un de l’autre (le 27 novembre, 19h, Cinéma Impérial). La bande-annonce ici : https://youtu.be/S6Ukq4eVyIE
Pour la programmation complète, on consulte le e-catalogue : https://issuu.com/imagenation2/docs/cat_in35_2022_hyperlinks

Déménager son entreprise installée depuis 2011 à l’Isle Verte, au Bas-Saint-Laurent, vers Saint-Octave-de-Métis, dans la région gaspésienne, 250 km plus à l’est et en plus, en pleine période du temps des Fêtes pour ne pas rater la saison touristique estivale, avec deux fillettes qui doivent changer d’école juste après le congé : voilà le tour de force qu’a accompli Marie-Claude Labrecque avec sa Savonnerie artisanale la Mousse de Mer en décembre 2021.

Mousse de Mer

Sa motivation première : une maison qu’elle a acquise et qui répond à tous les besoins de son entreprise et de sa famille, le tout dans un environnement exceptionnel au cœur du village. De plus, elle accueille des artisans locaux et régionaux qui présentent leurs produits dans la boutique, créant une diversité et une complémentarité avec la variété de savons au lait de chèvre, du savon du pays, des sels, de l’huile et des bombes effervescentes pour le bain, de l’huile à massage, des crèmes pour le corps et des baumes à lèvres, ainsi que plusieurs autres produits originaux à découvrir, tels les chandelles et désodorisants. On y trouve également des produits végans.

Mousse de Mer
Nous débarquons à son atelier au lendemain d’une première chute de neige, en novembre 2022. Les enfants viennent de terminer leur repas du midi et ils remettent leurs manteaux et bottes pour attraper l’autobus scolaire qui va arriver sous peu. À la fois mère de famille et entrepreneure, ces deux rôles s’accomplissent en parallèle. Il règne dans ce grand bâtiment aux vitrines colorées, situé à quelques enjambées de l’église paroissiale, une heureuse ambiance, sans parler d’un mélange d’odeurs fines et exotiques qui émane des divers produits qu’on y fabrique.


Marie-Claude crée et confectionne elle-même la totalité des produits qu’elle propose dans sa boutique. Son atelier lui permet de réaliser divers types de savons et d’autres produits dérivés, qui sont ensuite étiquetés et placés en étalage, ou encore expédiés un peu partout grâce aux vente de sa boutique en ligne sur la plateforme Etsy. Quelques points de vente au Bas-St-Laurent, en Gaspésie et ailleurs au Québec distribuent certains de ses produits.

Mousse de Mer Mousse de Mer
Au premier coup d’œil, le nouveau local aux hauts plafonds est éblouissant et coloré. On y trouve également des échantillons qui permettent de tester pour mieux choisir avant d’acheter. Les emballages sont également attrayants et originaux, tout comme le sont les noms et appellations donnés aux produits.


Marie-Claude Larocque n’a pas ménagé les efforts pour que les clients qui viendront découvrir sa boutique deviennent des habitués et en parlent à leur entourage. En cette période avant les Fêtes de fin d’année, lors de notre passage, les quantités de divers produits remplissent les tablettes. On veut satisfaire la clientèle qui recherche des cadeaux originaux pour parents et amis.
Dès le printemps 2023, l’affichage touristique sur la route 132 et sur la route menant à Saint-Octave et aussi dans le village permettra de facilement trouver comment s’y rendre.

 Mousse de Mer Mousse de Mer
Même s’il s’agit d’un petit détour du circuit touristique habituel, il en vaut la peine. Parce que ce que Marie-Claude y a concocté déborde d’originalité, d’amour et de belles histoires, qu’elle aime bien raconter, comme un beau chou ajouté sur l’emballage-cadeau. On a juste envie d’y revenir pour en entendre une nouvelle, à la prochaine visite.

Savonnerie artisanale la Mousse de Mer
lamoussedemer.com
328, rue Principale
St-Octave de Métis, Qc G0J3B0
418-775-3313

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Personne ne peut rester indifférent à séjourner dans une auberge qui a près de 200 ans d’histoire et où tout rappelle le passé éloquent du bâtiment et de ses occupants au fil du temps.

 
La vaste résidence qui porte maintenant le nom de Villa Thomas Ward à Kamouraska trône fièrement depuis 1819 au milieu de l’environnement riche et attrayant de ce village dont les histoires font les beaux jours localement et ailleurs depuis fort longtemps. Celle de ces lieux n’a rien de banale. Bien au contraire.

