Pendant plus de 25 ans, Magella Landry, autrefois pêcheur commercial de crabe avec plusieurs bateaux, qui passait alors ses hivers à Montréal, s’est impliqué dans le développement touristique de Natashquan et de la Côte-Nord. Aujourd’hui, il retrouve une vie un peu moins mouvementée en veillant à la gestion et à la promotion de l’Auberge Port d’Attache qu’il a construite et qu’il opère depuis 1995.
Située à l’entrée ouest du village, directement au bord des eaux du Golfe St-Laurent, l’auberge offre huit chambres personnalisées offrant téléphone et télévision. On peut aussi s’y détendre dans le salon de lecture ou simplement admirer la magnifique vue. Au matin, on y prend le petit-déjeuner avec les autres voyageurs dans la salle à manger, amoureusement préparé par le chef qui se fait un plaisir de servir des oeufs, des crêpes ou du pain doré. Le tout inclus dans le tarif d’hébergement.
Comme de nombreux autres villages de la région, l’offre d’hébergement touristique est plutôt limitée à Natashquan. On s’est d’ailleurs penché sur la question au cours des dernières années en vue de pouvoir offrir des logements pour les travailleurs et les nouveaux arrivants. Le séjour au Port d’Attache est rempli de beaux souvenirs alors que l’endroit est superbement décoré de meubles anciens, d’images historiques, de tableaux illustrant des scènes locales, entre autres.
Magella Landry demeure une figure importante dans le paysage Macacain *, ayant été vice-président de Tourisme Côte-Nord et président de l’organisme de développement touristique et culturel qui est devenu récemment Destination Natashquan.
Il s’est aussi impliqué et a coordonné au milieu des années 2010, avec une centaine d’autres citoyens, un mouvement voué à la sauvegarde et à la promotion du site patrimonial Gilles Vigneault à Natashquan ou, en d'autres mots, pour assurer la survie de « La Source ». On souhaitait ainsi éviter la vente de ce site au privé qui dénaturerait ces lieux débordant d'histoire et stopper la dégradation des bâtiments de ce lieu qui sera bientôt irréversible.
Les gens de Natashquan désiraient sauver ces bâtiments - deux maisons et trois dépendances - pour en faire un lieu de mémoire vivante, un lieu de partage de la source d'inspiration du poète, d'accueil, de création et de résidence d'artistes. On avait ainsi initié une collecte de fonds nationale en vue d’amasser 500 000 $ dans le Fonds Natashquan pour la sauvegarde de la Source. « Une bien petite somme considérant l'envergure de l'acte de mémoire et de transmission de la source que les gens de ce tout petit village s'engagent à réaliser pour l'ensemble de la province », avait déclaré Magella Landry lors du lancement de la campagne.
Après toutes ces années d’engagement, et afin de pouvoir mieux s’occuper de sa famille, l’aubergiste pense éventuellement trouver un acheteur pour son auberge. Il n’y a pas de relève familiale qui puisse en assurer la suite, il doit donc se tourner vers d’autres ressources. Il espère qu’un acheteur local ou régional se manifestera le moment venu. L’auberge est ouverte toute l’année et jouit d’une localisation exceptionnelle, autant pour les amateurs de beaux paysages en été que pour les motoneigistes en hiver.
Et avis aux intéressés : l’eau de la baie à Natashquan est parfois plus chaude pour la baignade que peut l’être l’air ambiant pendant la belle saison.
Auberge Port d’Attache
aubergeleportdattache.ca70, rue du Pré
Natashquan (Québec) G0G 2E0
418 726-3569
* Macacain : Selon certains, le gentillé «Macacain» serait un dérivé d'«Acadien», peuple à qui l'on doit la descendance des habitants de Natashquan.
C’est un phénomène qui surprendra tous ceux qui se sont baignés dans Charlevoix ou à Tadoussac et en Haute-Côte-Nord. Mais il faut monter un peu plus au nord vers la péninsule de Manicouagan pour trouver de l’eau de mer plus aisément baignable.
