Manger et boire

St-Félicien et Dolbeau-Mistassini comptent plusieurs tables homosympas. À l’hôtel du Jardin à St-Félicien, le restaurant Le Baumier vous invite à vivre l’expérience des plaisirs de la table dans un décor charmant et convivial. Les chefs Patrick Fournier et Sébastien Simard vous proposent des mets avant-gardistes, inspirés des saveurs nordiques et déclinés au gré des saisons.

Auberge de la Seigneurie menu

Le restaurant de l’Auberge La Seigneurie du Lac, dans l’ancien presbytère centenaire du village maintenant fusionné de Saint-Méthode, se spécialise dans le surf & turf dans un décor très victorien. Ne manquez pas de visiter Bouchard Artisans bio et faites provision de ses délicieux fromages et yogourts biologiques artisanaux fabriqués uniquement avec le lait de cette ferme familiale. Si vous le souhaitez, vous pouvez visiter la salle de transformation de la fromagerie. Vous y trouverez également une variété de produits du terroir de divers producteurs-artisans de la région. Pour les cyclistes, c’est un excellent endroit pour se ravitailler en produits sains et frais car la fromagerie est située sur la Véloroute des Bleuets.
Au Moulin des Pionniers de la Doré, le restaurant La Maison Marie vous fera découvrir ces spécialités régionales que sont la tourtière du Lac, la soupe aux gourganes ou le pouding-chômeur dans une véritable maison d’antan. On y présente aussi des dîners-spectacle.

À quelques kilomètres, ville construite dans un delta sablonneux de ce qui fut lors de la dernière glaciation le Golfe de Laflamme, Dolbeau-Mistassini est reconnue comme la capitale du bleuet sauvage qui y trouve un terrain très fertile. En automne, vous remarquerez ses bleuetières à perte de vue quand le feuillage tourne au rouge. Le monastère trappiste y produit d’ailleurs un excellent chocolat aux bleuets en saison.


Bistro 3F

Au coeur de la ville, sur le boulevard Wallberg, arrêtez-vous pour un bon café, un sandwich ou une viennoiserie à la terrasse de la Maison Gourmande. Les plus gourmands en profiteront pour faire le plein de chocolats et pains artisanaux. À quelques pas, la Microbrasserie Le coureur des bois est le rendez-vous des amateurs de houblon. Vous y découvrirez 26 bières aux aromates nordiques. Tout près, le Marché Wallberg est une épicerie gastronomique qui met en valeur les produits de ce terroir boréal et ravira les plus fins gourmets.
Pour découvrir les spécialités régionales, le restaurant Le Méandre du Motel Chute des Pères vous invite dans le décor inspirant de cette cataracte. Sa spécialité: la cuisine du terroir jeannois.

Si on n’est pas originaire de la Côte-Nord, en particulier de Baie Comeau, le nom de St-Pancrace ne nous est pas familier. Mais là-bas, 10 ans après la fondation de la microbrasserie qu’on a baptisée de ce nom, tout le monde en connaît l’origine, et la légende qui en découle.


Les propriétaires associés de la Microbrasserie St-Pancrace, André Morin, Karine Savard et Pierre-Antoine Morin, sont fiers de leur création et de son évolution. D’abord un pub au centre-ville, Place LaSalle, en 2013, où on crée la première bière, la Uapishka, dans un coin de cuisine et au sous-sol, une bière blanche de blé légèrement voilée qui présente un goût rafraîchissant de coriandre et d’écorce d’orange.

St-Pancrace
On y a ajouté depuis 2017 une usine de production et une boutique, boulevard Comeau, pour répondre aux besoins et à la demande grandissante. On y brasse aujourd’hui 26 bières régulières et saisonnières, en plus de deux sans alcool.


Les associés y ont installé un coin historique où on peut suivre toute l’évolution de l’entreprise et de ses produits au fil des ans, dans une présentation 3D et multimédias des plus fascinantes. Bref, on y apprend que l’inspiration des fondateurs provient d’une légende locale bien connue.

 
Le fleuve St-Laurent était à l’époque le théâtre de contrebande d’alcools. En 1932, dans une baie située entre Baie-Comeau et Franquelin, un navire de la douane intercepte le Aileen McDonald, une embarcation d’un bootlegger renommé. Pris de panique, les hommes de main balancent la cargaison par-dessus bord qui se disperse dans le courant.

St-Pancrace St-Pancrace
Il n’en fallait pas plus pour que cette histoire inspire le nom et le logo de la microbrasserie, un baril flottant dans la Baie St-Pancrace.
Fait intéressant : chaque bière a son histoire, sa source de légende. Cela ajoute à l’effet de la fierté régionale de l’équipe de la St-Pancrace. Par exemple, la Sinueuse. Brassée en l’honneur du 40e anniversaire de fondation de Fermont, en 2014, la Sinueuse célèbre la vivacité des gens du Nord. Évoquant la route 389, elle invite à la découverte ceux qui n’ont pas froid aux yeux.