Villa Thomas Ward
Disons dès le départ qu’il s’agit de la plus ancienne auberge de Kamouraska. Elle a été témoin de nombreux événements ayant marqué son existence, par ses propriétaires successifs, ses célèbres et prestigieux occupants et son rayonnement en tant qu’auberge prestigieuse bien au-delà de la région.


Pouvoir dormir dans une de ses cinq chambres avec salle de bain privée, portant le nom de l’un de ses plus célèbres occupants du temps de la Villa Saint-Louis, l’avocat, juge, professeur de droit à l’université, écrivain et ardent patriote, citoyen de Kamouraska, Sir Adolphe Basile Routhier, celui-là même qui a composé les paroles de l’hymne national canadien, « Ô Canada », ce n’est pas sans avoir un certain effet sur l’imaginaire. Les quatre autres chambres sont également baptisées de noms de personnalités connues.

Villa Thomas Ward
À l’époque, il s’agissait surtout d’une auberge comportant une vingtaine de chambres sur deux étages accueillant les navigateurs des goélettes accostant au quai. À la fin des années 1870, à la suite du décès du père de la famille Ward, d’origine irlandaise, à 41 ans, la famille subvient à ses besoins en offrant ses services aux touristes de passage à Kamouraska. Les Ward louent d’abord des chambres, ou encore la maison tout entière ; puis, de 1891 à 1932, ils exploitent le Kamouraska Hotel, qui sera connu par la suite sous le nom de Villa Saint-Louis et, plus récemment, de Villa Thomas Ward.


Puis, le propriétaire des lieux depuis 2015, l’antiquaire montréalais Michel Richard, petit-fils de Clara Ward (mariée à Luc Richard), a été conquis par son architecture et son décor intérieur préservé dans toute la mesure du possible. Pour lui, cette villa demeurait un témoin authentique du Kamouraska touristique du XIXe siècle. Michel Richard a commencé sa vie professionnelle dans l’hôtellerie, alors que son père Maurice possédait l’hôtel Bellevue, maintenant disparu. Il est ensuite allé ouvrir un magasin d’antiquités dans la région de Montréal. La résidence historique, qui peut accueillir une quinzaine de personnes pour dormir, a été meublée et décorée en grande partie grâce aux objets issus du magasin d’antiquités de ce dernier. La clientèle LGBTQ+ qui est sensible à ce genre de décor sera certainement charmée par ce qui y a été accompli par M. Richard.

Villa Thomas Ward
Inutile de dire que ce Bed & Breakfast récemment rénové a tout pour charmer. Aussi, le buffet des petits déjeuners a de quoi satisfaire les plus exigeants. Enfin, on y trouve aussi une superbe piscine à l’arrière qui est chauffée une grande partie de l’année, de même qu’un magnifique jardin de fleurs et de plantes que Michel Richard entretenait et chérissait depuis qu’il y vivait, avec l’aide de son conjoint Jamie Katerenchuck, jusqu’au 9 avril 2022…


Une infirmière et un agriculteur deviennent aubergistes
Rien ne les destinait vraiment à ça. Elle, 31 ans, menait une belle carrière dans le domaine de la santé. Lui, 29 ans, agronome de profession, est nouvellement propriétaire de la ferme familiale de 7e génération avec 200 vaches laitières après y avoir travaillé presque toute sa vie. Ils sont tous deux fils et fille de Kamouraska. Il semble toutefois que le destin en a voulu autrement.

Villa Thomas Ward
Il faut dire que les bâtiments de la ferme et la maison familiale du jeune couple Patrick Pelletier et Marie-Pierre Pelletier (pas de lien familial direct malgré le même nom), se trouvent derrière et à côté de l’illustre Villa Thomas Ward.


Voilà pour l’histoire ancienne et plus récente de cette auberge unique. Mais qu’en est-il des nouveaux propriétaires ? En fait, l’histoire de cette acquisition est à la fois heureuse et triste. Ayant appris qu’il était atteint d’un cancer du poumon, Michel Richard a suggéré au couple Pelletier de s’en porter acquéreur. Il souhaitait la poursuite de sa vision pour l’endroit et il croyait que ces personnes étaient les mieux placées pour ce faire.