Et la raison en est fort simple: alors que les eaux de l’estuaire sont très profondes de Charlevoix aux Escoumins ce qui attirent les baleines, les rivières Aux Outardes et Manicouagan ont créé depuis des millénaires un delta sablonneux dans l’estuaire avec de longues battures qui peuvent parfois atteindre 8 km.
Comme le fond marin y est peu profond et la batture longue, l’eau se réchauffe l’été, tout particulièrement à marée montante quand l’eau remonte sur le sable chaud. Les rivières Aux Outardes et Manicouagan qui coulent de chaque côté de la péninsule amènent aussi des eaux plus chaudes dans la mer. C’est ainsi que vous trouverez tout autour de la péninsule 30 km de plages de sable fin parmi les plus belles de la Côte-Nord. La Péninsule Manicouagan, c’est des millions de grains de sable et une mer en perpétuel mouvement qui vous offrent un très grand potentiel de loisirs, de détente et d’aventure.
De Baie-Comeau, les plages de Pointe-Lebel de l’autre côté de la rivière Manicouagan sont les plus facilement accessibles à à peine 20 km du centre-ville. La plage de Pointe-Paradis est un petit paradis marin naturel. Du côté de Pointe-aux-Outardes, on peut séjourner au Parc nature qui offre différents types d’hébergement en nature avec un accès direct à la plage. À proximité, la plage du Vieux-Quai est très appréciée.
https://fb.watch/iyBHMhmhpC/?mibextid=qC1gEa
Ces dix dernières années, le Parc nature de Pointe-aux-Outardes est devenu une des attractions les plus visitées de la Côte-Nord. Alors qu’il avait accueilli 1800 visiteurs en 2012, ils étaient plus de 17,500 en 2021. Et pour cause! Ce coin de la péninsule de Manicouagan est unique par sa biodiversité. Neuf écosystèmes distincts s'y succèdent, de la forêt boréale aux battures, en passant par la plage et les dunes, en plus d’accueillir le deuxième plus grand marais salé du Québec.
Basé sur une pointe de sable qui s’avance dans la mer, au bout de la rivière aux Outardes, le Parc Nature de Pointe-aux-Outardes offre des paysages grandioses, accessibles à tous grâce à différents types d’activités, une aire de camping avec 10 sites de camping pour tentes en bord de mer et 10 sites de motorisés comme de l’hébergement inusité en chalets ‘’nichoirs’’ et un réseau de sentiers offrant des boucles de marche variant de 1 à 5 km.
Les haltes de découverte et de ressourcement présentes dans les sentiers permettent de se reposer en toute quiétude et d’en apprendre davantage sur ce site incontournable sur la Côte-Nord. Sans parler de la plage et de sa longue batture qui vous feront découvrir le secret fascinant des eaux de mer plus chaudes et baignables sans se geler de la péninsule de Manicouagan qui à elle seule vaut le détour de la 138.
La diversité de la faune et de la flore fera plaisir aux naturalistes aguerris. Une randonnée guidée de 2,5 km vous permettra de partir à la découverte des petits fruits comestibles et des vertus médicinales des plantes nord-côtières. Le Parc Nature est aussi classé parmi les cinq meilleurs sites d’observation d’oiseaux au Québec. Avec 255 espèces d’oiseaux répertoriées en période de migration, vos jumelles seront très occupées. Vous vous sentirez libre comme l’air en profitant du cadre enchanteur du Jardin d’oiseaux où 300 espèces végétales en permaculture trônent dans un décor créatif en matériaux recyclés. Pour compléter l’expérience vous pourrez dormir comme un oiseau dans un des cinq nichoirs d’oiseaux au décor inspirant. La nuit venue, le ciel étoilé, les astres et les planètes danseront sous vos yeux et un télescope de 45 cm vous permet d’explorer la Voie lactée.
La passion de Denis Cardinal
Son directeur-général actuel Denis Cardinal n’est pas étranger à ce développement. Il fait en effet partie des fondateurs de la Corporation en 1986, alors qu’il était nouvellement prof au cégep, lui qui est originaire de Pointe-aux-Trembles. Et il en parle avec passion. C’était à l’époque un parc régional et une aire de récréation polyvalente qui avait été créé sur le site du premier village à la Pointe aux Outardes fondé vers 1850 avant qu’un incendie le déplace vers le village actuel. Les premiers bâtiments du Parc construits en 1974 datent de cette époque.