C’est dans les cuves de Pit Caribou en Gaspésie que les premières bières ont été brassées en 2013. Dès l’année suivante, on entreprend le premier brassin à Baie Comeau et les bouteilles arrivent en épiceries et dépanneurs de la région en fin 2014. Au cours des années qui précèdent l’ouverture de l’usine, on élabore des protocoles de recherche en vue de mettre en valeur les saveurs des petits fruits du terroir nordique. On développe également des partenariats avec producteurs et cueilleurs régionaux.

St-Pancrace
Pour ses 10 ans, St-Pancrace s’est fait un cadeau : aller parcourir la Côte-Nord et rencontrer tous ses collègues brasseurs et brasseuses sur l’ensemble du territoire, jusqu’au Labrador. André Morin, directeur de production de la microbrasserie explique que c’est d’ailleurs avec Iron Rock Brewing Co, au Labrador, que la première bière thématique est sortie, la Maibock.

Le but de l’équipe est de profiter de ce 10e anniversaire pour se déplacer, avec un brasseur, dans les autres microbrasseries, et ainsi rencontrer les autres équipes et profiter de chaque arrêt sur la Côte-Nord ainsi qu’au Labrador. Quatre nouvelles bières découlant de cette opération devraient voir le jour d’ici la fin de 2023.


Mis à part les plans de développement et de croissance, l’ajout de nouveaux produits et l’élargissement de la distribution, les dirigeants de la microbrasserie ont le souci de l’équipe avec qui ils travaillent. « Une autre chose importante pour nous, c’était de pouvoir aussi grandir dans l’entreprise. Donc avoir un endroit qui permet de grandir en tant qu’entreprise, mais permettre aux gens autour de nous de grandir également. On est fiers de nos produits, mais on est encore plus fiers d’avoir su créer des carrières et de réelles opportunités d’emploi », affirme Daniel Morin. L’entreprise emploie près de 40 personnes au pub et à l’usine.

St-Pancrace
Il ne manque pas de souligner également l’importance que jouent les partenaires et les producteurs régionaux dans la réussite à ce jour de la microbrasserie.


Curieusement, si on demande quel est aujourd’hui le produit vedette de la St-Pancrace, Pierre-Antoine Morin nous répond sans hésiter : la Uapishka, la première bière créée en 2012. Étonnant quand même, alors que la variété est si importante !


Microbasserie St-Pancrace
microbrasserie.stpancrace.com
55, place LaSalle
Baie-Comeau (QC) G4Z 1J8
418 296-0099

Usine et boutique
110, boulevard Comeau
Baie-Comeau (QC) G4Z 3A8
418 296-0099

L’année 2023 est la 20e de Carl Beaulieu comme propriétaire de restaurant à Baie Comeau. C’est toutefois sans compter ses nombreuses années dans le monde de l’alimentation, notamment comme directeur d’un supermarché dès 1991. On l’a vu également au Café Boutique, devenu ensuite un resto de sushis, puis au populaire l’Orange bleue de 2003 à 2016.


Aujourd’hui propriétaire du très réputé Bistro la Marée Haute, logeant dans les murs du Manoir de Baie-Comeau, il est fier de ce qu’il a accompli à cet endroit depuis qu’on l’a invité à s’y installer en 2016. L’établissement qu’il dirige est locataire de l’hôtel, mais jouit d’une autonomie totale, répondant directement des propriétaires. Ses liens avec la direction sont strictement de nature logistique et organisationnelle. Cela lui donne donc les coudées franches nécessaires pour rencontrer le mandat qu’on lui a confié : fournir l’ensemble des services de restauration et de bars de l’hôtel, en plus de la gestion de l’alimentation pour les réceptions et les congrès et réunions qui s’y tiennent.

La Marée-Haute La Marée-Haute
Le mandat de la Marée Haute est donc de double nature : satisfaire les besoins quotidiens du Manoir de Baie-Comeau (une salle à manger et deux bars, dont un avec terrasse et foyer), avec les 7 salles de réunion, parfaitement équipées et pouvant accueillir jusqu’à 450 personnes. Puis servir les clients du coin ou de passage qui souhaitent profiter du menu de « Bistronomie » et de l’ambiance de l’endroit, incluant sa fabuleuse terrasse avec vue imprenable sur la mer en saison. On y sert les petits déjeuners et on y propose un menu midi également. On peut également aller y prendre un verre seulement et accéder à une carte de cocktails et de vins des plus intéressants et diversifiés.

La Marée-Haute La Marée-Haute
Comme si cela ne suffisait pas, Carl Beaulieu a choisi d’étendre son offre de restauration avec l’opération de deux camions-bouffe (food trucks), sous l’appellation La Poutinerie. Son menu propose poutines et frites, burgers, hot-dog et pogo, et autres spécialités.