Villa Thomas Ward
Après mûre réflexion et alors que Marie-Pierre avait choisi de quitter sa profession après la naissance du 3e enfant, ils décident d’aller de l’avant et signent le contrat de vente le 8 avril dernier. Contre toute attente, ils apprennent le lendemain, 9 avril, que le cancer a eu raison de M. Richard qui est décédé le jour même.


Cela n’a pas eu pour effet de décourager les nouveaux propriétaires qui ont eu le support de la succession pendant les semaines qui suivirent. Ils ont entrepris d’opérer l’auberge au mois d’août, et en sont devenus les propriétaires officiellement le 4 octobre 2022.
Quelle est la recette du succès pour une telle entreprise, croit Patrick Pelletier ? D’abord aimer les gens, bien les accueillir, personnaliser les séjours lorsque possible, et consolider la clientèle pour en faire des habitués et des fidèles, année après année.

Villa Thomas Ward
Fait à signaler, la villa sera disponible en style « chalet » pour location de groupe ou familiale dès la mi-décembre, pour la période des Fêtes et au-delà pendant l’hiver et ce, pour des séjours de trois jours et plus. Elle a tous les atouts pour un séjour de tout confort, incluant des propriétaires déterminés à en assurer la postérité.

Villa Thomas Ward
villathomasward.ca
125, ave Morel,
Kamouraska, QC G0L 1M0
418 492-7072

Jusqu’au 15 janvier 2023,le Musée régional de la Côte-Nord présente une exposition solo du peintre Carol Bérubé, Un arrêt sur la 138.

Carol Bérubé
Depuis près de cinq ans, Carol Bérubé se concentre à peindre la Côte-Nord. D’un village à l’autre, d’une rivière à l’autre, d’une plage à l’autre… Celui-ci nous montre, à sa façon, des lieux intimes à découvrir et qui font partie de ses propres souvenirs ou de ceux des autres.
Il nous propose une série de toiles ayant comme sujet la route qui nous relie d'un village à l'autre et au reste du Québec: la 138. Un décor déposé sur une ligne du temps, changeante avec les années et qui, à certains endroits, semble être figée dans le temps et les souvenirs.
Sa première exposition au Musée est toute récente. C’est en tant que dessinateur que Carol accompagne l’historien Guy Côté, dans un duo présenté en août 2022. Cette fois, c’est en peinture qu’il nous fait voyager :

« J’ai peint les villages, les rivières et les lacs, mais sur le chemin qui me menait à ces lieux, j’ai découvert une belle poésie et une atmosphère que je n’avais jamais représentées en peinture… La route 138 ! » (Bérubé)

BIOGRAPHIE : Carol Bérubé vit à Sept-Îles depuis 1973. Il est natif de Chicoutimi. Il mentionne avec ironie que la seule chose qu’il n’a pu faire sur la Côte-Nord, c’est d’y naître. Ses dons en dessin étaient visibles dès la maternelle. Il poursuit cette passion jusqu’au secondaire. Un de ses médiums préférés est la photographie qu’il pratique en visitant de multiples thématiques : animaux, portraits, paysages, etc. C’est en 1999 qu’il intègre la peinture dans sa vie. Ses œuvres sont exposées dans divers restos et autres lieux publics. Il participe à plusieurs reprises au Symposium de peinture de Baie-Comeau et au Symposium d’art MAMU « Ensemble », à Uashat. Caricaturiste pour un journal local pendant un certain temps, il pratique encore le dessin pour illustrer des livres et affirme que le dessin est à la base de son travail. Il est grandement inspiré par les grands maîtres : Monet, Van Gogh, Cézanne et Pissarro. Il mentionne aussi le Groupe des Sept dans ses coups de cœur de ce côté de l’Atlantique. Au Québec, c’est Tex Lecor qui lui a donné le goût de faire une tentative en peinture.


The Musée national des Beaux-Arts in Québec City will be presenting this fall the long-awaited retrospective of the seminal Canadian artist Evergon, born Albert Jay Lunt in 1946 in Niagara Falls, Ontario. This major exhibition will span his entire career, from 1971 to the present, with a view to shedding contemporary light on the artist’s long-term output. More than 200 works will be assembled for the first time to highlight this colourful individual and his multifaceted work.