Après avoir été pendant six ans directeur de Tourisme Manicougan de 2004 à 2010, il revient au parc en 2012 comme directeur-général pour en assurer la relance, C’est alors que le Parc régional devient le Parc nature de Pointe-aux-Outardes. Son objectif est d’en assurer le développement et la pérennité, tout en maintenant son statut d’OBNL indépendant de la SÉPAQ et des parcs nationaux. Les résultats sont là. Dix ans plus tard, le tourisme sur la Côte-Nord ne s’arrête plus à Tadoussac et il pousse l’exploration de la région jusqu’au Parc. C’est maintenant une des destinations principales des visiteurs qui poursuivent vers l’Archipel de Mingan et jusqu’à Natashquan.
Sur cette lancée, Denis Cardinal caresse maintenant un projet de développement de plus de 3 millions $ pour refaire le bâtiment d’accueil dès 2024 et un autre projet d’hébergement offrant tous les services dans des œufs d’oiseaux géants, un projet d’1,5 million $.
Il souhaite aussi créer au large une aire marine protégée en rappelant l’importance du phytoplancton et du zooplancton qui sont responsables de plus de 50% de la production d’oxygène en ces temps de grands défis climatiques. Ce ne sont pas les projets qui manquent.
Pour ses 40 ans, le Festival en chanson de Petite-Vallée dévoile une affiche des plus colorées, à l’image de la chanson qu’il célèbre chaque année à partir des villages de Petite-Vallée et Grande-Vallée, sur le magnifique littoral nord gaspésien.
Cette édition anniversaire, qui aura lieu du 28 juillet au 5 août prochain, sera une fois de plus l’occasion de souligner la richesse de la musique francophone et autochtone, à travers une soixantaine de rencontres artistiques intimistes, dans l’environnement chaleureux et authentique qu’on lui connait.
Tout en attendant avec impatience le début des travaux de reconstruction de son Théâtre de la Forge, incendié en 2017, ce sera un rendez-vous musical à échelle humaine dans le cadre apaisant de la Gaspésie, avec Florent Vollant, Les Hay Babies, Patrice Michaud, Guylaine Tanguay, Vincent Vallières, Ariane Roy et plusieurs autres.
Le Festival renouera en renouant avec trois artistes qui l'ont fait maintes fois vibré. Michel Rivard et Pierre Flynn, qui fêtent incidemment leurs 50 ans de carrière, de même que Richard Séguin font partie des pôles d’attraction de l’affiche 2023 du festival.
« Ces trois artistes sont des piliers qui sont passés souvent au festival et qui ont travaillé avec nous, soit comme passeurs ou comme formateurs. Ils ont été des fidèles », signale le directeur général du festival, Alan Côté.
Premières Nations
La désignation de Florent Vollant comme artiste passeur avec Richard Séguin, une première pour un membre des Premières Nations, constitue un autre fait saillant de la programmation.
La présence de plusieurs autres artistes autochtones, dont Kathia Rock et Kanen, s’inscrit dans une désormais longue tradition d’ouverture aux Premières Nations à Petite-Vallée. Alan Côté croit que cette alliance remonte à une exposition sur la chanson québécoise qui avait été montée dans l’ancien Théâtre de la Forge.
« À l’intérieur de l’exposition, il y avait une place pour Kashtin. Quand Florent est venu pour la première fois, il avait été très ému qu’on fasse une place aux Premières Nations. On reconnaissait la chanson autochtone parmi la chanson québécoise. Ça a créé un lien. »
La billetterie du Festival en chanson est ouverte. Les billets pour chacun des spectacles sont en vente, de même que les différents passeports et forfaits.