 
Depuis quatre ans, chaque été, on en trouve un en permanence, du mardi au dimanche, sur le terrain de stationnement voisin de l’hôtel, à proximité du parc des Pionniers. Quelques tables de pique-nique installées dans un coin permettent de consommer sur place ou d’apporter chez soi. L’autre camion est mobile et se trouve dans le secteur Mingan, au centre-ville, en plus de se déplacer dans divers événements et festivals durant l’été. Il offre le même menu que celui situé au Manoir de Baie-Comeau.

La Marée-Haute
Carl Beaulieu se réjouit de cette initiative qui a beaucoup de succès. Il est fier aussi de s’assurer que ces deux camions de bouffe de rue servent des produits du Québec dans la majorité des cas.


Pour opérer ces cuisines et servir la clientèle, avec trois repas par jour et ce, sept jours chaque semaine, en plus des banquets, congrès et réunions, Carl Beaulieu peut compter sur une équipe de gens dont plusieurs sont des fidèles depuis plusieurs années. L’été, il s’ajoute un groupe de jeunes étudiants dynamiques et motivés, dont certains reviennent chaque année. Le proprio s’assure de leur offrir un traitement avantageux et même des horaires de travail adaptés à leurs occupations d’étudiants, leur permettant de poursuivre quelques heures par semaine le reste de l’année.

La Marée-Haute
Socialement et professionnellement, Carl Beaulieu est bien engagé dans son milieu. Il siège aux conseils d’administration de Tourisme Côte-Nord, de Québec Maritime et du Symposium de peinture de Baie-Comeau qui célèbre ses 35 ans en 2023. Il est aussi président de l’organisation du Festival de la bière de la Côte-Nord qui se tient chaque année en août dans le parc des Pionniers, voisin du Manoir de Baie-Comeau.


Enfin, le restaurateur se prépare à devoir ajuster ses services en raison du projet d’agrandissement de l’hôtel qui ajoutera de 30 à 40 chambres aux 60 déjà offertes. Cela représente une augmentation de clientèle non négligeable La construction devrait se faire en 2024, précise-t-il. Comme on s’en doute bien, ce ne sont pas les projets qui l’effraient. Il a maintes fois démontré qu’il pouvait relever les défis, même plusieurs à la fois.

La Marée-Haute Carl Beaulieu, propriétaire du Bistro La Marée Haute

À cet effet, il a justement entrepris en 2023 la construction d’une nouvelle maison dans le secteur de Franquelin, un projet qui occupe passablement de son temps, mais qui le passionne totalement.

Bistro La Marée Haute
bistro.cool
8, avenue Cabot
Baie-Comeau (Qc) G4Z 1L8
418 296-3391

La microbrasserie artisanale La Compagnie, à Sept-Îles, fut la première à s’implanter sur le territoire en 2018. Elle devenait alors la quatrième microbrasserie à lancer ses activités sur la Côte-Nord en moins de deux ans, après St-Pancrace à Baie-Comeau, la microbrasserie de Tadoussac et  La Mouche à Natashquan.


La copropriétaire de La Compagnie, Marie-Pier Johnson, précise que le concept a mûri durant deux ans avant que l’on entreprenne les travaux de transformation du local voisin du Centre des congrès, dans l’ancienne salle de quilles, au centre-ville. En plus des équipements de brasseur, on y trouve un pub pouvant accueillir 85 personnes, sans compter une boutique, et la superbe terrasse extérieure qui fait face à la mer.

Par ici La Compagnie
Le nom de l’entreprise est relié à l’histoire de la ville. « Les gens qui venaient travailler à Sept-Îles venaient travailler pour la compagnie, qui fait référence à IOC. On a voulu le souligner dans tous les aspects du projet, que ce soit le nom des bières ou même au niveau du décor dans le pub », explique Marie-Pier Johnson.


Les trois copropriétaires ont pour mission de « célébrer la fierté qui nous unit à Sept-Îles depuis des générations, dans une ambiance décontractée, entre amis pour jaser, rire un coup et boire une bonne bière artisanale. Et si t’as une fringale, lâche-toi lousse sur l’un de nos snacks réconfortants, cuisinés ici même ou dans l’un de nos commerces partenaires » mentionne leur promotion.

Par ici La Compagnie
Le menu propose des grignotines et des repas comme la fondue, les diverses pizzas, tacos, salades et mac&cheese, entre autres.
Pour les bières, elles ont toutes des noms évocateurs, comme par exemple l’Ouvrière, la Wagon Rouge, la Blanche des Forges, la Pointe-aux-Basques, la Clarke et la Sorensen (IPA). Et la petite dernière, La Corossol, leur première Gose à vie. Elles sont brassées. Elles s'inscrivent dans le contexte de l'entreprise, qui souligne la place de l'industrie dans le développement de la région.