Evergon is regarded as a genuine cultural icon in Canada. He is an artistic and social pioneer who focuses on contemporary questions concerning cultural and body diversity and diversity of identity. For nearly 50 years, the artist’s career has centred on bold photographic, technological, and aesthetic research. His always moving and occasionally irreverent striking imagery is often an extension of classical painting. The simultaneously political and sensualistic nature of his work raises questions on sexual orientation. He revisits with rare vitality genres such as portraits, landscapes, or nudes. Through collages, the art of photocopy and an entire array of exploratory photographic approaches, including the Polaroid, Evergon deepens the terms of queer masculine and feminine identity, thereby shaking up fixed ideas.

Numerous striking works underpin Evergon’s career, in particular the immense colour Polaroids from the 1980s, for which he is internationally recognized. Critics and several artistic institutions in the world have also paid tribute to his award-winning work in holography. His series devoted to his mother Margaret renews the representation of the ageing body as few artists have done and has received widespread recognition. Evergon is an immense creative force: identity, body diversity, love, desire, and ageing are at the root of his work. Like death and life, it is the latter in all its facets that the artist celebrates. Evergon grafts on to life notions of autobiographical fiction and extimity, a revelation of the intimate in the public sphere that is common today but that he explored early in his career. The artist deems all his works to be love letters.

Evergon’s concerns encompass social and artistic issues that go beyond the body’s socially constructed limitations. He thus abandons clichés by representing atypical bodies and goes beyond the canons of standardized beauty while relying on the seductive powers of photography, capable of inventing fictional worlds or theatres as is true of another major series in his career, in which he imagines the life of an entire community, that of the characters the Ramboys. Evergon continues to be in perfect synchronicity with the emancipatory challenges of photography: he has forcefully called into question the notion of the author by creating various alter egos. He disrupts the foundations of the photographic image through an astonishing baroque aesthetic and brushes aside the conventional canons of beauty by representing atypical bodies that he invests with panache.

Rares sont ceux ou celles qui, de leur vivant, vont léguer le résultat de leur vie professionnelle ou artistique à une organisations sociale, culturelle, caritative ou communautaire qui pourra en profiter ou en prolonger le rayonnement ou la diffusion pour la postérité.
C’est pourtant ce qu’a choisi de faire le réputé talentueux et prolifique photographe montréalais Robert Laliberté, en léguant l’intégralité de ses archives photographiques, c’est-à-dire 45 ans de travail à ce jour. « C’est à l’aube de mes soixante ans que j’ai commencé à songer à la pérennité de ma production photographique. Ayant déployé mes services à maintes reprises au sein de la communauté gaie, les Archives gaies du Québec (AGQ) se sont rapidement imposées comme l’organisme à qui je souhaitais léguer mon œuvre », explique-t-il.
À la suite d’un article publié sur son travail en 2007 dans L’Archigai, le bulletin annuel de l’organisation, Robert a pu mieux comprendre le rôle essentiel que jouent les AGQ comme gardien de la mémoire et de l’histoire en favorisant la recherche et l’éducation, en affermissant les identités et en protégeant les droits de l’homme.

Robert Laliberté Archives
En quoi consistent ces archives ? Environ 200 000 négatifs, diapositives et fichiers numériques. Des dizaines de boîtes de planches contacts et de photos de différentes dimensions. Des livres et des magazines dans lesquels ses photos ont été publiées. De nombreuses photos montées sur carton ou encadrées, etc. De plus, il fait également don de près de soixante-dix photos encadrées, celles qu’il a exposées à l’Écomusée du fier monde, du 21 au 23 octobre, dans le cadre de la campagne de financement des AGQ.
« Je le fais pour aider les Archives dans leur campagne de financement annuelle puisque ces photos étaient en vente et que les profits iront aux AGQ. De plus, cette année j’ai offert aux AGQ une photo pour leur tirage annuel : À FLEUR DE PEAU, 2011, impression à jet d’encre sur papier photo archive. Dimensions : 45,7 x 30,5 cm (18 x 12 po.). Édition : 1/10. Valeur de l’oeuvre encadrée : 1 000 $.
 