Billetterie : en ligne / 418 393-2592
Depuis 2008, l’Île d’Orléans accueille une entreprise créée par un couple qui, depuis, n’a cessé d’y mettre leur cœur et leur passion pour en faire ce qu’elle est devenue aujourd’hui. D’abord connue comme « Aux petites douceurs », on y retrouve alors des produits du terroir, des créations québécoises et, comme son nom le dit si bien, « des petites douceurs ».
Tous les deux Européens, mais ayant beaucoup voyagé, c’est à partir de la Martinique qu’ils ont choisi de venir s’installer au Québec en 2006, après l’avoir visité à quelques reprises et en être tombé en amour. Ils sont habités par la culture de la confiserie, et sont en affaires depuis plus de 45 ans dans les domaines de la cuisine et de la pâtisserie.
C’est quelques années plus tard que Caroline Marelli et Patrick Augier ont eu l’idée de produire eux-mêmes toutes ces petites gâteries qu’ils offraient à leur boutique, désormais appelée La Nougaterie. C’est avec le nougat qu’ils ont choisi de travailler, en y associant le miel et l’érable, deux sucres naturels.
Le nougat est confectionné à partir du blanc d’œuf. « Pas de colorant, pas d’additif, pas de chimique », assure Caroline. Les amandes, les pistaches et la fleur d’oranger sont des produits qu’on ajoute à ces confiseries qui viennent sous diverses formes. On le fabrique selon une formule artisanale à l’ancienne.
La Nougaterie propose aussi ses sucreries et ses à-côtés avec des recettes dignes des plus grands, spécialement la meringue, la guimauve, des lunes de miel, les tartinades et confitures, des bouchons de l’île, les beurres (pommes, bleuets, etc.) et des nougats sous toutes ses formes et dans un bon nombre de saveurs fruitées. Caroline s’empresse d’ajouter que le nougat est un produits très énergétique et faible en calories.
À l’île d’Orléans, on produit 14 saveurs de bonbons au nougat, dont ceux au caramel sont les plus populaires. Les lunes de miel ont aussi la cote. Il faut voir tout cet échantillonnage à la boutique de Saint-Pierre, pas très loin du lieu où le grand Félix Leclerc a vécu une grande partie de sa vie.
On peut aussi visiter la boutique en ligne et commander les produits préférés.
La Nougaterie tient également boutique dans le secteur touristique de Québec, au 51 rue du Petit Champlain.
Le nougat connu à l’Antiquité
Confiserie tendre et onctueuse qui remonte à l’Antiquité, il était fabriqué en Orient avec des amandes, du miel et des épices. Sa fabrication était aussi connue des Grecs qui le confectionnaient avec des noix. Au XIVe siècle, les confiseurs de Damas, en Syrie, décident de faire un nougat plus tendre et d’incorporer de la pistache d’Alep, ce qui lui ajoute un parfum agréable.
Diverses variétés tendres et dures sont apparues au fil des siècles. Le véritable nougat, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est apparu au milieu du XVIIIe siècle. Des blancs d’œufs, fondus avec le miel et le sucre ont été ajoutés ce qui permet de bien aérer la pâte.
La Nougaterie de Québec
nougateriequebec.com
1367, Chemin Royal
Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans
(QC) G0A 4E0
418.991.0889
L’Auberge des Battures a vu le jour en 1988 grâce à quatre membres de la famille Babin, originaires de l’endroit, pour répondre à la demande croissante d’hébergement en vue des Fêtes du 150ième anniversaire de la région de Saguenay.
En 1993, après plusieurs séjours dans la région, un entrepreneur français, Denis Coiffier, décide d’acheter l’auberge et de lui redonner vie. La famille Coiffier entière s’est investie pour revigorer l’endroit.
Les voyageurs qui arrivent par la route 170 le long du fjord remarquent facilement cet établissement confortablement juché sur un promontoire directement face à la rivière Saguenay.
Aujourd’hui, l'Auberge des Battures est un hôtel champêtre de 32 chambres et suites, classé 4 étoiles. Elle offre une vue hautement panoramique sur la Baie des Ha! Ha!. On suggère qu’il s’agit d’une étape de choix pour les amants de la nature soucieux de profiter d'un confort et de services de qualité supérieure, explique son directeur général, Éric Civel. Nul besoin de mentionner qu’il s’agit d’un établissement qui favorise une approche inclusive pour que tout le monde y soit accueilli de la meilleure façon possible.