Cette allusion aux travailleurs et aux bâtisseurs industriels de Sept-îles se perçoit aussi dans les messages promotionnels originaux, comme celui-ci : Chez-nous, on n'a pas peur de dire que notre bière est faite de minerai fer, de graisse de baleine, de pulpe de papier et d'histoires d'ouvriers acharnés. Dans l'temps, ils disaient : “ J'm'en vais travailler à Compagnie ”, aujourd'hui ils disent : “ J'm'en vais boire à Compagnie ”.

 Par ici La Compagnie
La Compagnie s’est mérité divers prix dans l’industrie des microbrasseries ces dernières années avec ses bières. « Mais honnêtement, c’qui nous rend le plus fiers dans tout ça, c’est de savoir que ce sont les gens de chez nous qui les boivent », lit-on sur la page Facebook de La Compagnie. « On va s’le dire, on les brasse en premier lieu pour que les Septiliens les aiment… et qu’ils soient fiers de leur microbrasserie », ajoutent les propriétaires qui remercient toute l’équipe.

Par ici La Compagnie
La boutique de l’entreprise offre une variété de produits dérivés aux couleurs de La Compagnie : vêtements, accessoires et cartes-cadeau. Pour le moment, aucun service de livraison à domicile n’est offert. On doit cueillir les achats à la microbrasserie du centre-ville.


La Compagnie emploie une vingtaine de personnes et son pub est ouvert à l’année. On trouve plusieurs de ses 10 produits dans les dépanneurs depuis 2020. On prévoit maintenant stabiliser les opérations et la distribution avant de parler de développement de nouveaux produits, assure Marie-Pier Johnson.

Microbrasserie et pub La Compagnie
microlacompagnie.com
15, rue du Père-Divet
Sept-Îles (Québec) G4R 5B6
418.961.2337

Il y a 34 ans en 2023, on procédait à la transformation d’un bâtiment qui avait abrité un garage, puis un entrepôt, afin d’en faire un établissement chaleureux, accueillant et lumineux. Le Café bistro L’Anse-aux-Coques est né de la détermination de gens qui, à l’époque, souhaitaient miser sur une ambiance de bord de mer, avec une incroyable vue sur le fleuve pour créer un arrêt privilégié permettant de déguster les joyaux de la mer.

Anse aux Coques 

C’est cette même détermination et cette passion qui animent le propriétaire de l’endroit depuis 2020, Dave Roussel. Aux commandes de l’établissement après un séjour d’une quinzaine d’années sur la Côte-Nord où il a opéré restaurant et hôtel de même qu’une boulangerie artisanale, c’est un retour aux sources pour ce fils de la région du Bas-Saint-Laurent. Pour lui, l’Anse-aux-Coques est une valeur sûre qui doit se perpétuer, tout en y apportant quelques améliorations.

Anse aux Coques
L’établissement ouvert d’avril à septembre offre 90 places sur la terrasse, en plus des 70 places intérieures. Durant l’été, le bistro attire de nombreux touristes, mais la plus grande partie de la clientèle de l’Anse-aux-Coques est locale et régionale. Chose certaine, les fameuses clams (coques) demeurent parmi les vedettes de l’endroit, tout comme les autres produits locaux et régionaux au menu : moules, fines pizzas, pâtes poêlées, produits de la mer (poissons) et de la terre (viandes), pour ne nomme que ceux-là.
Dave Roussel parle d’un bar au 2e étage et de spectacles avec chansonniers et musiciens plus tard en saison. Et cette vue superbe d’un des plus beaux endroits de la côte, l’anse-aux-coques de Sainte-Luce-sur-Mer, dont la plage est l’une des plus populaires de la région.

https://youtu.be/mgmq-2_tggg

Café bistro l’Anse-aux-Coques
anseauxcoques.com
[email protected]
31, route du Fleuve Ouest
Sainte-Luce, QC G0K 1P0
418.739.4815

Depuis sa fondation en 1930, la Poissonnerie Fortier offre des produits frais et un service exceptionnel à Sept-Îles et les environs. Son expertise acquise au cours de plusieurs décennies, a toujours su ravir les plus grands amateurs de poissons et de fruits de mer de la région. Sans compter les savoureux mets cuisinés sur place qui ont conquis tant de gens.


Poissonnerie familiale durant de nombreuses années, elle est, depuis 2015, la propriété de la communauté autochtone Ekuanitshit de Mingan. La crevette cuite en écaille sur les bateaux, produit le plus attendu des Sept-Îliens au printemps, terminée depuis la mi-juillet, est distribuée à travers le Québec. Une autre pêche a lieu en octobre, explique la directrice générale de l’entreprise depuis 15 ans, Claudine Sirois.