Robert Laliberté à fleur de peau
Rencontré lors de l’expo à l’Écomusée, le coordonnateur des Archives gaies du Québec, Pierre Pilotte, se réjouit de cette magnifique opportunité pour l’organisme d’enrichir ses collections uniques et de plus en plus importantes pour la mémoire de la communauté LGBT+, à l’aube de célébrer ses 40 ans d’existence en 2023. Pour sa part, Robert Laliberté précise que si au départ il avait envisagé de séparer sa collection auprès de divers fonds d’archives (BanQ, etc.), on l’a convaincu de tout confier à un seul fonds qui pourra assurer l’accessibilité auprès des futurs chercheurs, historiens ou universitaires, par exemple, intéressés par l’une ou l’autre des diverses collections photographiques de son œuvre

Robert Laliberté
Une
prolifique carrière


Si le travail de ROBERT LALIBERTÉ est d’abord connu de la communauté gaie en raison surtout des quelque 150 pages couvertures du magazine Fugues réalisées au fil des ans, sa carrière va bien au-delà de ça. Il a aussi été directeur artistique et photographe du Groupe Priape de 1990 à 2007.

Pendant 20 ans, Robert a travaillé comme photographe de plateau pour d’importantes compagnies théâtrales montréalaises, ce qui lui a permis de « tirer le portrait » de plusieurs personnalités connues. « J’ai gagné ma vie en faisant du portrait », assure-t-il, rappelant qu’il a eu l’occasion de photographier plusieurs des grands et grandes de ce monde au fil des années.

Il fut également durant 10 ans le photographe officiel des Petits frères des pauvres, un organisme qui s’occupe des personnes âgées vivant dans la solitude. Après quelques années passées à l’enseignement de la photo, Robert a été directeur adjoint de la galerie Beaux-arts des Amériques de 2012 à 2022.

Au cours de sa prolifique carrière, Robert Laliberté a tenu de nombreuses expositions individuelles en plus de participer à plusieurs expositions de groupe. Ses photos ont été publiées internationalement et se retrouvent autant dans des collections publiques (Collection Prêt d’oeuvres d’art du Musée national des beaux-arts du Québec, Ville de Montréal, Université de Sherbrooke, Fondation de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont, etc.) que dans des collections privées. En 2002 il a été récipiendaire du Prix Arc-en-ciel pour la Culture et l’Écomusée du fier monde à Montréal lui a consacré une exposition rétrospective célébrant ses 25 ans de carrière. Depuis 2020, il fait partie des photographes représentés par la ClampArt Gallery de New York.

Et c’est pas fini….
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, Robert Laliberté nous annonce qu’il a déjà entrepris la préparation d’une exposition portant sur plus de 30 ans de portraits, débutant en 1988. Une exposition bien spéciale dont les détails seront livrés plus tard, malgré notre insistance à en savoir davantage. Elle devrait être tenue à quelque part en 2024 ou 2025. Il faudra être patients pour pouvoir en être témoins.

Les Archives gaies du Québec (AGQ)
Pour participer à son financement en ligne : agq.qc.ca/faire-un-don/
Voir la vidéo promotionnelle des AGQ : youtu.be/iFxXvxkP-0k

Cumulant 50 années de carrière et plus de 1 000 expositions personnelles et collectives, Evergon est une figure qui apparaissait incontournable au sein de la programmation du MNBAQ, aux dires même de son directeur, Jean-Luc Murray..
Le mercredi 19 octobre, en conférence de presse, le commissaire de l’expo Evergon, qui sera présentée du 20 octobre 2022 au 23 avril 2023, au magnifique Pavillon Pierre-Lassonde, Bernard Lamarche, conservateur de l’art actuel (2000 à ce jour) au MNBAQ, a indiqué que qu’il était fier d’offrir une rétrospective d’Evergon, artiste photographe phare du Canada.
Le directeur général de l’institution, communément surnommée « le Musée des Plaines », parle de cette exposition comme d’une « aventure culturelle exceptionnelle et un grand privilège ». Cette exposition majeure couvrira l’ensemble de la carrière d’Evergon, de 1971 à aujourd’hui, plaçant sous une lumière contemporaine cette production au long cours. « Ce sont plus de 230 œuvres qui sont réunies pour la première fois afin de présenter ce personnage haut en couleur et son travail à plusieurs visages », a-t-il ajouté.

Evergon
Considéré comme une véritable icône de la culture au Canada, Evergon (un surnom adopté en 1975) est né Albert Jay Lunt en 1946 à Niagara Falls, en Ontario, et s’est établi au Québec il y a plus de 20 ans. Reconnu pour sa contribution singulière à l’art contemporain québécois et canadien, il s’est illustré dans la photographie mise en scène et fait figure de pionnier dans plusieurs domaines, notamment sur les plans artistique et social, en croisant des enjeux actuels concernant la diversité culturelle, corporelle et identitaire.
L’artiste maintenant âgé de 76 ans, a mené depuis près de 50 ans une carrière marquée par une recherche photographique, technologique et esthétique audacieuse. Il a produit une imagerie forte, toujours émouvante, parfois irrévérencieuse, souvent dans le prolongement de la peinture classique.