Le directeur Civel a d’ailleurs une longue expérience de gestion de cet hôtel, puisqu’il y est depuis plus de 26 ans, dont 15 ans à titre de directeur général. Éric Civel avait obtenu une maîtrise en hôtellerie-restauration de l’Université Robert Schuman à Strasbourg, en France, avant de venir s’installer au Québec.
Les chambres disposent d'installations telles qu'une cafetière/théière ainsi qu'une TV à écran plat avec des chaînes satellite pour le divertissement des clients. En plus d'une cheminée, elles proposent également un canapé lit gigogne. Les salles de bains attenantes sont équipées d'un jacuzzi et d'une douche. Dans certaines chambres, on peut admirer des vues sur le fleuve. Le directeur ajoute que de 2015 à 2017, 17 chambres ont été rénovées.
Pour sa part, le restaurant O'Batillage propose une fine cuisine du terroir. Fier ambassadeur de saveurs de la Zone Boréale, le chef Étienne Trottier, un fils de la municipalité de La Baie, transmet son amour des produits locaux à travers les saisons et selon ses inspirations. Assurant un approvisionnement local, c'est une opportunité pour les clients de découvrir ce qu'a à offrir la forêt boréale et les producteurs régionaux. Dans une ambiance chaleureuse avec vue sur le fjord, on se laisse facilement charmer par le menu et l’ambiance du O'Batillage.
L’auberge dispose également d’un bar avec terrasse extérieure en saison. On y a aussi aménagé sur le terrain faisant face au fjord un espace pouvant accueillir des groupes ainsi que des fêtes particulières, comme des mariages ou diverses réceptions.
Différents forfaits sont disponibles pour explorer la région du Saguenay-Lac St-Jean : croisières, kayak de mer, observation de la faune, spectacles, traineau à chiens, raquette, motoneige... il y en a toute l’année pour tous les goûts. En hiver, les skieurs y trouveront un endroit parfait pour se loger puisque situé à environ 10 minutes de route de Centre de Ski Mont Bélu.
L’Auberge des Battures
hotel-saguenay.com
6295, boul. de la Grande-Baie Sud
Saguenay, arrond. La Baie, Qc G7B 3P6
418 544-8234
Le nom de l’hôtel ne fait aucun doute lorsqu’on arrive sur le vaste terrain qui borde le méandre de la rivière Mistassini, sur le boul. Panoramique. En plein centre de la municipalité de Dolbeau-Mistassini, au nord du Lac Saint-Jean, coule la majestueuse rivière Mistassini qui offre un panorama sur l'immense chute des Pères.
C’est le site choisi par les concepteurs de l’hôtel Chute des Pères en 1966. Le territoire du parc régional des Grandes rivières, d’une superficie de 58 hectares, est bordé par les rivières Mistassibi et Mistassini. C’est sur la pointe de ce site que fut bâti le premier monastère des Pères trappistes. On y voit des vestiges du Village-des-Pères, premier établissement européen du secteur. On y trouve des points de vue dont certains donnent sur la rivière Mistassini et l’île Talbot, ainsi que sur la chute des Pères, haute de 15 m, et la Première chute.
C’est dans cet environnement grandiose que Julie Painchaud, adjointe à la direction de l’hôtel, travaille à assurer le confort et la satisfaction de la clientèle provenant de divers milieux et secteurs d’activité. Les 70 chambres de quatre catégories, dont certaines suites avec cuisinette, accueillent travailleurs saisonniers ou temporaires, touristes en toutes saisons et cyclistes de la véloroute des Bleuets, entre autres. L’hôtel emploie de 25 à 30 personnes et pratique des politiques d’inclusion autant pour le personnel que pour la clientèle.