Poissonnerie Fortier
« L’abondance et la fraîcheur marine sont continuellement au rendez-vous. On offre des produits même en hiver grâce aux approvisionnements assurés par les bateaux de pêche de la communauté innue de Mingan », ajoute-t-elle.


De plus, les bateaux de pêche de la communauté de Mingan approvisionnent la poissonnerie aussi en crabe, en bourgot, en flétan et en pétoncle. Ils sont d’ailleurs les seuls distributeurs du pétoncle de Minganie, un produit d’exception. On est aussi en mesure d’offrir plus de plats prêts à manger, préparés dans l’usine de transformation et de préparation, voisine du magasin et des bureaux administratifs.

Poissonnerie Fortier  Poissonnerie Fortier
On a aussi un arrivage de crevette fraîche à l'automne, cuite à bord du bateau. À l’usine, on décortique aussi la crevette à la main. Ce produit se compare avantageusement aux crevettes décortiquées à la machine qui perdent beaucoup de saveur lors de la transformation.
La Poissonnerie Fortier transforme à son usine plusieurs produits de la région. Le produit qui fait sa réputation est sans aucun doute la crevette en écaille, mais on transforme aussi le crabe des neiges, le bourgot, le homard et le flétan. Les pizzas, pâtés de morue, saumon et fruits de mer ainsi que les coquilles aux fruits de mer sont aussi préparées à l'usine.

 Poissonnerie Fortier
L’entreprise agit comme distributeur auprès des grossistes, qui eux revendent à leurs clients en restauration, hôtellerie, chaînes d’alimentation, etc. Dans le magasin de la poissonnerie, les clients locaux ou régionaux représentent près de 75% de la clientèle totale, affirme Claudine Sirois.

Poissonnerie Fortier
Poissonnerie Fortier compte sur les travailleuses de l’étranger depuis deux ans pour assurer le maintien de son équipe de personnel. Claudine Sirois est allée à la recherche de personnel à l’extérieur des frontières canadiennes. Malgré les longues démarches et les frais reliés à l’accueil de nouveaux arrivants, Mme Sirois affirme que les avantages qui en découlent sont majeurs. « Mon magasin peut désormais être ouvert sept jours sur sept. C’est quelque chose que je ne pouvais pas faire auparavant. En plus, elles donnent un service vraiment exceptionnel. Elles sont vraiment axées sur le service à la clientèle, souligne-t-elle.


À l’aube de ses 95 ans, Poissonnerie Fortier va s’offrir une cure de rajeunissement et d’agrandissement d’ici 2025. Ses propriétaires vont entreprendre une reconstruction presque totale de l’usine, sur le même site. On y installera des équipements modernes toujours dans le respect de la réglementation qui régit ce secteur d’activités. Cela permettra aussi la création de 20 nouveaux emplois. Le recrutement à l’étranger a déjà débuté à cet effet.

Poissonnerie Fortier  Plan image d'architecte - Nouvelle usine


Poissonnerie Fortier
ekuanitshit.com
1, rue du Père Divet
Sept-Îles (Québec)
G4R 5B6
418 962-9187

Chandler et les touristes ont adopté depuis déjà un certain temps les cafés et autres produits que propose le très apprécié et chaleureux Mich Café, rue Commerciale ouest.
Au menu chaque jour dès 7h, le bar a crêpes, croissants, chocolatines. En journée, jusqu’à 18h30, soupes, sandwiches paninis exquis, salades, pâtisseries, cafés, thés et chocolats chauds, smoothies, et plein d’autres douceurs à découvrir.
On y mange à l’intérieur à l’une des tables ou au comptoir devant la vitrine sur tabourets, avec vue sur la mer. Ou encore, la terrasse est accueillante et chaleureuse.
Et depuis que sa terrasse déjà fort courue s’est agrandie et a traversé la rue pour occuper une partie du terrain d’en face de façon originale et colorée (l'ancien terrain de la Gaspesia), on a droit à une vue sur la mer encore plus importante. Des tables de pique-nique en forme de tasses de café, et des bancs en forme de livres ouverts créés par des artisans du coin, voilà qui est très original !
Mich Café
Le proprio Jean-Michel Audet


Comme si le succès de Chandler ne lui suffisait pas, le propriétaire Jean-Michel Audet a eu l’idée de transporter ses produits et ses cafés à la plage du Cap d'espoir,  Percé, à la halte routière. Un endroit qui n’offrait jusqu’à ce jour aucune  ressource  alimentaire à proximité  pour les nombreux usagers de cette populaire plage. .