LA vérité queer en pleine face

Evergon
Evergon est une force créatrice immense : on en est saisi violemment dès l’entrée dans les salles. L’identité, la diversité corporelle, l’amour, le désir, le vieillissement sont au cœur de son travail. Il fut un militant de la première heure des droits des personnes gaies. Très tôt dans sa carrière, il a porté haut et fort la voix d’une culture homosexuelle reléguée à l’invisibilité, par l’expression d’une masculinité différente des stéréotypes habituels définis par les conventions.
Il célèbre toutes les facettes de la vie, souvent avec humour. Evergon y greffe des notions d’autofiction et d’extimité, une révélation de l’intime dans la sphère publique, courantes aujourd’hui, mais qu’il a explorées tôt dans sa carrière.
À travers le collage, l’art de la photocopie et toute une série d’approches photographiques exploratoires, dont le Polaroïd, Evergon approfondit les termes d’une identité masculine et féminine queer, secouant les perceptions trop arrêtées. Il va même inventer des personnages, comme les Ramboys, une société masculine, secrète, crééé de toutes pièces par lui. L’exposition s’ouvre d’ailleurs sur une immense photo d’un représentant de cette société aux cornes de boucm « Ramboy Offering Polaroid Of Self Exposed in Hiding ». (photo avec le Commissaire et l’artiste)
EvergonLe visiteur découvrira avec surprise une section de l’exposition présentant des images proposant des sujets plus osés, plus sexuellement explicites, qui lui rappellera une époque pas si lointaine des fameux clubs vidéos. Un beau clin d’œil des concepteurs.
La carrière d’Evergon a été portée par nombre d’œuvres saisissantes, notamment les immenses Polaroïds en couleurs des années 1980, pour lesquels il a été mondialement reconnu. Primés, ses travaux en holographie ont aussi été salués par la critique et plusieurs institutions artistiques dans le monde.
En parallèle à sa carrière artistique, il a longuement enseigné la photographie à l’Université d’Ottawa et à l’Université Concordia, à Montréal.
Une escapade au MNBAQ est un « must » pour découvrir ou encore revisiter Evergon, le photographe pour qui les œuvres sont des lettres d’amour, adressées à ses collaborateurs, amants, amoureux et modèles, à sa mère Margaret, ainsi qu’à toute personne qui regarde.

Evergon. Théâtres de l’intime.
Du 20 octobre 2022 au 23 avril 2023
Pavillon Pierre-Lassonde du MNBAQ
Québec

Dans l’estuaire de la rivière Ristigouche, au fond de la baie des Chaleurs, se trouve le lieu historique national de la Bataille-de-la-Ristigouche, à 3 km à l’ouest de la municipalité de Pointe-à-la-Croix. Ce site historique commémore la dernière bataille navale de la Guerre de Sept Ans entre Français et Anglais pour la possession de la Nouvelle-France…

Mais c’est aussi à proximité de ce site, à l’est de Pointe-à-la-Croix, que s’étaient réfugiés plus de mille Acadiens fuyant la déportation, dans ce qui s’appelait, en 1758, le village de Petite-Rochelle. Au moment de la chute de Québec, en septembre 1759, le village n’était défendu que par un poste fortifié et une poignée de soldats. Sous la menace anglaise, ce refuge acadien fut pourtant le dernier bastion français à capituler. Voici pourquoi…

La dernière bataille navale

Fin mai 1760, le poste de Petite-Rochelle reçut une aide inespérée. L’hiver avait été dur et la population avait beaucoup souffert de la famine. Une flottille française commandée par le lieutenant François Chenard de La Giraudais se réfugia au fond de la baie des Chaleurs. Composée de la frégate Le Machault et de deux bateaux de ravitaillement chargés de secourir le Canada, elle avait préféré éviter de croiser une flotte anglaise plus nombreuse qui la précédait à l’entrée du fleuve Saint-Laurent. Le 27 juin, les trois navires français se retrouvèrent pris au piège par une flotte anglaise de cinq vaisseaux de guerre commandée par le capitaine John Byron, qui engagea le combat. La défense du poste de Petite-Rochelle s’était cependant organisée et bénéficiait du concours de miliciens acadiens et de guerriers micmacs. François-Gabriel d’Anjeac, capitaine des troupes à bord des navires français, avait pris le commandement du poste et dirigé la construction d’une batterie et d’un poste de garde sur le site de Pointe-à-la-Garde (à l’est de Pointe-à-la-Croix). Cette batterie causa de réels dommages aux Anglais et retarda leur progression vers les navires français. Mais le combat était inégal…