Les propriétaires de l’établissement depuis 1970 ont apporté des rénovations et améliorations dans plusieurs des chambres de cet établissement, au cours des 10 dernières années. En plus du confort supérieur, elles incluent : planchers de salle de bain chauffants, couettes modernes, nouveau mobilier, nouveaux planchers, télévisions à écran plat, systèmes de chauffage et de climatisation silencieux.
Doté d’une terrasse avec vue sur la rivière, Le Méandre bar et salle à manger est l’endroit tout désigné pour passer de bons moments entre amis ou en famille. On peut y déguster la meilleure soupe aux gourganes, tourtière et tarte aux bleuets du Lac St-Jean. Aussi, les grillades et fruits de mer sont très appréciés de tous.
Julie Painchaud rappelle que l’hôtel organise des réceptions de mariage, de baptême, des fêtes d’anniversaire, des réunions d’affaires et des congrès, grâce à des salles modulaires et des équipements spécialement conçus pour ce faire. Les propriétaires de l’hôtel Chutes-des-Pères possèdent un autre établissement hôtelier à Dolbeau-Mistassini, l’auberge La Diligence.
L’hiver, les motoneigistes nombreux dans la région et provenant aussi d’ailleurs grâce aux circuits aménagés profitent du confort de l’hôtel et de la nourriture de la salle à manger lors d’une étape dans leur périple.
Enfin, les amateurs de chocolat et d’histoire profiteront certainement de leur passage à Dolbeau-Mistassini pour se rendre visiter la réputée Chocolaterie des Pères-Trappistes. Depuis 1978 on y fabrique du chocolat, dont le fameux chocolat incrusté de bleuets au mois d’août de chaque année. Les visiteurs sont invités à plonger dans l'univers des Pères Trappistes et de la Chocolaterie et de son Économusée du chocolat. Le tout sur un site enchanteur présentant des faits historiques sur la vie des Pères Trappistes et sur la Chocolaterie.
Hôtel Chute des Pères
hotelier.qc.ca
46, boul. Panoramique
Dolbeau-Mistassini, QC G8L 5G9
(418) 276-1492
Joseph Simard habite une résidence ancestrale, celle de l’ancien notaire Thomas-Zozyme Cloutier, au centre-ville de Chicoutimi. Une splendeur. « Quand je m’assois à mon bureau, c’est là où tout le secteur de la pulperie a été notarié », a-t-il précisé en entrevue à l’émission Y’a des matins à Radio-Canada.
Quand il nous a rencontré, dans la vaste salle à manger, l’immense horloge grand-père logeant dans un coin de la pièce a subitement fait entendre son carillon impressionnant.
Passionné de maisons anciennes, il pense que l'histoire des bâtiments devrait être protégée. Surtout après qu’il ait vécu l’épisode d’une maison ancestrale qu’il a déjà possédée, démolie au centre-ville peu de temps après qu’il l’ait vendue. Pour en faire un stationnement.
Côté hébergement, il offre depuis 2016 un certain nombre d’appartements touristiques, dont la Résidence touristique Chicoutimi. Située à Saguenay au cœur des centres-villes de Chicoutimi et de La Baie à moins de 500 mètres de la rivière Saguenay, Les résidences touristiques Saguenay offre 4 appartements (2 pers.), 1 appartement (3 pers.) un condo (6 pers.) et une maison de 5 chambres (max. 10 pers.). Tous sont situés au coeur des centres-villes et sont certifiés « Établissement voyage durable ». Ils sont dotés d'une cuisine complètement équipée, d'un téléviseur écran plat avec câble, d'une connexion à Internet sans fil et d'un stationnement gratuit.
Joseph Simard est engagé de diverses façons dans l’offre touristique à Saguenay : hébergement, transport en minibus en combinaison avec la navette du fjord, puis la location de vélos électriques au port de La Baie, avec circuits spéciaux et audio-guides. Comment il est arrivé là il y a 18 ans ? « En observant les oiseaux », répond-il, lui qui est aussi un photographe passionné par les oiseaux. « Mes principaux points d’intérêt sont la faune et les paysages. Amoureux du Québec, je parcours les villages à la recherche de l'instant », ajoute-t-il.