Mich Café
Chaque matin tôt, à Chandler, une équipe prépare tout ce qui sera servi dans la Mich Mobile à Percé, une camionnette spécialement adaptée pour ce faire. Au menu : boissons chaudes, boissons froides, paninis et wraps, pâtisseries et viennoiseries et cette année glaces, laits frappés et autres plaisirs glacés.
La Mich Mobile est en opération depuis le début de juillet, tous les jours de beau temps, de 8h à 15h. On prévoit l’offrir jusqu’au début de septembre.
Quant au Mich Café de Chandler, il demeure ouvert toute l’année, beau temps mauvais temps. Au grand bonheur de sa clientèle fidèle !

Mich Café
facebook.com/Michcafe
165, rue Commerciale Ouest
Chandler, Qc G0C 1K0
418.689.7799

La Haute-Gaspésie est étonnante de contrastes et de beautés. Ses routes sinueuses et à grands dénivelés entre bord de mer et denses forêts, surplombées parfois de parcs éoliens gigantesques, nous font découvrir à chaque détour des paysages maritimes à couper le souffle tellement ils sont surprenants.


À Madeleine-Centre, il existe un lieu très populaire, autant chez les locaux qu’auprès des voyageurs qui s’y arrêtent pour s’y héberger, y camper, ou simplement y déguster un cocktail ou une guedille, les deux spécialités de la place. Bienvenue chez Ana-Kim Fournier et Pierre-Emmanuel Desrosiers, les copropriétaires de Camping Chalets Mer et Montagne, du Shack à Slush et du Shack à Guedilles, route Principale, près du cœur du village.

Mer et Montagne Mer et Montagne

Ana-Kim et Pierre-Emmanuel


Leur histoire est à la fois amusante et émouvante. Originaire de Madeleine-Centre, elle s’est exilée à Montréal après avoir travaillé quelques années dans un restaurant local où sa mère était cheffe-propriétaire. Elle décroche un diplôme en service professionnel et en sommellerie de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), et elle monte rapidement les échelons dans les grandes chaînes de restaurants où elle passe 12 ans de sa vie à travailler comme serveuse, puis gestionnaire.


Lui a grandi à Gatineau. À 20 ans, il part étudier en Gestion d’établissement de restauration à l’ITHQ. Il parfait son expérience en occupant les postes de serveur, barman, cuisinier, Maitre d’hôtel et chef cuisinier dans divers établissements réputés de la métropole. Et c’est là que la magie commence à opérer. Lors de son premier emploi comme serveur, il fait la connaissance d’Anna-Kim à titre de gérante de restaurant ; aussitôt, un lien d’amitié se crée.

 
En 2018, le propriétaire du camping Bel-Air de Madeleine-Centre depuis une soixantaine d’années, laisse entendre son intention de vendre. Qu’à cela ne tienne, Ana-Kim y voit l’occasion rêvée de réaliser son rêve entrepreneurial et d’effectuer un retour aux sources, auprès de ses parents vieillissants. L’opportunité de devenir propriétaire d’un camping dans son village natal était aussi l’occasion pour elle de s’impliquer dans sa communauté et de montrer la beauté de sa région comme elle la voit.

Mer et Montagne 
Ana-Kim a besoin d’aide pour lancer son projet. Car ce n’est pas seulement un camping en bord de mer qu’elle voulait acquérir, mais elle avait l’intention d’offrir au niveau de la route des services de restauration qui allaient attirer la clientèle. Les terrains étaient disponibles et non utilisés. Elle proposa à Pierre-Emmanuel de tout lâcher pour venir l’aider à gérer ce projet. L’appel de l’aventure est trop fort. Ce qui devait être seulement quelques semaines de travail pour l’ouverture à l’été 2019, s’est avéré une révélation. Il y travaille désormais à temps plein depuis bientôt deux ans et est devenu associé de son amie.

Mer et Montagne Mer et Montagne
Maintenant partenaires d’affaires, les projets n’arrêtent pas ! Après avoir procédé à des rénovations importantes des 6 chalets et procédé à des aménagements pour le camping, dont des roulottes offertes en location, ils sont sur le point de procéder à une nouvelle acquisition. D’ici peu, ils deviendront propriétaires du restaurant La Capitainerie de la marina de Rivière-Madeleine, spécialisé en poissons et fruits de mer, à peu de distance de leur entreprise actuelle. Un autre défi auquel ils vont s’attaquer avec toute l’énergie qu’on leur connaît.


L’entrepreneuriat, Ana-Kim est tombée dedans lorsqu’elle était adolescente. Depuis quelques années, elle s’implique dans plusieurs comités et conseils d’administration de la Haute-Gaspésie pour aider les jeunes entrepreneurs à se partir en affaire.

 Mer et Montagne
En passant par la Haute-Gaspésie, il faut absolument s’arrêter aux shacks de Madeleine-Centre. Non seulement on y sert de fabuleux cocktails pour adultes et enfants, mais on y cuisine de merveilleuses guedilles aux fruits de mer, au poisson et au porc effiloché, entre autres. On les accompagne de choucroute, de salade de patates ou de graviax de saumon. Le panini au saumon fumé est aussi un incontournable.