Estuaire de la rivière Ristigouche et pont Van Horne
Estuaire de la rivière Ristigouche et pont Van Horne reliant Campbellton à Pointe-à-la-Croix, vus du mont Sugarloaf, au Nouveau-Brunswick. C’est à cet endroit que se trouvent encore, au fond de la rivière, des vestiges du Machault (auteur Blob5825, sans modification, licence CC BY 1.0)
Le 8 juillet, à l’issue d’un combat acharné, La Giraudais fit saborder ses navires pour empêcher les Anglais de s’emparer des vivres et des armes. Très vite, le capitaine d’Anjeac conduisit la retraite de ses troupes dans les bois. La flotte anglaise préféra cependant se retirer. Ainsi s’achevait la bataille de la Ristigouche. Les Anglais avaient brûlé toutes les maisons qu’ils avaient trouvé sur la rive. Le désastre était total. D’Anjeac réussit tout de même à organiser la résistance du poste de Petite-Rochelle qui abritait toujours un millier de réfugiés acadiens. Peine perdue… Les troupes françaises durent déposer les armes le 30 octobre, après la capitulation de Montréal. Les Acadiens furent laissés sur place, plongés dans une grande incertitude, ce qui n’empêcha pas les corsaires acadiens de poursuivre une guerre de course implacable contre les bateaux anglais. Plusieurs familles avaient tout de même réussi à s’enfuir le long de la baie des Chaleurs et avaient fondé le village de… Bonaventure.

Invité au Salon du livre de la Péninsule Acadienne à Shippagan durant la fin de semaine de l'Action de grâce, l'historien André-Carl Vachon n'était pas peu fier de dévoiler une surprise pour le lancement de son nouveau livre qui se fera conjointement pour l'occasion avec un nouveau produit de la Distillerie Fils du Roy de Paquetville dans l'environnement inspirant du Cielo Glamping.

"Voilà! Dévoilement de la surprise! L'année dernière, j'ai approché la Distillerie Fils du Roy afin de savoir s’il avait un intérêt à commercialiser un produit alcoolisé en lien avec la sortie de mon nouveau livre "La colonisation de l’Acadie. 1632-1654".... Nous sommes très heureux de vous partager cette collaboration qui sera dévoilé au Cielo – Glamping Maritime le 8 octobre." A-t-il annoncé sur les réseaux sociaux.

Pour l'occasion, la Distillerie lancera un nouveau whisky, le "Port-Royal II".

Sébastien Roy

"Nous avons tous travaillé à créer la première œuvre de ce qui illustre la deuxième habitation de Port-Royal vers 1650" explique Sébastien Roy

Détenteur d'une maîtrise en histoire acadienne, André-Carl Vachon est auteur de plusieurs essais sur l'histoire de l'Acadie. Il est l’auteur de l’essai Les déportations des Acadiens et de leur arrivée au Québec, publié en 2014 aux éditions La Grande Marée. En 2015, M. Vachon a reçu entre autres le prix intergouvernemental Acadie-Québec, ainsi qu’une mention du jury du prix international France-Acadie 2015. En 2016, M. Vachon publie deux essais aux éditions La Grande Marée qui se sont vus décerner le prix Robert-Prévost 2018. Le premier, Les Acadiens déportés qui acceptèrent l’offre de Murray, l’auteur a reçu la bourse de création des Écrivains francophones d’Amérique 2016, le prix Percy-W.-Foy 2016 et le prix France-Acadie 2018. Le deuxième, Une petite Cadie en Martinique, l’auteur a reçu la médaille de la ville du Morne Rouge, Martinique. En 2018, l’auteur a publié un livre publié également aux éditions La Grande Marée : Histoire des Acadiens de la fondation aux déportations, tome 1 (1603-1710). En 2019, il a publié son premier récit, Raconte-moi la Déportation des Acadiens, dans la collection jeunesse des éditions Le petit homme.

Cielo GlampingLe Cielo Glamping à Shippagan, hôte du lancement

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