Joseph Simard, un passionné de la nature et du fjord, désire relever de nouveaux défis et devenir son propre patron. Il a donc quitté son poste de représentant bien rémunéré en 2008 pour se lancer en affaires et fonder son entreprise de tours guidés par autobus, Tour Aventure Fjord et Monde.
« L’idée est de faire découvrir le territoire et la beauté du fjord aux touristes québécois et internationaux en partenariat avec les Navettes maritimes du Fjord. En observant l’intérêt de Saguenay pour les croisières internationales, l’entrepreneur y a vu une opportunité d’affaires intéressante pour son organisation.
« Aujourd’hui, lorsque je vois le nombre d’autocars qui attendent les passagers de ces géants des mers, je suis heureux, parce que je sais que ça m’amène aussi une clientèle. Chaque offre est complémentaire et en plus de la clientèle saisonnière, les croisiéristes veulent aussi découvrir le territoire. Avec mes autobus, je sillonne les villages de La Baie à L’Anse-Saint-Jean et une croisière sur le Saguenay conclut l’expérience d’une bonne manière », explique-t-il. « En alliant croisière et tour par autobus, on est assuré de voir les choses qu’une seule fois. L’effet de surprise persiste donc jusqu’à la fin de la journée », insiste-t-il.
Il est actuellement le seul opérateur privé de tours touristiques dans la région. L’entrepreneur sait que pour maintenir le succès des activités qu’il offre, cela passe par un service impeccable, des guides formés, des véhicules confortables et en bon état, sans oublier un effet wow du début à la fin, répète-t-il.
Récemment, Il a ajouté la location de vélos électriques proposant des circuits touristiques avec audio-guides gratuits, au départ du quai des croisières de La Baie ou du bureau de l’entreprise à proximité. Pour faciliter l'aventure et maximiser le temps de location, on a prévu 5 circuits de 2 à 4 heures dans le secteur de La Baie, en empruntant la véloroute du secteur. « Également, entre deux coups de pédale, on invite les gens à flâner à leur rythme et à en profiter pour se gâter chez les commerçants du secteur ». Le service de location de vélos électriques est offert tous les jours du 13 mai au 1er octobre. Il faut réserver à l’avance autant que possible. Le casque, le support à téléphone et un panier à rangement sont aussi inclus avec le forfait.
Comme on peut s’en douter, Joseph Simard est bien présent dans le circuit touristique du Bas-Saguenay. Avec ses divers partenaires du milieu, il souhaite continuer à offrir des services de qualité tout en poursuivant le développement d’autres activités touristiques, si les oiseaux lui envoient de nouveaux signaux en ce sens.
Résidences touristiques Saguenay
residencetouristiquesaguenay.com
174, rue Jacques-Cartier Est
Saguenay (arr. Chicoutimi) Qc G7H 1Y5
418 290.8687
Tours aventure Fjord et Monde
saguenayguidedtours.com
Vélo tour Saguenay
velotoursaguenay.com
Vieux-Québec et Vieux-Port
Marcher dans les rues du Vieux-Québec, c'est comme suivre les pas des pionniers qui ont donné naissance à cette nation. Fondée en 1608 par Samuel de Champlain comme comptoir de traite, la colonie s'est d'abord développée autour de l'Habitation de Québec avant de s'étendre dans les premières rues tracées autour de la place Royale au cœur du Vieux-Port. Restauré au début des années 1970, ce quartier historique nous ramène à la capitale de la Nouvelle-France à la fin du XVIIe siècle. C'est l'époque de Louis XIV, dont un buste orne la région. Comme je suis moi-même un descendant de Mathurin Gagnon, l'un des premiers marchands du Québec et dont la maison et le commerce de détail étaient situés sur le site actuel du parc Sault-au-Matelot (ou Parc de l'Unesco), les pavés de ces sites historiques sont comme renouer avec l'histoire de nos racines dans ce pays. A quelques pas, Place Royale est le site principal des Fêtes de la Nouvelle-France, recréant l'époque coloniale française de ses habitants d'origine.