 
De juin à septembre, la belle terrasse illuminée accueille des partys à diverses occasions. Les lundis karaoké et les vendredis musicaux attirent les fans chaque semaine. Plaisir assuré.


Camping Chalets Mer et Montagne
campingchaletsmeretmontagne.com
99, Route Principale
Madeleine-Centre (QC) G0E 1P0
(514) 402-6174

La propriétaire du populaire et réputé restaurant La Maison du pêcheur à Percé, France LeBreux, originaire de Grande-Rivière, a passé presque toutes les 35 dernières années au service de l’établissement. D’abord comme étudiante à la tenue de livres et comptabilité, engagée par Georges Malemonet, le fondateur venu de France en 1978 à 24 ans, puis comme sa conjointe et mère de ses deux enfants.

Georges et ses deux associés avaient identifié ce vieux bâtiment dès son abandon par le groupe de jeunes qui l’avait investi dans les années 1970, pour en faire une auberge de jeunesse, mais aussi pour y établir le chef-lieu du mouvement contestataire du FLQ, ce qui avait fait grand bruit au Québec et ailleurs dans le monde à l’époque.

 
Leur projet de casse-croûte favorisant et mettant en valeur les saveurs des produits locaux, s’est vite transformé en une reconversion du bâtiment vétuste qu’un aménagement adéquat et une mise en valeur aux accents gaspésiens métamorphosent en un étonnant restaurant qui, conservant l’appellation de La Maison du Pêcheur, accueille dès l’été 1985, ses premiers clients.

La Maison du Pêcheur
Au cours des années qui suivent, Georges s’investit totalement dans son œuvre, ajoutant au sous-sol un café bistro offrant un menu complètement différent et attirant un autre type de clientèle, quelque peu noctambule et plus festive, souvent jusqu’aux petites heures du matin.


Puis, en 2015, au sommet de son art et après avoir mené de front deux carrières comme restaurateur et politicien, Georges est bêtement victime d’un accident de la route auquel il ne survit pas. Et comme si ça ne suffisait pas, l’année suivante, en décembre 2016, une violente tempête détruit une partie importante du bâtiment alors situé en bordure de mer, face au Rocher Percé.

La Maison du Pêcheur
La famille, déjà en deuil du paternel, se voit à nouveau confrontée au malheur. France et les deux autres associés du départ entreprennent de faire déménager le bâtiment à son site actuel et de lui ajouter de nouveaux aménagements pour le faire revivre. L’ajout en façade de l’ancien bâtiment d’un magnifique atrium entièrement vitré, constitue un exemple très réussi d’architecture contemporaine parfaitement intégré au bâti traditionnel du bâtiment, permettant aux clients de bénéficier d’une vue privilégiée sur un paysage exceptionnel.

 La Maison du Pêcheur
Dès la réouverture en juillet 2017, le succès est à nouveau au rendez-vous. Le jeune Christophe assure la relève des cuisines suite au décès de Georges. Riche d’une formation culinaire de première classe, Christophe fait de La Maison du Pêcheur un des hauts lieux de la gastronomie de l’Est-du Québec, un restaurant reconnu internationalement, ayant à son embauche, en pleine opération, plus de 80 employés.

 La Maison du Pêcheur
Puis, les deux associés du départ choisissent de quitter le bateau, laissant à France LeBreux la propriété unique de l’établissement, qu’elle accepte d’assumer avec l’appui de sa famille et de son équipe.


Depuis, elle s’évertue à maintenir la cote de la Maison du Pêcheur, en assurant un approvisionnement de produits locaux. La Gaspésie a la cote. Et pour les touristes en quête de produits du terroir, La Maison du pêcheur se veut un passage obligé. « Je cherche le plus possible à m’approvisionner ici. On travaille avec de la pieuvre, des pétoncles en coquille, des escargots, des algues », énumère le chef Christophe en entrevue à La Presse.

La Maison du Pêcheur
De plus, comme pour mettre un baume sur les plaies encore vives des années précédentes, Christophe fut sélectionné en 2021 pour le titre de Révélation de l’année aux Lauriers de la gastronomie québécoise. On le qualifie alors d’étoile montante de la gastronomie gaspésienne.
Le restaurant est ouvert de juin à septembre et emploie près de 60 personnes. Pour sa part, France LeBreux est fière de son équipe et se réjouit de croire que son fils deviendra la relève entrepreneuriale de la Maison du Pêcheur avant longtemps.