Dans le Vieux-Port, il faut absolument visiter le Musée de la Civilisation. Le quartier abrite de nombreux établissements accueillants pour les homosexuels, parmi lesquels le restaurant Marie-Clarisse, ouvert au pied de l'escalier Casse-Cou par le célèbre chef Serge Bruyère.
En remontant vers Haute-ville, on peut admirer les éléments de fortification qui ont rendu le Québec unique, car c'est la seule ville encore fortifiée en Amérique du Nord. C'est le quartier communément appelé Vieux-Québec. Construit à la fin du XIXe siècle près du fort Citadelle, l'hôtel Château Frontenac surplombe la place Royale d'un côté de la Terrasse Dufferin. Ce dernier est une passerelle magnifique offrant une vue spectaculaire sur la région et est parfait pour des promenades romantiques. On comprend aisément pourquoi les fondateurs du Québec ont choisi cet endroit stratégique pour établir la colonie, qui allait devenir la capitale de la Nouvelle-France, puis du Bas-Canada et enfin du Québec.
Le mode de vie gay a pris racine assez tôt dans le Vieux-Québec. Le Sauna-hôtel Hippocampe de la rue Mac Mahon, le plus ancien établissement gai encore en activité dans la province (où certains pourraient reconnaître les intérieurs utilisés pour le film Le Confessionnal de Robert Lepage), est ouvert depuis plus de quatre décennies. Le propriétaire, Yvon Pépin, avait déjà tenu des bars dans de nombreux clubs du Vieux-Québec, à une époque où la vie homosexuelle était encore clandestine.
André Gagnon
Avec ses quelque 80,000 habitants dont 85% sont acadiens, le comté de Gloucester qui recoupe la partie est de la Baie des Chaleurs, la région de la ville de Bathurst et la Péninsule acadienne, est le principal pôle de la vie acadienne au Nouveau-Brunswick. En-dehors de Bathurst dont la population n’est francophone que par une légère majorité, la grande majorité des autres villes et villages sont aussi francophones que les régions voisines du Québec.
Plage du Parc Youghall
Avec ses 12,000 habitants, Bathurst est la principale ville de tout le Nord-Est du Nouveau-Brunswick de la frontière du Québec à la Péninsule acadienne. Autrefois ville fortement industrielle, l’économie de la ville est maintenant davantage tournée vers les services et la désindustrialisation a certes contribué à raviver la beauté de son havre qui est bordé par le parc provincial Youghall et sa jolie plage. Au centre-ville, la promenade Waterfront est un lieu d’animation urbaine entouré de boutiques, ateliers d'artisan, restaurants et d'une galerie d'art au bord de l’eau. À deux pas, les amateurs de chocolat et de confiserie ne manqueront pas de faire un arrêt à la Confiserie Andréa pour goûter aux délices sucrés de la région
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Promenade Waterfront
Aux limites de Bathurst, à Beresford, Danny’s Hôtel est une véritable institution depuis 75 ans dans la région. De ces débuts très modestes, Danny's a grandi jusqu'à devenir un centre d'événements de plus 5 000 pieds carrés, un restaurant reconnu avec des jardins magnifiquement aménagés et des chambres confortables. Revampé en 2016, il prend de plus en plus les allures d’un hôtel-boutique avec ses suites, sa piscine creusée avec bar et sa navette vers la plage Youghall.
Le village de Petit-Rocher à l’ouest de Bathurst a accueilli pendant plusieurs années un événement de camping gai durant la fin de semaine de la Fête du travail et a acquis la réputation de village homosympa. Le nouvel organisme Fierté Chaleur dont le siège est à Bathurst a pris la relève de cette tradition bien enracinée de fierté dans la Baie des Chaleurs.
À Pointe-Verte, le Gite Toutes Saisons est l’un des premiers gites homosympas du Nouveau-Brunswick. Vos hôtes, les Thibodeau ont créé ce gite en bord de mer où la priorité première, ce sont les invités. Une seule règle : se coucher quand on est fatigué, se lever quand on est reposé et manger quand on a faim. Pour le reste, vos hôtes s’occupent de vous offrir de soins de massothérapie pour compléter votre repos.