La Maison du Pêcheur
maisondupecheur.ca
157, route 132 Ouest
Percé (QC) G0C 2L0
(418) 782-5331

La bannière Le Manoir du spaghetti a été présente à Québec et à Trois-Rivières pendant de nombreuses années, depuis 1978, alors que des associés opéraient trois succursales (Charlesbourg, Ste-Foy), toutes logées dans des maisons de style canadien au cachet historique.

 
Or, depuis 2016, seul le restaurant logeant dans la Maison Hart de Trois-Rivières porte désormais l’appellation de Manoir du spaghetti. Le propriétaire unique, Pierre Plante, y mène fièrement les affaires, lui qui y a été chef cuisinier ainsi qu’aux deux autres succursales pendant quelques années. L’aventure l’a amené à devenir actionnaire, avec des membres de sa famille, avant de finalement acheter à Trois-Rivières en 2001.

Le Manoir du spaghetti
On peut donc dire que Pierre Plante porte l’ADN du Manoir du spaghetti dans ses veines.

 
Sur la rue Hart à Trois-Rivières, au cœur du quartier historique de la deuxième plus ancienne ville d’expression française en terre d’Amérique, on remarque la demeure ancestrale qui abrite, depuis 35 ans, le restaurant Le Manoir du Spaghetti, résidence acquise de Jean-Louis Caron, architecte reconnu pour son travail sur le chantier de la cathédrale de Trois-Rivières.

Le Manoir du spaghetti
Cette authentique maison canadienne a abrité les joies et les peines de plusieurs familles notables de la cité fondée par Laviolette il y a près de 400 ans, le 4 juillet 1634, entre autres celle de Ézéchiel Hart. Ce dernier fut le premier député d’origine juive élu au Canada.


« C’est donc dans un environnement historique et patrimonial évident que la clientèle peut déguster la cuisine italienne du Manoir, qui a évolué au fil du temps, mais qui a retrouvé plusieurs de ses classiques d’origine qui ont fait sa renommée à l’époque, comme les trios de pâtes, les combos pâtes et pizza, et d’autres encore », explique Pierre Plante.

Le Manoir du spaghetti
Son ambiance chaleureuse et festive, son service attentionné, son menu distinctif contribuent à en faire un incontournable à Trois-Rivières, à quelques jets de pierre du secteur historique, du vieux port et du quartier des boutiques et des bars très fréquentés de la rue des Forges. On succombe à son grand choix de pâtes et de pizzas tandis que sa variété de vins et de bières est aussi étonnante ! Particularité des lieux pour le dessert : le bar à crème glacée, un concept adapté d’un restaurant de la Floride, sait toujours ravir petits et grands.

 Le Manoir du spaghetti
On peut aussi acheter en ligne les diverses sauces, vinaigrettes, soupes et autres produits pour prolonger l’expérience chez soi.

 
Comme un bon père de famille

Pierre Plante est heureux et fier de diriger une équipe d’employés.es, une vingtaine de personnes, qui forment une petite famille. D’autant plus qu’à part un cas particulier, personne n’a quitté son poste pendant les périodes de la pandémie où la salle à manger était fermée. « Je prends soin de mes gens. Si quelqu’un travaille ici, c’est parce je l’aime bien au départ. Pendant la pandémie, j’ai continué d’être attentif et de prendre soin de tout mon monde. On a partagé de la nourriture lorsque certains avaient quelques difficultés », explique-t-il.

Le Manoir du spaghetti Le propriétaire, Pierre Plante. (Photo : Pierre Perreault)


Le Manoir a poursuivi ses opérations en commandes pour emporter presque tout le temps lorsque c’était permis par la Santé publique. Cela a permis à certains employés des cuisines, entre autres, de poursuivre leurs activités.

Pas étonnant donc que le taux de roulement du personnel soit si bas. La longévité va de 1 mois… à 38 ans.

 
C’est un peu la même chose pour la clientèle. Les gens reviennent. La grosse majorité provient de Trois-Rivières et des environs, même de la rive-sud. Les autres sont des voyageurs de passage, entre Montréal et Québec, des touristes descendant des bateaux de croisières en été, ou encore des congressistes et gens d’affaires réunis dans les hôtels de la ville. « Il arrive qu’on serve les enfants et petits-enfants de clients qui venaient ici depuis le début ».


Pierre Plante, en bon cuisinier qu’il a toujours été, insiste sur la qualité des produits qui entrent dans la production des plats qu’on sert aux clients. « Ne jamais baisser la barre. Toujours garder les meilleurs produits de chaque catégorie, voilà ce qui nous distingue et ce qui plaît à la clientèle », assure-t-il.

Le Manoir du spaghetti
En plus de la vaste salle à manger répartie sur divers espaces du rez-de-chaussée. Le Manoir dispose d’une superbe terrasse bien aménagée et intime à l’arrière durant la belle saison.


Le Manoir du spaghetti
manoirduspaghettiv3r.com
1147, rue Hart
Trois-Rivières (QC)
819 373-0204